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 Le Triskel

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Morganne
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Morganne


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MessageSujet: Le Triskel   Le Triskel EmptyLun 22 Fév - 19:43

Irfane a écrit:
Ce sont trois escaliers de fer forgé, disposés en triangle, et montent en spirale. L'un est enraciné dans le fleuve, le second dans la terre et le dernier débute dans un nuage de fumée. Ils se rejoignent en un belvédère large. Sur le sol est dessiné un triskèle (une spirale triple) et en son centre danse une flamme éternelle.
Tous les sorts lancés ici voient leur puissance triplée, mais à la seule condition que le rituel ou la formule utilisée comporte une référence au "3" ou au triple, à une trinité ou un rythme ternaire.
Bien sûr si vous arrivez à utiliser le "9" ou même le "27" ce sera encore + puissant...
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Morganne
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MessageSujet: Re: Le Triskel   Le Triskel EmptyLun 22 Fév - 19:44

Soraya a écrit:
Soraya avait quitté l’énervant Steven, autant elle aimait son moulin, autant lui l’insupportait au fond. Il ne lui avait pas paru accessible ce qui en même temps la réjouissait, lui donnait envie de vomir. Mais surtout il n’avait eu rien de plus à lui offrir que de la vulgaire bière, sous-alcool pour elle, ce qui faisait de lui à ses yeux un sous homme. Elle l’avait donc quitté sans réel regret, sachant déjà qu’elle s’aventurerait de nouveau du côté de « son » moulin, elle en avait réellement rien à faire de qui possédait le titre de propriété et de quel nom y était inscrit. Pour elle il lui revenait elle en était à chaque seconde qui passé un peu plus sure. Elle n’était pas une de ces frêles filles qu’elle avait rencontré au long des routes.

Elle avait marché vers les jardins de Cristal, elle avait vu une tenture blanche dans laquelle on s’affairait à ranger à effacer toutes traces de ce bal, de cet élément, de la joie ou des peines qui avaient être vécu en ces lieux. Elle voyait encore du monde, des hommes, des femmes. Personne qu’elle aurait pu connaitre, qui aurait pu l’aider dans sa recherche. Elle vit un homme seul puis avec une femme dont le tempérament lui rappelait celle qu’elle pouvait être de temps à autre. Elle s’éloigna de nouveau gardant l’image d’Hystéria et de l’homme dans la tête, se rappelant chaque mot prononcé par élémental. Elle se prit à penser qu’elle n’était pas seule que d’autre comme elle vivait dans d’autre monde qu’elle ne connaissait surement pas et qu’elle connaitrait surement jamais. Ses yeux s’ouvrirent, elle songea comme jamais ils ne s’étaient ouverts avec autant d’intensité. Elle voyait plus loin que son monde, sa maison, Romuald mais au fond elle voulait que ses yeux, que son esprit, son cœur se referme, elle souffrait de comprendre tout cela même si ces choses étaient bien infime dans l’univers.

Elle arriva bien vite près du Triskel dans Carlotta sud, à ce moment précis elle releva les yeux, elle vit ainsi trois escaliers, elle ne pouvait prendre celui qui était enraciné dans l’eau une bizarre et idiote répulsion dû à sa nature de salamandre, élémental de feu, c’était dans ces moments là qu’elle détestait ne pas être humaine. Elle tourna la tête et aperçut celui qui commençait dans un nuage de fumé avant de porter son regard sur celui qui était profondément ancré dans la terre, c’est ce qu’elle était ancré les pieds dans la terre et la tête dans la fumée, même si ses yeux eux arrivaient à présent à voir certaines choses au-delà. Elle posa ses yeux alternativement sur l’un et sur l’autre avant de définitivement les poser sur celui ancré dans la terre, elle marcha dans sa direction avant d’enfin en monter les marches. Elle arriva ainsi en haut regardant le sol où elle vit le Triskel sur le sol, elle s’agenouilla et du doigt en retraça les contours comme un enfant qui ferait des formes avec ceux-ci sur sa table ou dans ses pensées. Elle s’approcha de la flamme et sentit comme si elle venait résonner en elle, elle ferma ainsi les yeux restant tranquillement sur place sans bouger sans respirer presque. Elle se releva et regarda au loin, aussi loin qu’elle pu. Mais elle ne voyait rien, elle ne voyait pas son monde aussi loin qu’elle pu chercher à voir.


