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Un monde ou toutes les races se côtoient, vous pouvez être n'importe qui, venez partagé l'expérience sans foi ni loi.
 
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 Au quai d'argent

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alpha

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MessageSujet: Au quai d'argent   Au quai d'argent EmptyMar 23 Fév - 8:31

Ceci est le nom d'une petite taverne qui se trouve à quelques pas des quais, à quelques mètres de l'eau même du Vieux port. Dans cette taverne vous croiserez le plus souvent des marins endurcis. Des pirates aussi. Mais si vous ne les embetez pas, ils ne viendront pas vous faire du mal. A l'intérieur, l'amabiance est enfumée et bruyante comme dans toute taverne dans laquelle jouent les gros bras.
Mais si vous êtes une nature sensible et pacifique, vous pouvez aussi rester sur la terrasse.
En réalité ce n'est pas vraiment une terrasse. Ce sont juste des chaises et des tables placées en plein milieu de la ruelle. La teverne se trouve à l'angle et les passant peuvent vous observer. Mais au moins vous prenez l'air.
Bon repos!

Une vue sur les quais, qui ont donné leur nom à la taverne:
Au quai d'argent Dakar_port_quais
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alpha

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MessageSujet: Re: Au quai d'argent   Au quai d'argent EmptyMar 23 Fév - 9:23

Yoann a écrit:
Citation :
Jouant toujours avec sa brindille, sa chemise déjà presque sèche battant contre sa peau dorée parsemée de grains de sables scintillants à cause du vent matinal, le visage rejeté en arrière savourant les douces lueurs du soleil levant, chaud mais encore frais de la nuit passée, Sharlyn se sentait bien et savourait comme rarement l'instant présent. Elle aimait la vie sur mer, mais être là lui rappelait les plaisirs terrestres simples, comme d'être allongée sur une plage au sable doux et fin en compagnie d'un charmant jeune homme.
La sincérité de Yoann la fit sourire discrètement, et les yeux toujours fermés, elle répondit:

"Et bien dans ce cas, remercions le destin qui nous a permis de nous rencontrer et vous ouvert les yeux sur la gente féminine!" acheva-t-elle dans un léger éclat de rire, alors qu'elle s'était redressée pour lui faire face, faisant tomber une multitude de grains d'or de son corps.

Elle sentit toutefois une réticence chez Yoann, qu'il lui exposa immédiatement. Redevenant sérieuse, elle rétorqua d'une voix grave:

"Respectée ne veut nullement dire pas haïe ou pas crainte, bien au contraire... ces choses là vont souvent de pair. Alors oui, nous sommes pas mal méprisés. Mon choix vous laisse sceptique, je le comprends bien... mais une milice de la mer?" Elle fronça les sourcils. " Savez-vous vraiment ce dont il s'agit? Traquer des gens à longueur de journée? Vous appelez ça l'aventure? Ce n'était pas en restant dans le respectable et le décent que je pouvais trouver mon compte. Aucun métier n'est fait pour être libre, sinon celui qui n'en est pas un. Je n'ai pas de métier, juste un passe-temps, et il suffit à me faire vivre et me laisser faire ce que je veux. Ne pas avoir à se lever à une heure précise, à obéir aux ordres, à ne pas rechigner devant une paie lamentable, à ne rien pouvoir faire de ce qu'on veut vraiment... ce n'est pas ça, la liberté. Ce n'est pas ce que je voulais." Son regard se fit plus dur. " Alors oui, je tue, je pille, des gens de la même trempe que nous, qui pour beaucoup, ne méritent pas de vivre. Mais j'accepte cela, je suis prête à mourir, à tout instant. C'est ça la liberté. Choisir de sa vie, et de sa mort.", conclut-elle.

Au fur et à mesure de son récit, son ton s'était fait plus ferme, mais aussi plus convaincant. Elle croyait en ce qu'elle faisait. Elle aimait ça. Des bien-pensants ne pourraient pas comprendre, ce mode de vie animal... mais Sharlyn n'avait jamais eu de hautes ambitions. Une grande maison, un piano, des parties de chasses? Et puis quoi encore? Tout ce confort inutile, cette prison que l'on acceptait étaient des barreaux que l'on s'imposait à soi-même... et Sharlyn avait tant soif de liberté...

La jeune femme n'avait pas même noté la manière dont Yoann l'accablait de questions, c'étaient les politesses auxquelles elle n'était pas habituée, et pour défendre ses opinions, elle était toujours prête à répondre. Son but n'était pas de convaincre mais au moins d'être comprise. Qu'il en résulte mépris ou admiration, elle s'en moquait bien. Mais elle espérait tout de même de la part du jeune homme une réaction plus compréhensive; elle appréciait sa compagnie et ne voulait pas trop le brusquer ni le choquer.

Elle réalisa qu'elle n'avait pas tout à fait répondu à ses remarques, et ajouta avec empressement:

"Oh! Et quant à mon oeil..."

Elle souleva le cache, et lui fit un clin d'oeil de son oeil émeraude parfaitement valide. Elle avait toujours trouvé ce cache classe sur une femme pirate et surtout, savait que ce côté expérimenté, de femme qui en avait vu plus d'une, imposait du respect à ses marins... peu importe que cela soit faux. Mais elle n'en dit rien, se contentant de sourire sincèrement et de préciser:

"Et je ne crois pas y avoir perdu quoique ce soit d'autre..."

La proposition de Yoann la fit réaliser qu'elle aussi avait faim, même si elle ignorait où manger dans pareil monde. Elle acquiesca avec un grand sourire, puis se releva à son tour d'un bon souple.
Elle s'empara de ses vêtements secs, puis les enfila avant de répondre: "je suis toute à vous!" et, prête à le suivre où il la guiderait, attendit qu'il prenne les devants...


Le sourire de Yoann resta présent, et ses yeux pétillèrent d'admiration. Lui qui n'avait jamais connu que des femmes calmes et posées, qui acceptaient sans rechigner leur destin et leur "prison", il était soufflé par Sharlyn, petillante, vivante, ébahie par sa soif de liberté, admiratif de son courage. Alors non, il ne la méprisait pas, et il essayait tant bien que mal de la comprendre. Il ne se voyait pas tuer ou piller des gens, mais il pouvait comprendre cette envie de tout quitter pour des temps meilleurs. Quelque part, son départ de chez lui était aussi une lutte contre ce manque de liberté que lui imposait son éducation.

"Ca se voit que vous croyez en ce que vous faites. Et vous êtes encore plus magnifique quand vous défendez vos idéaux."
Ajouta-t-il, taquin.

Il sourit une fois de plus quand elle lui dévoila son deuxième œil, aussi parfait que l'autre.

"Et bien, on peu dire que vous réservez bien des surprise mademoiselle" dit-il en l'entrainant vers l'intérieur des Terres.

Il ne savait pas trop où aller dans ce monde pour trouver à manger, et c'est au hasard qu'il tomba sur cette taverne, qui semblait vide à cette heure si matinale. Il en ouvrit la porte, et se poussa légèrement pour laisser le passage à Sharlyn, tout en en profitant pour glisser une main sur sa taille.


"Après vous"


Il entra à sa suite dans la taverne, et pris au passage un journal sur le comptoir.


"Et bien, regardez, ça a l'air d'être mouvementée dans ce monde."
commenta-t-il en désignant les articles du papier qui se prénommait la "gazette de twotf".

"Que voulez vous mangez, alors ?"
demanda-t-il, attendant de savoir ce qu'elle désirait avant de passer commande.

Vanille a écrit:
[align=justify]Vanille s'était légèrement perdu dans Carlotta sud, elle y avait fait une étrange rencontre mais avec le chaos cela s'était dissipée puis elle s'était trouvée dans la faune de carlotta la noire et s'était trouvée quelque victimes pour son patron. Evidement pas assez pour etre libérée mais un plus un finirait bien un jour par donner le nombre voulu. Elle avait du s'éloignée un peu pour ne pas trop donner l'alerte à son sujet et finalement elle avait attéri à Ur mor. En passant sur les quais elle avait distinguée deux silhouettes qui étaient bien occupées aussi n'avait elle jeté qu'une oeil distrait avant d'apercevoir le café et elle s'était disposé a pousser la porte.

Mouah de gros hommes rudes et sans grande intelligence pour la plupart enfin c'était bien ce qui lui semblait, ca n'allait pas vraiment etre difficile mais pour le moment elle souhaitait prendre un temps pour elle. Sans gros homme velu à ses trousses. Il y en avait un là ..... - Yoann - qui semblait par contre plus intéressant. Ah mais non, il était déja occupé. Elle lui fit un sourir léger continuant son chemin alla s'assoir un peu dans l'ombre a l'abri des regards brulants qui la suivait déjà. Elle commanda une bière et s'appuyé contre la chaise repousant délicatement et avec grave ses longs cheveux. Enfin un peu de calme.
[/align]

Sharlyn a écrit:
Sharlyn fut immédiatement conquise par le bar où la menait Yoann; c'était un véritable bar de pirate! Le jeune homme enn profita pour poser une main sur sa taille, et elle le laissa faire tout en entrant. L'air frais et iodé venu de la mer venait chatouiller leur narines tandis qu'une forte odeur de poisson se faisait sentir près des cuisines. Et les gros bras tatoués aux pieds posés sur les tables avec une bouteille à la main ne manquaient pas. Certains la dévisagèrent, mais aucun ne se permit une remarque car elle les mata du regard.
S'étant installés sur une table un peu isolée, elle revint à son compagnon de route qui semblait finalement la comprendre plus ou moins, et Sharlyn crut même deviner une pointe d'envie dans son regard.
Elle sourit à ses paroles:

"Je ne ferai pas ça si je n'y croyais pas",répondit-elle sur le ton de l'évidence. Elle savait que certaines personnes dans le monde ne choisissaient pas toujours leur vie... pour elle, c'était impensable; plutôt mourir.

Il la flattait à nouveau, et elle rétorqua du tac au tac, malicieuse:

"Vous verrez, je serai encore plus belle quand vous aurez descendu quelques bouteilles d'un bon alcool, et c'est peut-être vous qui me réserverez des surprises!"

Sur ce, elle lui fit un clin d'oeil et disparut de sa vue le temps de chercher quelque chose à boire en réponse à sa question. Elle revint avec deux verres et une grande bouteille d'un liquide ambrée et s'exclama:

"Commençons donc par un apéritif!"

Ce n'était pas une suggestion puisque déjà elle remplissait son verre sans y aller de main morte... certes, elle avait faim, mais une bonne entrée en la matière n'était jamais une mauvaise chose.

Revenant à ses propos sur la Gazette auxquels elle n'avait pas réagit tout de suite, elle jeta un bref regard à la couverture avant de répondre d'un ton désintéressé:

"Un tissu de mensonges, si vous voulez mon avis."

Sharlyn avait l'habitude des journaux falsifiés, pleins de ragots et de stupidités et visiblement, celui-ci ne faisait pas exception. Elle se demanda même s'ils croyaient eux-mêmes en ce qu'ils disaient. Elle soupira avant de faire un tour de salle du regard, et remarqua l'entrée d'une jeune femme qui tilta aussitôt sur Yoann, lui envoyant un beau sourire. La pirate se tourna vers lui, et d'un coup de tête en direction de la nouvelle venue, murmura:

"Je crois que la poupée qui est là a flashé sur vous, vous devriez en profiter!"

La proposition n'était nullement sarcastique, mais au contraire sincère, provoctrice tout au plus. Sharlyn n'aimait pas les femmes, et encore moins les séductrices qu'elle trouvait ridicules et sans intérêt. Alors s'il voulait en faire son affaire, grand bien lui fasse!
Quand à elle, elle leva son verre face à lui, avant d'en boire une bonne gorge, le regard pétillant. Alors, qu'allait-il choisir?

Titouan a écrit:
[align=justify]
Serafina a écrit:
Serafina sourit d'un large sourire. Il y avait quelque chose d'inquiétant et de menaçant dans ce sourire là. Ses dents n'étaient pas aiguisées et pourtant elle avait quelque chose de carnassier. Peut-être parce qu'elle savait se montrer mortelle. Son apparence certes ne laissait rien paraitre de la réalité de son être. Car s'était une apparence humaine, qu'elle aimait bien adopter.
Elle souriait car elle avait perçu la surprise sur son visage. Mais il ne fallait pas se surprendre à ses côtés. Elle était instable et changeante. Elle pouvait parler des heures, dire la vérité, même celle qu'on ne voulait pas attendre. Et puis elle pouvait se plonger dans un morne mutisme, semblant ne plus vouloir en sortir. En somme, elle ne faisait que ce que son coeur lui disait de faire. Elle ne connaissait ni les conventions, ni les lois. Ou bien si, elle en avait vaguement idée, mais ce n'était pas assez fort pour faire rentrer son comportement dans la norme.

Elle non plus ne restait pas souvent aussi longtemps auprès d'une seule et unique personne. Généralement parce que les gens cherchaient toujours à discuter et cela avait le don de l'épuiser. Elle n'avait pas une oreille faite pour l'écoute. Mais auprès de Titouan il lui était arrivé pas mal de péripéties déjà et elle était curieuse de voir comment allaient évoluer les choses par la suite.
Il lui prit le poignet et elle se laissa faire. Elle n'aimait pas trop qu'on la touche sans son autorisation. En même temps elle ne se sentait pas véritablement en danger. Même loin de là. Au contraire, elle appréciait son contact. Ses cicatrices étaient tellement anciennes et en même temps cet endroit de son propre corps demeurait fragile, douloureux, sensible. Appuyer fort lui aurait vrillé la tête de douleur. Mais il ne fit que courir délicatement ses doigts dessus, et elle ne sentit aucune douleur, ce qui était intéressant. Ravie, elle l'observa avec curiosité.


"Non" répondit-elle tranquillement. "Je crois que ça ne m'a pas servi de leçon du tout"

Au contraire, elle en était devenue complètement psychotique. Elle l'était peut-être déjà avant, mais ça n'avait fait que l'accentuer. Le temps avait aussi son rôle à jouer dans cette histoire. Elle avait un coeur humain, elle n'était pas faite pour une vie immortelle. Il lui fallait trouver un moyen de survivre à l'ennui que représentaient les longues années de son existence. Alors elle avait choisit une voie. Oh sans doute ce n'était pas le meilleur des chemins à prendre, mais il était trop tard pour faire demi tour. Et elle ne le voulait pas, elle s'aimait telle qu'elle était.


"Je l'aime aussi, voilà un point que nous partageons" ajouta-t-elle avec un charmant sourire.

Mais contrairement à bien des gens, elle était beaucoup plus libre. Lorsqu'on était une princesse des enfers on faisait déjà ce qu'on voulait. Mais elle n'aimait pas qu'on veille sans cesse sur elle, qu'on veuille à tout prix dresser des murs pour la protéger ou pour lui éviter des catastrophes. C'était pour cette raison là qu'elle s'était échappée dans ce monde, relativement oublié et coupé des autres.


"Oh non, je voulais simplement dire que je ne désirai pas mourir" Même si elle le savait, il y avait quelque chose de puissant et d'exaltant dans la souffrance. Mais là encore, tout dépendait de son humeur. "Ah oui? Et pourquoi cela vous intéresse-t-il?"

Elle avait gardé le sourire aux lèvres lorsqu'elle posait cette question, mais dans sa tête elle se plongeait dans une intense réflexion. Car elle ne savait pas exactement quels étaient ses rêves et ses envies. Aucun ne durait jamais. Ses envies, elle les assouvissait toujours. Alors rien ne durait assez longtemps car elle trouvait toujours une solution aux problèmes et aux manques qui pouvaient l'obséder. Quant aux rêves... Elle vivait au jour le jour, sans vraiment savoir de quoi allait être fait le lendemain. Elle pouvait sembler si compliquée, mais justement dans ses envies elle ne l'était peut-être pas tant que cela.
La remarque de Titouan fit donc bouillonner son esprit, car elle se surprit à être curieuse elle-même. En voilà des questions qu'elle ne se posait jamais.


"Très bien, allons y alors! ça me dit vraiment beaucoup! Et puis je vous raconterai peut-être mes rêves en chemin. Et j'écouterai les vôtres aussi, tant qu'on y est"

Elle prit sa main, et de son autre main le pan de sa robe mouillée qui trainait par terre pour se faciliter la marche. Il lui avait vaguement indiqué la direction où aller, alors elle l'entraina sur le chemin dans cette direction. Elle avait tout à coup très envie de découvrir de nouveaux lieux.

Mais Titouan aimait être surpris car il ne l'était pas souvent ou alors il l'avait oublié depuis très longtemps. Et après tout qu'est ce qui pouvait encore vraiment le surprendre ? de la ou il venait il avait vu tellement de choses. Il y avait cependant eut un subtil changement car cela faisait bien deux années quil était arrivé en ce monde et alors il cherchait du secours. Ses rencontres l'avait détourné de son but, but qu'il allait reprendre dans la compagnie de Jasmin qui savait exalté le coté lumineux de Titouan. La disparition de son ami l'avait laissé désorienté et quelque part si il avait eut des espoirs ou des buts ils étaient disparus. A présent il ne savait plus vraiment ce qu'il cherchait ou voulait. Alors qu'on le suprenne était une bonne chose dans n'importe quel sens.

Il venait de remarquer ce sourire carnassier auquel il n'avait pas fait attention avant. Il fallait dire que quand il était arrivé près d'elle il faisait sombre et depuis le jour s'était pointé. Elle avait un petit aire diaboligue qui lui allait bien et qu'elle fut dangereuse ne l'étonnait pas, c'était meme évident et pour lui il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Mais vivre à coté - aux cotés ou avec - le danger était loin d'assombrir sa journée. Peut-etre arriverait ti'l des choses intéressantes - ou pas -, peut-etre s'enfonceraient-ils dans la folie ou qu'elle s'en irait simplement, ou lui. Rien n'était certain et c'était cela pour lui qui rendait sa journée différente des autres. qu'il en sorti meurtri ou non.

"Oui et puis les leçons....."

Il fit un geste vague qui signifiait *au fond on s'en fiche*, le coté moralisateur que cela avait pu avoir lui déplisait car il n'était en rien cela. Et il était certain que des anciennes connaissances auraient rit sous cape en l'entendant dire cela. Après tout c'était sa vie, elle faisait ce qu'elle voulait, le pire ou le meilleur, et si chercher la souffrance, la ressentir, l'apprécié faisait partie d'elle-meme et bien parfait. Il n'irait pas à l'encontre de ses jeux si elle en faisait et si ca ne lui disait rien il ne se forcerait pas non plus parce l'important était d'agir comme on voulait et se diriger vers ce qu'on avait envie.

"parce que j'aime .... voir ce qui fait la différence d'une chemin à un autre, savoir les reves d'une personne .... différente, qui est comme un petit bijou en soir, me donne des perspectives différentes"

Il ne voulait pas dire que lui meme souhaitait faire d'autres chose, il aimait juste comprendre, voir découvrir, ce qui faisait qu'une telle personne avait dévié du chemin habituel et faites tout autre. C'était de la curiosité mais pas malsaine, il ne le faisait qu'avec ceux qui retenaient son attention et absolument pas dans l'idée de s'en servir un jour. A moins qu'il du se défendre et dans ce cas il ne se rendait jamais sans se battre. Ce qui était paradoxale puisqu'il lui posait cela alors que lui meme ne savait pas quels étaient ses reves. Plus proche en cela qu'il ne l'aurait cru de Serafina.

"Les miens ?"

Voilà quelque chose à quoi il ne s'attendait pas alors qu'elle l'entrainait au devant il se laissa conduire un peu songeur. Il ne se rappelait pas que quiconque lui eut jamais demandé cela et d'un coup il se dit qu'il aurait bien du mal à répondre. La taverne quant à elle n'était vraiment pas loin puis qu'elle se situait le long des quais

"là" fit en désignant l'endroit à Serafina.

En meme temps il poussa la porte d'un endroit qui sentait la bière et la mer tout cela avec une atmosphère enfumée et un peu canaille qui n'était pas pour déplaire à Titouan. La clientèle était surtout faites de vieux marins et de dockers mais il distingua deux ou trois personnes qui se détachaient du lot. Il laissa passé Serafina tout en lui demandant ce qu'elle désirait prendre. La laissant choisir la table qui lui convenait car pour lui ca n'avait pas vraiment une très grande importance.[/align]

Serafina a écrit:
Serafina avait suivit Titouan de sa démarche souple et parfois un peu lente. Comme si chaque pas qu'elle faisait lui était nécessaire pour s'imprégner des choses qui l'entouraient. Elle pouvait sembler repliée sur son propre monde, perdue dans ses songes, mais elle avait l'oeil très observateur et ne laissait pas échapper les détails. Elle ne connaissait pas bien ce monde, elle ne voulait pas s'y perdre. Alors elle prenait soin de noter de petits détails. parfois ils auraient semblé idiots à des yeux normaux... Une pierre de travers sur un chemin, des traces de boue sur une porte d'un bâtiment qui longeait des quais... Une infinité de petites choses.

"Oh mais je ne livre pas mes secrets aussi facilement, Monsieur Titouan"

Elle avait écouté attentivement ce qu'il disait sur le chemin. mais ce qu'elle disait n'était pas vrai. Du moins, elle ne s'en rendait absolument pas compte. Car parfois elle révélait sur elle même bien plus que ce qu'elle ne pouvait même imaginer. Mais elle n'avait jamais été très douée pour parler d'elle même et de ses problèmes. Après tout elle était un genre de princesse, une personne reconnue et très haut placée parmi les siens. Ce n'est pas sur l'épaule de ses gardes qu'elle allait pleurer. D'ailleurs elle ne pleurait jamais en public. Et puis peut-être qu'elle ne pouvait pas non plus répondre à la question de Titouan parce qu'elle n'avait pas vraiment de rêves. Enfin si... elle en avait peut-être un. mais elle n'était pas certaine de le voir s'accomplir. Parce qu'elle n'était pas certaine de sa réaction si jamais elle se trouvait face à son rêve. Pas certaine du tout...

"Je ne sais pas à vrai dire" murmura-t-elle en entrant dans la salle. "Je ne sais pas si j'ai des rêves..."

Il l'avait laissé passé et elle laissa sa phrase en suspend, pour mieux découvrir l'endroit dans lequel elle venait de poser les pieds. Ses cheveux encore humides se collaient contre ses épaules et son dos et sa belle robe pendait un peu lamentablement autour d'elle. Mais elle avait conservé sa grâce un peu étrange, comme sortie d'un autre monde. D'un regard un peu vague elle parcourut l'ambiance enfumée, chassant d'une main la fumée qui lui piquait les yeux. les Enfers étaient à peu près aussi enfumés que cet endroit, elle aurait du être habituée. Mais à vrai dire, elle n'avait jamais réussit à s'y faire réellement. C'était peut-être aussi l'une des raisons pour lesquelles elle ne cessait de s'en échapper.

"Oui les vôtres, car je trouve votre idée très intéressante. Je n'avais jamais pensé aux gens que je rencontre de la façon dont vous le faites, et ça me semble intéressant. Alors, avez vous des rêves?"

Son regard venait de s'arrêter sur une jeune femme assise toute seule. Une très belle jeune femme. Qui était sans l'ombre d'un doute une diablesse. Serafina fronça les sourcils, soudain moins enchantée. Elle connaissait très bien sa propre espèce pour la reconnaitre, même dans un endroit aussi reculé que celui là. Elle n'avait pas de problèmes avec les femmes en général, elle les charmait comme elle le faisait avec les hommes, avec la même légéreté. mais les diablesses étaient un peu différentes et ne se laissaient jamais avoir. Serafina les connaissait peu, généralement les diablesses ne la portaient pas vraiment dans son cœur. Elles la trouvaient trop... humaine. Alors elle se trouva soudain intéressée de savoir ce que l'une des siennes faisait là.

Attrapant une fois de plus la main de Titouan elle l'entraîna plus loin dans la salle, à quelques mètres de l'endroit où se trouvait Vanille. Elle n'avait aucun moyen pour savoir qui c'était en réalité et à moins que Vanille le lui dise ouvertement, elle devait l'ignorer. La seule chose était que Serafina avait gardé exactement la même apparence qu'au moment de leur rencontre, il y a bien des années.
Elle choisit une table au hasard, celle qui semblait la moins crasseuse et attrapa la bouteille qu'on avait laissé seule au milieu de cette table.


"Ici c'est parfait je crois!"

Elle sourit largement, serrant la bouteille sur son coeur comme une petite fille. Il y avait quelque chose en cet instant qui lui plaisait dans cet endroit, dans cette situation. Elle ne savait pas quoi, elle ne cherchait même pas à savoir. Peut-être était-ce la présence de Titouan à ses côtés. Ou la sensation de chaleur qu'elle avait encore après avoir serré sa main. Ou juste l'idée de boire enfin un verre après toutes ces émotions... Ou tout cela à la fois.

Yoann a écrit:
[au passage, j'adore l'avatar de Serafina ^^ ]

Yoann sourit devant l'assurance de la jeune femme. Elle incarnait tout ce qu'il n'avait jamais rencontré chez une femme. Elle était l'aventure, l'inconnu. Chez lui, il aurait été impensable qu'une femme exprime son point de vue avec autant d'assurance. En y pensant, Yoann du réprimer un rire. Chez lui, il aurait tout bonnement était impensable qu'une femme comme Sharlynn voit le jour. Et c'était en partie ça qui la rendait si attirante pour Yoann. La nouveauté. Outre le fait qu'elle était admirablement belle et entreprenante, bien entendu...


"Si la légende dit vrai et que je vous voit en double, assurément, vous n'en paraitrez que plus belle à mes yeux" plaisanta-t-il. Car non, comme on aurait pu s'y attendre, Yoann n'avait jamais été saoul. Même dans ses moments de désespoirs il ne s'était jamais rattrapé par la boisson ou par le jeu.
Quand Sharlynn revint avec une bouteille et qu'elle lui servit sans attendre un verre, il préféra donc lui annoncer tout de suite la couleur :


"Je vous préviens, vous serez la première à voir les effets de l'alcool sur moi. Je m'excuse donc par avance des inepties que je pourrais vous sortir"
Et sans plus attendre, il avala une grande lampée d'alcool... qui lui brula la gorge. Yoann toussota le temps que passe l'effet immédiat de la boisson, puis se surprit à en aimer le gout. Enhardit, il en avala une deuxieme gorgée qui passa mieux que la première et reporta son attention sur la jeune femme.

Il sourit une fois de plus à sa remarque sur le journal. Écouta la suite. Son sourire s'élargit, flattée qu'une femme s'intéresse à lui. Pourtant, sans même jeter un regard vers l'inconnu, il plongea ses yeux dans ceux de Sharlynn et répondit du tac au tac :


"Je suis sur qu'elle fait bien pâle figure à coté de vous. Mon verre est vide, tavernier, un autre ! " commanda-t-il en riant, les yeux pétillants de malice. Et sans attendre sa réaction, il remplit le verre de sa compagne et le sien.

Il se sentait différent en sa compagnie. Débarrassé des carcans de sa société. Libre de profiter de la vie une bonne fois pour toute.
L'alcool aidant sans doute, il se pencha par dessus la table, attrapa le beau visage de la pirate et l'embrassa sans plus de cérémonie.

Titouan a écrit:
[align=justify]Titouan ne s'attendait pas à ce qu'elle se confit à lui aussi vite, au font qu'était il pour elle? un compagnon de jeu de quelques instants qui l'avait laissé s'enfoncée dans les profondeurs de la mer. Bien entendu iil l'avait remontée mais était ce assez pour qu'elle ait envie de lui confier des choses qu'elles meme peut-être ne savait pas? Il aurait bien souhaité ... meme plus que bien au fond. Car il n'avait jamais rencontré de jeune fille qui lui ressembla et il se dit qu'au fond son histoire l'intéressait de plus en plus. Mais il se contenta de sourire. Elle seule avait le pouvoir de décider cela.

Il allait dire qu'il était imppossible de ne pas avoir de reves et finalement il se tue car en avait-il jamais eut? des espoirs comme de repartir dans le passé pour changer le futur, peut-etre simplement pour frimer devant viviane ou simplement faire que la vie de ceux qu'il appréciait soit plus facile. Mais cela il le faisait pour eux et non pour lui. Peut-etre que si il s'asseayait et y réfléchissait il arriverait à décamter deux ou trois choses qu'il pourrait lui dire car il n'était pas rétif à le faire.


Elle l'avait entrainée dans un endroit près d'une coin ou se trouvait une jeune femme enfoncée dans l'ombre. Il ressenti quelque chose d'étrange provenant de cette jeune femme comme si ca tentait de s'accrocher à son âme. Mais il avait sa propre séduction et son statut de dieu l'imunisait contre ce genre de sort, de plus il était déjà charmé par une autre diablesse et il n'était pas dan son caractère de sauter de l'une à l'autre, car il n'était pas séducteur au contraire de bien des dieux.

"C'est très bien, je vais aller chercher de quoi nous rafraichir ..."

Il attrappa sa main et la monta à sa bouche posant ses lèvres sur les cicatrices du poignet, il n'y avait aucune idée derrière la tete , il avait simplement eut envie de le faire et il s'était executé puis a son tour il lacha sa main en lui faisant un joli clin d'oeil.

"Et bien je te raconterais cela quand je reviendrais si tu y tiens"

Puis il tourna les talons passant à coté d'un jeune homme qui semblait avoir une sacré descente et sous les charmes d'une jolie pirate. Il s''appuya sur le comptoir attendant qu'on vienne le servir tout en observant le couple avec intérêt alors que le jeune homme tentait une approche direct se demandant quelle serait la réaction de son amie. Au fond il se sentait bien et avait hate de rependre sa discution avec Serafina.[/align]

Vanille a écrit:
[align=justify]Il était évident que Yoann n'avait pas regardé Vanille car si ill'avait fait il aurait complétement oublié la pirate, mais elle n'avait pas cherché à le séduire simplement elle l'avait trouvé assez joli et il lui avait semblé que si elle devait encore ramené une âme ce serait bien plus intéressant avec lui. Elle n'aimait pas la compagnie des hommes, Mais de par sa malédiction elle était obligée de les séduire, elle avait un grand don pour cela que le diable - satan - avait renforcé pour le servir. Elle s'était commandé une verre de cidre qu'elle avait bu tranquillement dans son coin écoutant les uns et les autres. Elle aimait ces moments de solitude ou plus rien ne la taraudait des gestes de son ancien etre ou de ce qu'elle était devenue maintenant.

Au départ elle ne fit pas attention à l'entrée de Serafina, elle ne senti pas le regard sur elle alors qu'elle terminait son verre de cidre, non quand elle releva le regard ce fut sur Titouan que son regard s'arrêta. Elle fut sous le charme, ou du moins il avait trop et d'une certaine manière elle se ferait une joie de prendre son âme car elle devait valoir le coup. Seulement il ne sembla pas du tout sensible à ce qu'elle dégageait. Etrange cela la mit à la fois de mauvaise humeur et l'excita, car ca devanait une challenge et désormais il n'y en avait plus jamais. Il sucoombait tous, elle prenait les ames et c'était bon, mais le nombre à atteindre était encore loin et parfois la vie était d'un ennui.

Elle se leva donc décidant de poursuivre le jeune homme qui s'en allait mais dans sa précipitation Elle s'embarda dans la table ou était assise l'autre diablesse qu'elle regarda enfin. et la ......

"Elisateth ....."

Le nom était sorti malgré lui, parce qu'elle l'avait hantée, hantée depuis que satan lui avait dit qu'elle était morte, alors il s'en était voulu, il aurait souhaité se racheté mais c'était impossible et puis le père lui avait bien fait payer. Mais elle se trouvait là vivante .... et en bonne compagnie il semblait. Il enfin elle ne savait pas si il fallait rire oiu pleurer ou s'i c'était un sosie. Il ne savait pas que ca n'avait pas non plus été son vrai nom mais il se la rappelait sous "Elisabeth" et au fond il savait peu de choses car il ne s'était pas donné la peine à l'époque ...


Comme elle avait fait tomber une chaise en trébuchant elle se pencha pour la ramasser tout en se disant qu'il aurait été préférable que ce ne fut pas elle car en cette dernière il reconnaissait une autre diablesse et dans ce cas il ne pensait pas qu'elle eut pu etre heureuse de le revoir. Mais par contre lui ilavait changé d'apparence aussi peut-etre n'avait elle rien enendu.

"Désolée de vous avoir un peu secouée, j'étais un peu pressée"[/align]

Serafina a écrit:
Titouan avait attrapé sa main pour effleurer des lèvres ses cicatrices. En temps normal elle ne laissait pas les gens aller si loin. Pour elle, elles étaient encore plus intimes que bien d'autres parties de son corps. C'était la source de sa folie, de ses problèmes, de ses malheurs. Et puis elles étaient si souvent douloureuses. La peau avait refusé de cicatriser correctement et elles étaient marqués de noir. Ce n'était pas très seyant... C'était peut-être la seule chose d'ailleurs qui n'était pas seyante dans le corps de la diablesse.
Mais son baiser était aussi léger que le contact du vent, et elle ne ressentit aucune douleur, se laissant faire.
Elle lui avait déjà tellement révélé d'elle même qu'elle n'était pas à un détail près de toute façon.


"D'accord" murmura-t-elle en guise de réponse, en tournant légèrement sur elle même pour s'asseoir, chassant les cheveux humides qui collaient à ses joues. Un sourire béat flottait sur ses lèvres... A quoi donc pensait elle...? "J'y tiens"

C'est en se laissant tomber sur la chaise qu'elle vit la belle diablesse se lever et fondre sur Titouan. Ce n'était vraiment pas possible... Quelle s... Les mots dans la tête de Serafina ne suffisaient pas pour exprimer l'étendue de ses pensées. Ce n'est pas qu'elle était jalouse, mais elle détestait qu'on lui volât des choses sous le nez. Qu'il s'agisse de véritables objets ou de personnes. Voilà pourquoi elle ne supportait pas les diablesses. Il n'y en avait aucune qui valait vraiment la peine. Elles n'étaient que des succubes vulgaires et assoiffées. Serafina adorait la sensualité des femmes, presque autant que celle des hommes. mais elle avait de mauvaises expériences avec les membres de sa race qui avaient le même sexe qu'elle.

"Qu'est ce que..?"

Elle en était à ces pensées sordides, lorsque Vanille se prit les pied et attérit littéralement à ses ... pieds. En réalité Serafina n'eut pas vraiment le temps de lui exprimer toute sa désapprobation. Car elle venait de prononcer un nom qui plongea Serafina dans un monde autre que twotf.
Elisabeth avait été le nom qu'elle s'était choisit à une période particulière de sa vie. Elle l'aimait beaucoup, car il lui faisait penser aux humains... à sa mère. Elle avait besoin d'un nom tel que celui là pour se fondre parmi les humains, pour se présenter comme la fille d'un riche marchand qu'elle avait convaincu par ses pouvoirs de l'accepter comme sa véritable fille. C'était sous ce nom là qu'elle se présentait et c'était ce nom là qu'elle avait définitivement abandonné. car c'était sous ce nom là qu'elle pensait mourir.

Mais si elle avait changé son nom, reprenant celui de sa naissance, Serafina, elle n'avait pas changé d'apparence. Ou du moins, si, beaucoup de fois. mais elle avait finit par revenir à celle ci, qui était l'exacte réplique de l'apparence de sa mère, et sous laquelle elle était de loin la plus belle. Il y avait certes des femmes plus belles encore, mais Serafina chérissait cette image. personne au monde ne savait exactement quelle était son apparence, elle en changeait souvent et à tout moment. mais celle là était sa préférée et elle l'avait gardé.


"Pourquoi m'as tu appelé Elisabeth?"

Lisa... Oui il fut un temps où c'était son nom. Elle voyait en cette femme une diablesse, elle savait peut-être qui était Serafina. Mais aucun diable ne connaissait ce nom là car ils ne s'intéressaient pas à ses escapades humaines. Ils l'appelaient serafina, ou Lilith. mais jamais par les noms qu'elle choisissait avec les humains. Alors comment... comment savait-elle une chose pareille?
Serafina plongea son regard noir comme le charbon dans celui de Vanille, à la fois curieuse et excédée. Lorsqu'il l'avait connu elle avait les yeux d'un gris clair, comme un ciel chargé de nuages. Les humains craignaient ses yeux sombres et sans reflets, alors elle les changeait. Mais ici il n'y avait nul problème, elle était telle qu'elle était.
La diablesse s'était redressée mais Serafina ne comptait pas la laisser partir ainsi.


"Reste ici" ordonna-t-elle. "Et réponds à ma question. Qui es-tu?"

Sa voix était impérieuse et chargée de quelque chose qui vous empêchait d'y désobéir. Son pouvoir d'hypnose était puissant, il ne connaissait pas de limites de races ni de genres. Et puis si c'était pour aller courir après Titouan, il valait mieux qu'elle s'abstienne. D'ailleurs Titouan était momentanément sorti de la tête de Serafina, complètement replongée dans son passé. De la pauvre victime écervelée elle venait de passer en un instant à l'impérieuse fille du Diable. Elle attendait, les doigts tapant sèchement sur le bois de la table, les yeux fixés sur le plaisant visage de Vanille.

Sharlyn a écrit:
[Au fait, y a qu’un « n » à Sharlyn Wink ]

Si Yoann se montrait admiratif de la nature rebelle, sûre d’elle et aventurière de Sharlyn, elle-même était forcée de s’avouer sous le charme du côté naïf et sensible du jeune homme… forcément, quand on a passé la plus grande moitié de sa vie auprès de pirates puants, moustachus et bedonnants, gras, tatoués de partout et machiste comme pas deux, on finissait irrémédiablement par trouver un certain charisme à une gent masculine plus… raffinée.
Il lui plaisait – elle ne pouvait le nier ; elle n’aurait jamais laissé un homme qui ne l’attirait pas l’embrasser comme il l’avait fait plus tôt – mais c’était quelque chose de plus inattendu, de moins précipité que ce qu’elle connaissait d’habitude… car elle soupçonnait que Yoann n’ait pas connu grand nombre de femmes de sa vie, tandis qu’elle avait vécu milles et une histoires sans lendemains…
Elle trempa ses lèvres dans le whisky sans trop hésiter, puis lui fit un clin d’œil en le voyant saisir son verre… mais les paroles qu’il prononça à cet instant effaça quelque peu sa jovialité… elle aurait dû se douter qu’il n’avait jamais été ivre, mais elle ne parvenait pas encore à se défaire de certains réflexes, de certaines habitudes… chez elle, les hommes connaissaient leur première cuite à huit ans, et leur première femme à douze…
Elle n’eut pas le temps de l’empêcher de boire mais le résultat fut à la hauteur d’une telle inexpérience : il devint pivoine, manqua s’étouffer, mais en redemanda aussitôt. En d’autres circonstances, elle aurait sûrement trouvé cette scène très amusante…
Mais pour un homme qui avait été à jeun de toute beuverie durant toute sa vie, le verre qu’il venait d’avaler suffirait à faire effet, et il y avait même des chances pour qu’il s’écroule, K.O., sur la table de la taverne avant l’arrivée du repas. Il lui servit un second verre alors que le sien était encore presque plein, et enchaîna si vite que Sharlyn ne parvint à aucun moment à l’interrompre. Mais à peine eut-il versé le liquide ambré dans son propre verre, qu’elle l’empêcha de le porter à sa bouche, en posant sa main fermement dessus. Elle leva le regard sur lui, et murmura :


« Finalement, je crois que je n’ai pas envie de vous voir saoul, Yoann… Ce n’est pas vous, ça. Si vous faites cela uniquement pour me plaire, vous montrer viril ou que sais-je encore, laissez tomber… je vous aime mieux naturel. »

Elle lâcha le verre, lui laissant le choix, puis retomba en arrière sur sa chaise. Son regard était sérieux… elle-même ne comprenait pas vraiment sa réaction si soudaine et abrupte, mais tout ce qu’elle savait, c’était qu’un homme qui n’avait jamais touché à de l’alcool de sa vie ne commençait pas sans raison… en outre, il ne semblait pas dépressif ; il lui semblait donc qu’il voulait se montrer à la hauteur de ce qu’elle lui avait imposé… après tout, sensible ou pas, c’était un homme. Et elle ne voulait pas qu’il change pour elle : leur deux univers leur plaisait mutuellement, mais à travers l’autre… ils étaient différents, certes, et Sharlyn aurait adoré l’emmener en bateau un jour (ce dont elle ne se priverait pas lorsqu’elle en avait l’occasion), mais qu’il devienne un de ces matelots crasseux et vulgaires pour elle, elle ne le voulait pas.
Elle désirait qu’il se sente libre en sa compagnie, oui, mais libre d’être lui-même avant tout… s’il voulait tenter l’expérience, elle ne pourrait l’en empêcher – et ne le voulait pas – mais si ce geste ne venait pas de lui-même, elle ne l’acceptait pas.
Espérant qu’il saurait voir la marque d’affection avant la recommandation un peu maternelle, elle reprit un air naturel, puis, dirigeant son regard sur la femme mangeuse d’hommes, qui avait déjà jeté son dévolu sur un autre visiblement, elle rétorqua :


« Vous devriez vérifier par vous-même, je crois qu’elle se dit exactement l’inverse. »

Mais cela n’ennuyait pas Sharlyn ; elle n’avait pas pour habitude d’être jolie ; pour commander à des loups de mer, elle devait se montrer masculine, autoritaire… alors le côté sexy, ou féminin, elle avait vite oublié. Et ça ne la dérangeait pas plus que ça, n’étant elle-même pas une séductrice.
C’est à cet instant qu’il saisit son visage pour l’embrasser ; second baiser auquel elle répondit aussi chaleureusement qu’au premier, avant de le repousser gentiment… ce qui, une fois de plus n’était pas dans son caractère… mais pour une fois, elle voulait prendre son temps, laisser faire les choses. Rien ne pressait. Elle lui sourit.


« Je ne pensais pas que vous étiez sérieux tout à l’heure, mais finalement je vais revoir mon jugement. », dit-elle en le taquinant au sujet de l’alcool supposée la rendre plus belle…
Puis elle se leva, annonçant :


« Il n’y a rien de pire que du whisky quand on a l’estomac vide, je vais nous chercher à manger… »

Elle ne voyait que cette solution pour atténuer les effets de l’alcool, aussi se leva-t-elle et disparut dans le fond du restaurant pour commander deux assiettes de fruits de mer, avant de revenir s’asseoir en face de lui, attendant le repas...


Titouan a écrit:
[align=justify]Titouan finalement avait pris un bon rhum, il l'avait avalé d'un coup puis en avait redemandé deux, un pour lui et un pour serafina, et si ma fois elle n'aimait pas il se ferait un plaisir de le boire. A coté la pirate avait semblé apprécié le baiser, de telle façon que ca lui dnnait bien envie d'essaayer - pas avec elle - juste pour voir, car il ne se rappelait que le baiser frigorifique de Givy et ce n'était peut-être pas la meilleur chose comme souvenir d'une relation dans laquelle il s'était un peu passé quelque chose. Ah oui Jasmin .... Pourquoi donc se mettait-il maintenant à penser à lui?

Il avait disparu, sans doute appelé par le grand large, et meme si il lui manquait il n'était pas parti à sa recherche, du moins le croyait il parce qu'au fond pourquoi s'était-il retrouvé sur les quais d'Ur mor à regarder le large ? Et là il était tombé sur Serafina. Cela le fit sourire, car il était rare deux fois de suite de tomber sur des êtres aussi précieux. Etait-il entrain de se construire une histoire? des attentes ? des regrets ? des espoirs ? il chassa toutes ses pensées de sa tete et se dirigeant vers Serafina il s'arrêta net.

Il y avait la cette femme qu'il avait remarqué tout à l'heure et qu'il n'aimait pas beaucoup, visiblement elle smblait - ou on l'aurait cru - connaitre son amie. Et la diablesse - la sienne Wink - ne semblait plus d'aussi "bonne humeur", il y avai là une argumentation et son instinct lui disait qu'il n'avait rien à y faire. il apercu un banc encastré dans un coin éloigné du bar, il alit s'y rendre pour boire son rhum en attendant que Serafina en ait finit. De plus ca lui laissait le champ libre si elle souhaitait partir avec elle. Titouan n'aimait pas s'imposer, c'était un garçon libre et jusqu'a présent pas jaloux.

Il aimait voguer selon ses envies et le comprenait donc fort bien chez les autres, Abandonné à sa naissance il s'était blindé sur ce genre d'événements, il s'attendait à ce qu'on parte pas à ce qu'on reste, et souvent il s'en allait de lui même. Mais jamais au profit d'une personne pour une autre simplement quand les choses auraient pu devenir plus profondes, il s'éclipsait, et celui qui le garderait serait très fort.

Il s'assit donc bien à son aise sur la banquelle, buvant un verre de rhum et puis l'autres, il entendait le tic tac d'une horloge, il ferma ses yeux et il s'endormit.
[/align]

Vanille a écrit:
[align=justify][ ah joli signature sharlyn ( avec un n ) ]

Et donc ..... Elisabeth avait entendu, et elle était bien l'élisabeth qu'il avait connu et pour qui il avait été retransformé en femme qui devait séduire des hommes. Et oui ironie du diable, satan père de sa fille qui voulait que Georgie sente bien ce que ses actes avaient provoqués. Et pus il avait vécu dans les remords de la mort qu'il avait provoqué, car habituellement toutes ses belles étaient désespérés mais il n'avait jamais entendu qu'une d'elle se soit suicidée. Après il fallait avouer qu'il ne s'en était pas tracassé. Bref il n'avait aucun gout pour les hommes mais parfois ... il en était qui avait un certaine allure, du coup c'était moins nauséaux que d'habitude. Il se laiisaait parfos aller avec une femme ce n'était pas attendu dans ses services mais après tant qu'il prenait les ames qu'avait donc à en faire le père d'Elisabeh. Il ne la connaissait pas sous un autre nom aussi si on lui avait parlé de Serafina il n'aurait jamais su qui cela pouvait etre.

"Et bien" et elle prit son air le plus convainquant "vous ressemblez tellement à une de mes amies, et elle s'appelait Elisabeth .... mais ...."

Elle se pencha un peu avant donnant l'air d'y regardé de plus pret alors que son coeur se mettait à battre la chamade voyant les magnifiques traits de la diablesse se dessiner de plus pret. Ah oui elle ne pouvait plus en douter maintenant et il était évident qu'elle était dans de sales draps et que le père d'"Elisabeth" s'était bien moqué d'elle.

"ce n'est pas vous ...... juste une extraordinaire ressemblance"

Après elle voulu s'enfuir dans demandeer son reste, affronté Elisabeth n'éant pas la chose qu'il préféra faire en ce moment parce que de un il allait devoir encore vivre son action une millième fois reprochée par la bouche de la victime qui se révélait en plus une véritable diablesse. Et à l'époque il n'y avait rien vu, elle semblait une parmi d'autres, bien plus jolie il était vrai mais complétement éprise. Par contre il était visible qu'elle ne l'entendait pas de cette oreille. et elle la retint lui intimant un ordre ce qui n'étaitpas non plus au gout de notre vanille qui se redressa avec un regard brillant.


"Qui je suis ? mais une diablesse comme toi, sauf que nous ne nous étions jamais rencontrés auparavant, à moins que .... nous ayons fréquentés les memes endroits sans le savoir, cela se pourrait il ? As tu déjà été .... une "Elisabeth" autrefois?"

Vanille le joua dans le culot, après tout il était réputé pour cela et il n'était pas une poule mouillée, bon enfin .. elle maintenantn, et seulement pour dire la vérité à la jeune femme. Il subissait assez du père il ne tenait pas du tout à recevoir les sarcasmes de la fille. Si il avait pu, il se serait dévoilé, il aurait demandé pardon et sincérement, il ui aurait dit ses regrets et il aurait tenté de se racheter. Si cela avait été une humaine, mais une diablesse .... il en connaissait maintenant un peu mieux sur le sujet, assez pour comprendre que dans tous les cas il ne s'agirait pas d'une partie de plaisir.

"quant à moi, je suis vanille, si ca vous dit quelque chose..."

Et elle savait bien que non, il ne restait rien dans l'apparence de Vanille qui puisse ressemblé à goergie, ni sa voix, ni son apparence à part peut-etre cette terrible séduction, don qui lui venait des korrigans et qu'il ne pensait pas reconnaissable à travers l'amplification que lui avait donné le père de serafina. mais justement peut-etre avait il tord ?[/align]

Serafina a écrit:
Georgie avait de quoi culpabiliser. Si Serafina n'était pas morte ce n'était qu'un accident, elle aurait du mourir. Avec ce qu'elle s'était infligée, elle aurait du y rester. Et puis la souffrance qu'a été de rester en vie, ressentir cette douleur physique, était pire encore. La diablesse était déjà très affectée par ses origines, son cœur humain. Après cette épreuve, son être tout entier avait été altéré. Si bien que la belle et joyeuse Elisabeth, celle qui illuminait les journées des autres, n'apparaissait que très rarement à présent.
Elle regarda cette femme de haut en bas, essayant de mettre un nom sur ce visage. Mais rien n'y faisait. Si parmi les diables Serafina était connue, elle s'intéressait peu à son propre clan. Elle connaissait les hommes qui avaient la tâche de la surveiller, mais pas les femmes, les diablesses.
Lorsque Vanille se pencha vers elle, elle la regarda dans les yeux, la scrutant avec son regard sans reflets, comme possédé. Elle n'avait jamais vu cette femme, elle s'en serait souvenue.


"La seule personne qui puisse me ressembler est morte depuis plusieurs millénaires, alors je crois que tu me mens"

Ce n'était pas dit méchamment, simplement de façon calme et réaliste. La seule personne qui pouvait ressembler tant à Serafina était sa propre mère. Mais nul ne l'avait connu, car elle était morte peu après la naissance de sa fille. Et ce temps remonte à des années si lointaines que personne n'en a le souvenir, hormis Serafina peut-être. En revanche, l'évocation de ce prénom était toute aussi curieuse. Elle n'avait jamais su ce qu'était devenu Georgie. Il était partit, et ne comptait pas revenir, elle l'avait compris. Elle l'avait suivit, elle l'avait vu recommencer le même ballet avec une autre. Elle n'avait été qu'un jeu, un amusement de passage. L'apprendre avait brisé tout ce qui était sensé en elle, lui avait fait perdre tout goût de vivre. Elle avait cru pouvoir échapper à sa prison enférique, en se mêlant aux humains. Mais elle avait échoué, elle avait plongé profondément dans les Enfers, contrairement à ce qu'elle voulait.

"Je suis la fille de ton Maître, alors tout est possible. Mais personne en revanche parmi les diables ne me connait sous ce nom là"

Elle rejeta en arrière ses cheveux sombres et brillants.


"Car Elisabeth a bien été l'un des noms que j'ai porté. Seuls les humains le connaissaient. Et tu n'es pas humaine"

Serafina n'était pas humaine, mais elle était très différente de tous les autres diables. D'ailleurs elle n'était pas en colère après celui qui était partit. Elle savait se satisfaire d'autres choses. Dans le dos de Vanille elle avait vu Titouan s'endormir. Il faisait partie des nouvelles distractions de sa vie. Elle n'en voulait à personne, elle vivait à présent dans le présent et non le passé. Seules ses cicatrices la reliaient encore à son passé.
Cette Vanille était très belle et Serafina se demandait comment elle avait pu la laisser passer. Son père lui présentait toujours les plus belles de ses conquêtes ou domestiques, car il avait une fierté qui défiait toutes les normes. Mais Vanille n'avait jamais croisé Serafina, ou du moins pas sous cette apparence là.


"De mon vrai nom, je suis Serafina" ajouta-t-elle.

Elle avait tendu la main pour l'inviter à s'asseoir en face d'elle. Oui elle donnait des ordres et vanille allait devoir s'y faire. Auparavant Serafina ne profitait jamais de son statut pour avoir le pouvoir sur ses congénères. Mais avec le temps elle avait comprit que c'était une formidable source de pouvoir et de puissance. Elle était de loin la seule préférée de son père, la seule qui comptait vraiment. Alors lui désobéir équivalait à se révolter contre Satan. Vanille n'avait surement pas envie d'avoir de nouveaux comptes à rendre devant ce dernier.


"Et dans quelles circonstances as-tu rencontré cette fameuse Elisabeth, dis moi."

Un sourire s'était glissé sur ses lèvres et elle avait abandonné pour un instant sa voix hypnotique et son regard insistant. A la surprise du premier moment s'était succédée la curiosité. Après tout c'était intéressant, elle voulait savoir qui avait raconté son histoire dans tous les Enfers, faisant que même la plus éloignée des diablesses soit au courant. Serafina aurait aussi pu se tromper, mais elle était persuadée du contraire.

Vanille a écrit:
[align=justify]Oui et georgie n'allait pas pouvoir s'en tirer avec une simple pirouette il en éait plus que conscient la seule chose qu'il puisse faire avant d'avouer toute vérité éttait de prétendre avoir toujours été elle : Vanille et avoir croisé Elisabeth, car il ne savait son nom le vrai quand c'était georgie qui l'avait duppé. Il n'y avait que ça après si elle ne rentrai pas dans son mensonge il n'y aurait que deux choix : s'y tenir au risque de s'attirer ses foudre, dire la vérité au risque de s'attirer des foudres pires encores. Le choix était cornélien et jamais il n'avait pensé en entrant dans cette simple auberge qu'il y serait jamais confronté. Et la devant elle, il savait qu'il avai été bête car il aurait pu l'aimer, sincèrement, il aurait pu lui épargné la souffrance alors meme si à présent elle semblait bien avoir dépassé cet état des choses.

"Alors c'est que c'était toi Elisabeth si ça ne peut être une autre, je ne vois que cette solution"

Evidement il n'avait pas échappé à Vanille qu'Elisabeth étai arrivé en belle compagnie, et que même lui avait flashé dessus puisqu'il avait été dans sn idée d'aller envoyer son âme à satan. Maintenant ca devenait plus compliqué, il ne lachait pas vraiment sa proie - et non vanille ne perdait pas le nord - mais pour cela il fallait savoir l'intérêt qu'elle lui portait vraiment. Au fond pourquoi Vanille se serai privé? Il ne pouvait plus retourner en arrièr et elle semblait s'etre bien consolée. de plus elle n'était pas morte comme l'avait prétendu son père.

"Et bien moi je te connais, Tu aimais ce garçon ... Georgie et nous en étions toutes folles et jalouses, enfin les humaines, mais ... moi ussi un petit peu. Et tu ne faisais pas attention à tous ceux qui tourbillonaient autour de toi et lui."

Vanille s'était assise, non pas pour obéir mais bien donner l'impression qu'elle coopérait, elle se disaai que c'était la chose la plus maligne à faire dans les circonstances actuelles.

"Non je ne suis pas humaine, mais une diabllesse comme toi et je suis venue ici m'amusée mais dis moi ....."

Elle se retourna cherchant Titouan des yeux mais ne le vit pas, de l'endroit ou elle était des tetes de marins le dissimulait à ses yeux. Zut, mais elle le retrouverait si il fallait c'était un trop beau poisson.

"Serafina est un joli prénom, et plutôt rare, mais dis moi, si ce n'est pas un autre et bien toi .... on dirait que tu t'es bien consolée, car alors nous t'avons tous cru morts, enfin ceux les humains ..... "

Après que dire ? qui'elle l'avait oublié? qu'elle n'avait pas cherché à la défendre ? une de sa race ? bah elle savait bien que les diables sont opportunistes et égoistes. Peut-etre développé un peu plus ce qu'elle même diablesse sortie d'on ne sait ou faisait à cet endroit et qu'elle ne se soit pas manifesté à elle. Serafina semblait écouté avec un certain intéret autan en profité après elle s'esquiverai et ferait en sorte de ne plus se trouver sur le chemin de son ancienne amante.

"Alors... je m'étais sauvée, je souhaitais faire parti de cette race humaine, je faisais tout pour me cachée mais je t'ai remarquée et tu semblais vivre un tel amour que j'ai préféré resté dans l'ombre.... Après j'avais peur que ta disparition ne provoque trop de remoues alors je suis repartie"

Il lui semblait que c'étai plausible après Serafina pouvait toujours la menacée d'aller se renseigner ce qui alerterait son père et attirerait les foudres sur vanille car il serait surement rouge de colère de savoir qu'ils s'étaient recroisés et que vanille avait soulevé les voiles du mensonge qu'il lui avait fait.[/align]
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MessageSujet: Re: Au quai d'argent   Au quai d'argent EmptyMar 23 Fév - 9:25

Yoann a écrit:
[promis, je mettrais pas deux n ^^ et j'aime bien la description des matelots :mrgreen:]

Yoann se laissa faire sans broncher. Sans doute avait-elle raison, sans doute était-ce pour lui plaire que le jeune homme buvait. Mais ce n'était pas que pour ça. Il avait soif de liberté. Soif de découvrir un monde différent du sien. Il était partit de chez lui pour ça. Il était arrivé à Twotf, et aussitôt, il avait rencontré Sharlyn, qui lui promettait l'inconnu et l'aventure. Alors s'il buvait, ce n'était pas que pour lui plaire, il en avait besoin. Il était trop longtemps resté le jeune homme sage, de bonne famille. Il n'avait jamais fait la bringue, n'avait jamais pris une fille à la légère, n'avait jamais fuit ses responsabilités.

Il plongea ses yeux dans les siens, cherchant une manière de lui répondre sans la froisser ou l'effrayer. Sérieux malgré l'alcool qui circulait dans son sang, il dit d'une voix calme :

"Sans doute est-ce pour vous plaire, mais vous m'offrez là un monde nouveau, et j'ai aussi besoin d'y gouter. Rassurez-vous, je sais être raisonnable"

Un doux sourire éclairait son visage, mais il était on ne peut plus sérieux. Il savait être raisonnable. Il admettait avoir dérapé, et, ne connaissant pas ses limites face à l'alcool, il reposa son verre, suivant les conseils de la jeune femme.


"Quant à cette dame, je n'ai pas envie de vérifier" répondit-il, son regard toujours plongé dans celui de Sharlyn. Peut être était-elle magnifique, intelligente, éblouissante.... Mais Yoann n'en avait cure. Celle qui était en face de lui lui suffisait amplement. Car quoiqu'en pense la pirate, il la trouvait extrêmement belle, et sa féminité, divulguée par petit bout était bien plus impressionnante et appréciable que celle des femmes qui la montrait à tout bout de champ. D'ailleurs, il était tellement absorbé par la jeune femme que l'agitation de la pièce autour d'eux ne lui parvenait que de manière confuse, et cela l'arrangeait bien.

Une fois de plus, il la laissa faire, se rasseyant sagement sur sa chaise puis la regardant commander à manger. Mais quoi qu'elle en pense, il avait une bonne constitution, et l'alcool n'avait pas tant d'effet que ça sur lui. Oui, sa tête lui tournait légèrement, et sans doute ses réflexes étaient moins bon, mais rien qui lui fasse perdre la raison.
Reprenant le journal délaissé pendant que Sharlyn commandait, il aperçu l'annonce d'un bal. et un sourire fugace passa sur son visage. La voyant arriver, il reposa le papier, et, une lueur taquine dans les yeux demanda :


"Si vous me préférez au naturel... Me feriez vous l'honneur de m'accompagner à ce bal ?"

Sharlyn a écrit:
[XD Ouais moi aussi chuis fan!! ]

Sharlyn fut rassurée en voyant que Yoann réagissait bien à sa remarque, et même se défendait de ne pas boire uniquement pour la séduire, car aussitôt elle ne s'occupa plus du contenu de son verre. Il ne devait pas craindre de la froisser ou de la brusquer; elle avait été élevée dans un environnement masculin et n'avait pas vraiment hérité de ces défauts de femmes, à commencer par la susceptibilité. Et justement, en tant que femme, elle avait essuyé pas mal de remarques désagréables avant d'être respectée, voire admirée.
Elle acquiesca donc en souriant:


"Très bien; je vous fais confiance. Mais si vous voulez réellement goûter à mon monde, je vous recommande plutôt de me suivre dans une expédition marine!"

Elle acheva sur un petit clin d'oeil, prit son verre pour trinquer, et le but enfin complètement.
Puis, avec malice, elle ajouta:

"Et n'oubliez pas; vous n'avez pas besoin de ça pour me plaire."

Elle était surprise de voir que Yoann ne fut pas tenté du tout de vérifier la beauté de la séductrice; encore une chose à laquelle elle n'était pas habituée mais qui lui plaisait. Elle lui suffisait. L'idée était... délicieuse, il fallait bien le reconnaître. Elle répondit donc avec humour, afin de clore le sujet:

"Vous avez raison; elle n'est pas jolie."

Et puis l'observant et l'écoutant, elle constata qu'il était épatant car il résistait mieux à sa descente d'alcool que beaucoup d'hommes plus expérimentés qu'elle connaissait.
C'est à cet instant qu'il la prit au dépourvu en l'invitant.... à un bal. Les yeux écarquillés, elle resta quelques secondes sans voix tant l'idée lui semblait improbable. Bien sûr, elle n'avait jamais été à un bal. Ce n'était pas qu'elle ne savait pas danser; les marins dansaient et chantait beaucoup; simplement pas le même genre de choses... mais finalement elle se prêta au jeu, car s'il acceptait de découvrir son univers elle devait accepter de découvrir le sien, et contre attente, répondit:

"Pourquoi pas?"

Serafina a écrit:
Serafina battit des paupières, cherchant le mensonge dans la bouche de Vanille. Quelque chose ne tournait pas rond dans son histoire. Elle l'épiait avec méfiance, même si son visage affichait un sourire aimable et délicieux. Elle suivait chacun des regards de vanille. En forçant un peu, Serafina aurait pu fouiller dans les pensées de la diablesses. Mais elle avait déjà beaucoup à faire avec ses propres pensées et elle ne risquait pas à de telles prouesses, de peur de se perdre complètement. Et pourtant elle en aurait apprit des choses.
Quelque part derrière elle, elle entendait des voix. Il était question d'un bal. Un sourire amusé passa vaguement sur le visage de la jeune femme. Les bals... quelque chose qui lui rappelait sa vie humaine. Elle se dit qu'elle ne moisirait pas très longtemps ici et y mettrait obligatoirement un pied.

Mais alors qu'elle songeait à ce bal, elle entendit les mots de Vanille. Se levant brutalement, serafina envoya balader les verres sales et vides qui trainaient sur la table devant elle. Ces derniers se fracassèrent au sol, envoyant des éclats dans une circonférence si large qu'on aurait pu croire que ce n'était pas le plat d'une main de femme qui les avait frappé, mais une puissante bourrasque. Serafina s'était penchée vers Vanille, et avait même saisi le col de sa chemise. Elle la serra avec une force réellement surhumaine, révélant par la même occasion ses profondes cicatrices noirâtres. Ses yeux semblaient être des trous sans fond, elle semblait réellement furieuse.


"Comment... oses... tu... parler... de lui" siffla-t-elle entre ses dents d'une voix hachée.

Elle était une princesse, elle était même leur reine et ces choses là pouvaient être pensées, mais ne jamais être évoquées. Si Serafina avait tenu Vanille par le bras et non le col, elle aurait sans doute enfoncé ses ongles dans sa chaire, tellement elle serrait fort. Elle la relâcha brutalement, frappant la table du poing.
Elle, elle avait le droit d'y songer. Elle, elle avaait le droit d'en parler si elle désirait. Mais personne, absolument personne n'avait le droit d'évoquer ces choses là sans son consentement. C'était une drame, c'était ce qui l'avait rendue folle. D'ailleurs, à voir sa réaction, on aurait dit que la folie l'habitait plus que jamais.

Elle tendit le doigt vers Vanille, l'air de vouloir dire quelque chose, mais se ravisa et la fusilla du regard. Finalement, après au moins une minute de silence, elle répondit.


"Tous les diables savent que je suis en vie. Alors je ne sais pas où tu as passé ces dernières années, stupide créature, mais j'ai été ramenée à la vie, malgré moi"

Quelque chose ne tournait pas rond... Cette histoire avait fait un tel scandale dans les enfers. Serafina n'était déjà pas la préférée des diablesses, mais avec ses actes et gestes stupides, elle avait fini par faire croire aux autres qu'elle était une vraie idiote. Un crétin de diable l'avait trouvé alors qu'elle avait déjà un pied dans l'au-delà lointain et son père avait usé de toute sa puissance pour la ramener. Elle était restée si longtemps en convalescence (plusieurs dizaines d'années) à dériver vers la mort, que pour beaucoup elle était morte. Mais elle avait fini par revenir, par un miracle qui ne pouvait que venir de la puissance de son père. Toutes ces choses étaient connues. Il était défendu d'en parler, mais elles étaient connues de tous. Alors comment cette femme pouvait-elle l'ignorer?
Ces questions se bousculaient dans l'esprit de Serafina, mais elle était affectée par sa propre réaction violente, et se trouvait incapable de reprendre le fil de ses pensées. Son regard se voila et elle regarda dans une autre direction, l'air absent.


"Je l'aimais, plus que tout. Mon coeur humain était offert sur un plateau et on l'a piétiné. Le corps peut survivre, mais mon âme, et j'en avais une, est morte à jamais"

Sa voix n'était qu'un faible murmure, adressé à personne, sinon elle-même. Comme si le temps d'un instant elle s'était replongée dans d'anciens souvenirs. Sa voix même était veloutée et éthérée, comme celle de l'Elisabeth d'autrefois.
Finalement son regard revint sur Vanille, et bougea lentement jusqu'à retrouver le Titouan endormi un peu plus loin. Elle se pencha de nouveau en avant, les yeux illuminés d'une étrange lueur. Mais le sourire n'était pas revenu sur ses lèvres.


"Je te conseille de rester loin de lui. Ce monde regorge de proies, choisies toi une autre"

Elle n'était pas de ces femmes possessives et jalouses, d'ailleurs elle ne pouvait prétendre à rien. Mais elle avait soudainement une méfiance énorme, et une rancune plus grande encore à l'égard de cette Vanille, qui sortait de nulle part pour la plonger dans des souvenirs atroces. Elle ne quitta pas la diablesse des yeux. Son souffle était redevenu plus calme, mais ses ongles étaient toujours enfoncés dans la chaire de ses paumes.

Vanille a écrit:
[align=justify]Dans la bouche de Vanille il n'y avait pas le mensonge mais les mensonges, car à Serafina tout en restant près de la vérité elle avait refourgué tout ce qui était faux et pouvait la disculpée d'etre georgie. Et il était heureux pour elle que la diablesse ne fouille pas dans sa tête parce que ca aurait été bien plus que sa fête et elle ne s'imaginait pas encore à quel point, mais elle allait l'apprendre très bientot. Cependant son intérêt se porta ailleurs, on entendait quelques voix plus hautes qui annoncaient un bal. Tout en remettant de l'ordre dans sa chevelure de miel Vanille observait plus attentivement la belle - ancienne - Elisabeth qui avait été son amante.

Alors elle l'avait aimé de passage, comme toujours, elle ne voulait pas s'accroché et simplement profité de la vie. Mais il fallait le dire Serafina - puisque tel était son nom - avait été la plus belle de toutes. et pas simplement physiquement, il était alors un jeune idiot mais ses actes là étaient irrémédiables et désormais il savait qu'il n'était plus possible d'en faire ne fusse que son amie si elle lui révélait la vérité. Et dans le contexte actuel elle la verrait comme une rivale à ses ordres. Aucun espoir n'était permis il en prenait conscience. C'était donc parfait et si elle allait au bal il ferait bien attention de s'en tenir loin.


"mais ..."

D'un seul coup elle se trouva soulevée par une force peu commune, prise au col avec des verres qui volaient autour d'elle. Prise dans ses reflexions elle n'avait pas vu la colère de la jeune femme arrivée. Et elle le comprenait très bien sauf que c'était elle, vanille maintenant qui jouait pour sa vie.

"parce que tu m'as posé la question, et alors ou tu veux que je te réponde la vérité ou tu ne veux rien savoir mais sache que je ne pouvais rpondre à ce que tu voulais savoir sans parler de lui"

Elle se dégagea d'un coup sec, geste automatique de jeune homme fier qui n'aime pas à se faire dire ce qu'il peut faire ou non. une fois cela fait elle prit conscience des marques sur les bras de Serafina, et de sa douleur, et de son desespoir - eventuellement temporaire - mais qu'il avait provoqué lui georgie et pour la première fois il se senti non pas coupable - ca c'était fait depuis longtemps - mais réellement peiné. Sa main douce se posa sur la joue de la jeune femme et le pouvoir apaisant que le diable luiavait donné s'échappa tranquillement de lui. tendrement il caressa la joue de la diablesse.

"je ne savais pas tout ça, j'étais en fuite je te l'ai dit , je suis parti pensant que tu étais réellement morte et depuis je vais de monde en monde en espérant qu'on ne remettra pas la main sur moi alors je ne suis pas sotte mais simplement ignorante"

Puis elle recula trop tentée de la prendre dans ses bras pour la consolée, dans ce cas elle était certaine que ses gestes, n'importe quoi, une petit chose l'aurait trahi. Ah il était dans de beaux draps d'avoir été si égoiste toute sa vie. Il se rassit sur une chaise tranquillement, sa beauté en ce moment était troublante et son regard profond ne quittait pas la diablesse.

"Au moins tu as eut une âme, ce que nous autres diablesses n'auront jamais , tu as connu ce qui nous est refusé, et si il ne te reste que des souvenirs nous n'en connaitrons nous même jamais la saveur"

Vanille mentait bien sur en tant qu'humaine et korrigane au départ elle possdaitt une âme que le diable ne lui avait pas retiré, mais sous cette enveloppe il avait faitensort qu'on ne la percoive pas, car c'est bien connu les créatures des enfers n'en ont pas. Mais soudain la diablesse lui intima de rester loin de Titouan - et ça on verrait bien - aussi Vanille haussa les épaules comme si peu lui importait et lacha

"d'accord il était à toi en premier je passe mon tour"

Mais elle avait bien l'intention si elle le croisait au détour d'un sentier seul et abandonné d'en profiter pleinement. Bien sur elle ne savait pas à qui ell e avait à faire.[/align]

Serafina a écrit:
Personne n'aurait pu voir venir la colère de Serafina, tout comme personne n'aurait pu prévoir qu'elle se retire aussi rapidement. C'était là un trait de son caractère, cette folie qui lui était propre et qui l'habitait. Elle pouvait la saisir à tout moment et pouvait se déchainer avec une violence rare et inouïe. Mais elle s'estompait parfois avec la même rapidité déroutante. De même, deviner la réaction de Serafina, si elle apprenait que Vanille était Georgie, était absolument impossible. Elle était persuadée de ne jamais le revoir. Il ne lui venait donc pas à l'esprit l'idée même qu'il pouvait être vivant, là en face d'elle, dans une autre enveloppe charnelle. Elle le croyait humain, il devait être mort depuis des siècles... ou des millénaires... Serafina ne savait plus. Elle avait du mal avec la notion du temps. le sien semblait filer à des vitesses différentes selon les moments. Certains instants lui semblaient terriblement longs tendis que d'autres années passaient tel un éclair.

Elle ne répondit, l'observant en silence de son regard noir comme du charbon, sans reflets, sans brillance. Elle ne s'était pas assise à nouveau, et demeurait debout, ses longs cheveux noirs frôlant ses joues au gré du vent qui s'engouffrait dans la salle quand la porte s'ouvrait. Elle avait posé ses mains sur la table et essayait de rassembler ses pensées. En vain. La main de Vanille sur sa joue la fit sursauter, car elle la tira de ses pensées. C'est seulement à cet instant que Serafina comprit à quel point Vanille était belle et attirante. De tout temps, elle n'avait jamais eu une véritable préférence. Les femmes étaient plus souvent ses victimes car elles étaient rapides à succomber. Avec les hommes le jeu était toujours plus serré. Même si Serafina sortait souvent gagnante de ces jeux là.


"En... fuite?"

Demanda-t-elle d'une voix plus faible, comme cherchant ses mots. Mais heureusement Vanille s'éloigna et Serafina secoua la tête en posant ses mains sur ses tempes, pour remettre un pseudo-ordre dans sa tête.

"De qui te caches-tu?"

La seule chose qui pouvait effrayer ou faire reculer les diables était leur Maître lui-même. Alors quelle règle Vanille avait-elle enfreint pour être en fuite? Et pourquoi Serafina n'était pas au courant? Elle assistait toujours à la punition des diables désobéissants. C'était d'un ennui... C'est vrai. Mais elle y assistait quand même. Et elle n'avait jamais entendu parler de Vanille avant d'entrer dans cette auberge.
Sa remarque la fit sourire, mais c'était bien un sourire moqueur qui étirait ses lèvres.


"Cesse de te moquer de moi. Depuis quand les diables courent-ils après une âme?"

C'était plutôt Serafina la faible dans l'histoire. méprisée de tous. Pas que ça lui posait un véritable problème, elle crachait sur tous ceux qui pensaient qu'elle ne méritait pas le titre de diablesse. Mais c'était bien connu, on ne l'aimait pas beaucoup.
Comme elle était debout, elle fit le tour de la table et se pencha au dessus de Vanille. Sa voix était enivrante même pour les diables, son parfum n'avait pas changé malgré les siècles. A quelques détails près, elle était toujours la même Elisabeth... Attrapant le menton de Vanille du bout des doigts, elle déposa un baiser sur ses lèvres. Pour les humains, ses baisers pouvaient se révéler venimeux et mortels si Serafina le décidait. Mais elle ne l'avait jamais essayé sur une diablesse. Se reculant légèrement, elle passa sa langue sur ses lèvres, pensivement. Puis elle sourit et murmura à l'oreille de Vanille :


"Mais bien sûr que tu me le laisses... Tu ne voudrais pas entrer dans ce jeu dangereux avec moi"

Vanille a écrit:
[align=justify]Ce n'était surement pas Vanille qui aurait pu le prévoir, Car elle n'avait connu Serafina que douce, gentille, amoureuse, avec du caractère bien entendu mais pas comme celui qu'elle découvrait là. Elle se rendait compte de l'immense gouffre qu'il y avait entre la femme de sa mémoire et celle qu'elle était devenu et elle avait contribué à la pousser dans ce gouffre. Mais il n'était pas évident de voir à quel point c'était encore vivace ou juste le fruit de souvenirs douloureux. Elle aurait été intrépide - et eelle pouvait l'être - elle aurait cherché à mieux comprendre, le problème était que par contre elle n'était pas suicidaire.

Elles était là face à face, Etalors que des compes auraient pus se réglés c'était l'ignorance qui domina parce que Vanille ferait en sorte quee jamais ce secret ne se sache - a moins d'une malheureuse révélation - et ce dont elle était certaine c'était bien que le diable préférait aussi cet état des choses pour sa fille. IL pouvait voir da la place ou il se trouvait, enfin elle, combien Serafina était sa fille préférée.

"Oui, j'ai aimé .... j'ai franchi les règles, en vous disant cela je me met à votre merci, je suis une bannie désormais, si on me trouve ... je suis morte, plus personne d'ailleurs ne se souvient de mon nom, ni ne le prononce"

Elle tendait le baton pour se faire battre, mais d'une certaine façon elle tablait sur le fait que serafina fut une rebelle. Et quand dans cette histoire qui avait tout d'un conte elle faisait face à une autre diablesse qui avaittout perdu pour avoir aimer.

"De ton père ... Des enfers"

Au pire elle la dénoncait, du coup Vanille comptait sur la "mansuétude" du père de Serafina qui entrerait dans son jeur pour nee pas dévoiler le complot. C'était prendre beaucoup de risques, mais elle était certaine que tout dire serait pire. En tout cas elle tenait bien le regard de Seraina, ne cillant pas un instant mais Vanille avait toujours eut de l'applomd.

"Depuis que j'ai aimé" se ccntenta t'elle de dire laconiquemnt.

le baiser de Serafina arrriva soudainement sans qu'elle s'y attendit, il fut troublant, lui rappelant d'anciens souvenirs qui faisaient partis des plus beaux. L'espace d'un instant on vit que Vanille éait troublée mais elle ser reprit vit ne laissant qu'une petite couleur rosée sur ses joues. Elle était protégé contre tout ce qui était mortel alors ce baiser ne lui laissar rien sauf une impression ennivrante.

"Non bien sur"[/align]

Serafina a écrit:
Serafina, qui était restée près de Vanille, écouta attentivement son histoire. ça nee collait pas. Rien ne collait dans cette histoire. Serafina n'était pas sotte. Elle était très au courant de tout ce qui se passait aux Enfers. Si une diablesse avait aimé quelqu'un et s'était mis dans une situation délicate, Serafina aurait été au courant. Or elle n'avait jamais entendu parler de cette diablesse, ne l'avait jamais vu non plus. Donc tout était curieux et étrange, et rien ne correspondait à des choses qu'elle aurait pu connaitre. Elle fronça légèrement les sourcils, mais n'alla pas chercher plus loin. Elle comprendrait plus tard. Elle avait tout le temps devant elle.

Mais Vanille l'arrêta elle-même dans ses pensées. Serafina se redressa brusquement, avec une moue surprise. Quelqu'un qui fuyait son père... Satan lui-même? Etait-ce possible? Il pouvait retrouver n'importe qui. Aller chercher quelqu'un n'importe où. Il avait même réussi à faire revenir Serafina d'entre les morts. Alors... Comment une petite créature comme celle qui était devant elle, avait-elle pu mettre en déroute son propre père. la moue de surprise laissa place à un étrange sourire un peu carnassier sur les lèvres de Serafina.

Elle mentait.

"C'est ce qu'on verra"

Elle n'allait surement pas cafter auprès de son père. Elle n'aimait pas tellement se retrouver dans les Enfers et préférait de loin vagabonder sur la terre ferme. Son père aimait sa présence mais Serafina n'aimait pas forcément sa présence à lui. Après toutes ces années, elle gardait peut-être au fond de son coeur un peu de rancune. Parce qu'il la traitait toujours comme une enfant.


"C'est ce qu'on verra" répéta-t-elle, "Parce que nous auront encore le plaisir de nous rencontrer."

Ce n'était pas une offre mais un ordre. Vanille pouvait ne pas y obéir, mais Serafina saurait la retrouver elle même. Elle avait un bon souvenir des gens, surtout lorsqu'elle était dans de grands moments de lucidité, comme c'était le cas à cet instant.

"Au plaisir de te revoir, Vanille"

Sur ces mots, la diablesse tourna le dos et s'enfonça plus loin dans le bar. Eloignée de quelques pas à peine, elle laissa son esprit vagabonder. Elle avait encore le goût de Vanille sur les lèvres et elle devait avouer qu'elle l'avait apprécié. Il y avait quelque chose de familier... Mais elle ne savait quoi. C'est pour cela qu'elle avait envie de la revoir. Elle n'aimait pas les diablesses, mais elle aimait bien Vanille.

C'est en réflechissant ainsi qu'elle se retrouva face à un Titouan endormi. Son regard perdu dans le vague de ses pensées s'attendrit. Le sommeil rendait les gens si vulnérables... Ils devenaient de délicieuses et inoffensives petites proies. C'est le moment que préféraient les créatures de la nuit... le moment où tous étaient dans les bras de Morphée.
Serafina demeura quelques secondes sans bouger. Elle n'avait pas pour habitude de rester longtemps auprès de mêmes personnes depuis que Georgie lui avait brisé le coeur. Elle trouvait que c'était stupide d'accorder trop d'importance aux gens. Mais Vanille lui avait lancé un défis. Si Serafina sortait d'ici seule, comme à l'habitude, elle aurait été certaine de ne plus jamais revoir ni Titouan, ni Vanille. Or c'était une idée qui lui déplaisait fortement. Elle avait envie de passer encore un peu de temps avec l'un et l'autre.
Elle se pencha en avant, calant les mèches de ses longs cheveux noirs et lisses derrière ses oreilles. Puis elle frôla de sa main la joue de Titouan.


"Quelle belle au bois dormant alors" murmura-t-elle avec un sourire. "Réveille-toi, je viens d'avoir une bonne idée"

Elle se laissa doucement tomber sur le banc sur lequel il s'était endormi, à côté de lui. Et comme il ne semblait pas réagir, elle le secoua plus vivement. Impatiente.

Titouan a écrit:
[align=justify]Il était vrai que Titouan s'était endormi et que le sommeil le prenant ainsi laissait voir de lui à quel point il était jeune car physiquement il semblait en effet avoir une vingtaine, peut - être un tout petit peu plus mais en réalité il n'était arrivé sur twotf que depuis trois ans. Et avant de se piégé de la sorte en tentant de remonter le passé il n'avait alors qu'un an de vie. Et dans son sommeil il redevenait cet enfant au visage un peu angéligue qui avait une séduction un peu différente que quand il était éveillé. Ainsi il n'avait pas suivit ce qui avait pu se passer entre Vanille et Serafina mais s'il avait ouvert les yeux et découvert qu'elles étaient parties ensemble et bien il aurait prit ses cliques et ses claques et aurait continué son chemin. N'était il pas mieux de se séparer avant de se déchirer ou de ressentir quoi que ce soit. Bref il n'aurait ressenti aucune amertume car ce n'était pas son genre.

Un chatouilli léger qui parcourait sa joue le réveilla tout doucement et ses paupières se relevèrent laissant voir des iris noires avec quelques éclats dorés embrumés par le sommeil. il distingua le visage de serafina et ne se rappelant pas d'elle directement il cru rêver et murmura

"un ange"

Mais les souvenirs lui revinrent aussitot et il se redressa en se frottant les yeux, s'étira ensuite puis secoua la tête avec vigueur pour bien remettre ses idées en place. Si Titouan pouvait avoir l'air si jeune et innocent par moment c'est qu'il l'était en parti - en opposé à serafina - mais il n'était pas malgré tout une proie facile; ou alors beaucoup moins facile qu'il ne pouvait y sembler. Il fit un grand sourire très inhabituel à la jeune diablesse - car complétement désarmant du au fait de son réveil si proche - , radieux et complétement sincère. Il était très heureux de la revoir et il ne le cachait pas et d'ailleurs faire semblant n'était pas son genre.

"Belle au bois dormant ? ais-je donc dormi aussi longtemps que cent ans?"

Malgré son profond sommeil il avait bien entendu les mots que la jeune fille avait prononcés. Malgré le fait qu'il n'eut pas bougé et qu'elle ait fait preuve d'impatience par la suite pour qu'il bouge plus vite. Le fait était que Titouan dormait peu et quand ca arrivait souvent cela provoquait des changements en lui - aussi bien mineurs que majeurs - du coup sortir de ses rêves lui prenait un peu de temps.

"Une bonne idée ? quelle bonne idée" questionna t'il curieux.[/align]

Serafina a écrit:
Serafina était tout sauf un ange. Elle était même leur parfaite antithèse. Une diablesse au coeur humain, et à l'esprit complètement dérangé. Mais son apparence, peut-être, avait quelque chose de proche avec les anges. Ses cheveux lisses formaient un rideau noir et brillant autour de son visage de porcelaine, aux lèvres bien remplies, et aux traits finement ciselés. Après tout les diables et les démons, d'après les très anciennes légendes, n'étaient rien d'autre que des anges égarés. Des anges qui se seraient détournés de leur chemin. Des anges qui avaient choisi d'eux-mêmes une autre voie.
On pouvait difficilement considérer qu'aux côtés de Serafina se trouvait le paradis. Elle contaminait le monde de sa folie et de ses pensées anarchiques. Lorsqu'elle s'approchait de choses vivantes, ces dernières fanaient et perdaient de leur éclat. Car rien ne pouvait avoir plus d'éclat que la fille la plus sombre, la plus ténébreuse et la plus égarée.


"Pas exactement" murmura-t-elle.

Ses lèvres s'étaient élargies en un sourire carnassier, pas réellement rassurant.
Elle avait déjà oublié ce qu'elle faisait dans cette auberge de passage. Sa discussion avec Vanille restait dans un coin éloigné de son esprit, mais toutes ses pensées étaient ailleurs. Elle avait longtemps erré dans ce monde, mais n'avait croisé que très peu de personnes. Elle bouillonnait d'impatience à l'idée de se retrouver dans un endroit où se concentrait une grande partie de la population de ce monde. Un endroit qui regorgerait de proies, un endroit qui lui permettrait de mieux comprendre ce monde, dont les rouages ne cessaient de lui échapper pour l'instant.


"Non. Mais bien assez longtemps à mon goût toute fois. Je suis fatiguée de rester ici, et je suis rassasiée à présent." Elle jeta un coup d'oeil aux verres qui trainaient sur le banc, aux côtés de Titouan. Il était parti lui chercher à boire, mais n'était pas revenu. Et elle, plongée dans sa conversation avec la séduisante diablesse, n'y avait pas prêté attention. "Et toi aussi, à ce que je remarque. Alors partons d'ici"

Partons avant que Vanille ne se mêle de leurs histoires. Elle voulait chasser les souvenirs sombres et douloureux que la diablesse avait insufflé dans son esprit, tout en parlant. Elle avait remué un couteau empoisonné dans la plaie béante que formait le coeur de Serafina. Elle avait remué sans scrupules. Pour cela, Serafina la haissait de tout son être. Mais en même temps elle était aussi attirée par cette femme, qui mentait si effrontément. A plusieurs reprises, Serafina avait deviné et senti le mensonge dans sa bouche. Mais jamais Vanille ne l'avoua. Ce qui amenait Serafina à penser qu'une nouvelle conversation serait utile. Mais pas tout de suite.

"Tu verras, c'est une surprise"

Elle attrapa Titouan par la main, en éclatant de rire. Elle ne voulait pas attendre, elle voulait s'enfuir en courant. Le tirant de son banc, elle se fichait bien de ne pas lui laisser le temps de se réveiller. Bien au contraire, elle le tira derrière elle, avec un grand sourire aux lèvres, jusqu'à la sortie du Quai d'Argent.

"Allons y" murmura-t-elle en refermant la porte derrière Titouan et elle.

[ Arrow La suite au bal ]

Vanille a écrit:
[align=justify]"On verra"

*On verra* avait -elle pensé en écho aux répétitions de Serafina

Puis

"On verra" répondit elle tardivement à l'invitation pour une prochaine rencontre que lui avait fait cette dernière. D'ailleurs ce n'était pas une invitation mais un ordre car il était évident qu'elle n'avait pas cru à un seul de ses mensonges. un verre de whisky trainait sur la table d'a coté qu'elle vida d'un coup. Ca faisait du bien. Vanille était troublé, mais elle ne savait pas pourquoi, la rencontre, l'affrontement, le baiser ... un peu tout à la fois. Et une prochaine rencontre serait très très très très mauvaise pour elle. En tant que diablesse cette fille du diable provoquait bien trop de chose en elle. Il fallait qu'elle sorte vite et mette le plus de distance possible entre elle et cette dernière. Vanille n'avait pas envie de sonder les profondeurs de son âme, de ses sentiments et de sa culpabilité car elle avait bien trop à faire à récolter toutes ses âme pour le père de Serafina. Qu'il la délivre de sa malédiction, qu'il s'en aille loin de ce monde et de tous les autres ou cette dernière pourrait être, qu'il respire enfin, et qu'il se fasse une nouvelle vie. Georgie voulait en finir de toute cette merde mais il ne pourrait pas tant que vanille n'aurait pas atteint son but et cette dernière sentait qu'elle allait abattre une quantité de travail infernale. Elle arrangea ses cheveux, regarda autour d'elle, pfff que du menu fretin et se décida à aller à la pêche dans un autre endroit sortant de celui -ci aussi silencieuse qu'un fantôme.

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