Moebius a écrit:
Moebius s'était rapidement envolé du bal des jardins de Cristal. Etait-il si insignifiant au point de ne pas retenir l'attention de son interlocuteur?
Oh, il fallait bien le dire, il était dans un état lamentable. Non qu'il soit négligé, puisqu'il était parfaitement habillé, rasé de près, et coiffé - ce qui était suffisamment rare pour être signalé. Et a priori, il ne réitérerait pas l'expérience de s'apprêter de si tôt. Il avait vu avec fracas que ça ne l'avait pas vraiment aidé, donc autant rester naturellement débraillé, si c'était de toutes manières pour se faire jeter comme une vieille chaussette.
Il avait jeté un regard en arrière rapide à Hystéria, qui semblait vaquer à d'autres occupations, et jeta un œil en l'air vers la demeure de Serleena. Comment avait-elle pu aussi mal le traiter? Il avait certes un comportement déroutant, mais une simple remarque aurait suffi à lui faire comprendre qu'il dépassait une limite qu'il ne connaissait pas.
Déployant ses magnifiques ailes, d'un blanc qui ne lui correspondait pas exactement, il se laissa planer sans vraiment regarder où il allait. Avait-il besoin, envie d'aller quelque part? Il n'en avait strictement aucune idée. Survolant jusqu'à des régions qu'il ne connaissais pas - et qu'il n'avait pas forcément envie de connaître - il finit par survoler Carlotta Sud. Il n'avait quasiment jamais mis les pieds dans cette partie de la ville, si ce n'était parce qu'il s'était trop éloigné du Nord.
Carlotta Nord, oui, il s'y était rendu souvent. Très souvent. Non seulement parce que c'était là qu'il trouvait les informations dont il avait parfois besoin, mais aussi parce que sa meilleure amie y vivait autrefois. Elle était malheureusement partie bien trop tôt, et malgré le calme lugubre du dôme de Carlotta, son ancienne demeure, il s'y rendait encore parfois, juste pour s'allonger dans un de ses fauteuils, et essayer de capter ce qui restait de son amie en ces lieux.
Alors qu'il se réveillait un peu d'un rêve éveillé, il sentit qu'il se laissait tomber, comme si quelque chose l'attirait. Quand il se retourna, il vit qu'il avait tout juste assez de temps pour se préparer à un atterrissage mouvementé. Arrêté à quelques centimètres seulement d'une puissante flamme, il avait eu chaud. Et la chaleur dégagée était telle qu'il avait encore très chaud. Il se laissa tomber en arrière, et remarqua alors enfin qu'il n'était pas seul, puisqu'il manqua tomber sur l'inconnue.
Il se rattrapa in extremis, et se retourna, un peu étonné, vers celle qui semblait être profondément concentrée. Il baissa la tête vers elle.


"Désolé, je ne vous avais pas vue. C'est incroyable, à chaque fois que je tombe sur un lieu supposé désert, il y a déjà quelqu'un !"

Il avait dit ça avec un grand sourire, et l'inconnue ne pouvait pas se méprendre sur le sens de cette remarque. Il s'assit à côté d'elle, et essaya de comprendre ce qu'elle faisait ici. Pour être plus exact, il entreprit de le faire, mais poser la question lui semblait bien plus judicieux.

"Alors, que faites-vous dans un tel endroit?"


Soraya a écrit:
Soraya cherchait toujours son monde du regard mais rien n’y faisait, elle ne pouvait le voir, elle maudissait le chaman et ses énigmes qui l’avait amené ici. Elle sentit des larmes coulaient le long de ses joues aux couleurs chaudes et douces, cette peau brunie où les lumières orangées et rougeoyantes des flammes se reflétaient, donnant l’impression de vouloir imprimer sa peau. Elle essuya ses larmes hâtivement avant de sentir et surtout de voir un homme, l’homme qui avait parlé avec celle qui était un être de feu comme elle. Il était presque tombait sur elle. Dans sa tête des mots d’une grande douceur était prononcé dans sa tête en flot constant. Elle eut alors un regard qui se fit presque noir ou du rouge et de l’orange se mêlait en tourbillonnant. Lorsqu’il lui parla elle se releva brusquement et s’éloigna du centre du triskel de cette flamme qui l’avait tant hypnotisé quelques secondes plus tôt. Elle l’avait cependant écouté et elle lui répondit presque souriante.

« Alors nous sommes deux. Je pensais être arrivé dans un endroit où je pourrais être tranquille qui était abandonné mais non encore une fois je tombe sur un homme... »

Elle avait accentué sur ce mot « homme » il était comme un reproche, au fond cela aurait été une femme les choses n’aurait pas été totalement différente, il fallait toujours quelqu’un pour penser à venir ou à s’approprier comme Steven l’endroit où elle désirait s’installer ou juste passer. Il semblait sombre alors elle ne chercha pas plus loin, elle ne chercha pas dans sa tête comment elle pourrait le séduire et l’utiliser, rien que son visage triste même avec ce sourire ne lui donnait pas envie, le goût de l’attirer dans un des pièges qu’elle avait jusque là si habilement et si souvent utilisé. Elle en connaissait ainsi toutes les facettes et surtout toutes les faiblesses. Mais là, la plus grande faiblesse qu’elle pourrait lui trouver s’avérer son envie de se servir de lui, de le torturer, de jouer avec lui juste pour une nuit, un peu de bon temps, elle ne s’en sentait pas capable. Elle l’écouta. Elle trouvait sa question judicieuse mais ne savait pas vraiment quoi répondre, par quoi commencer. Alors elle se décida à dire la chose la plus évidente.

« Je cherchais le silence pour la réflexion. »

Elle ne lui posa pas la question mais s’attendait à la réciprocité que lui-même réponde à sa propre question, elle tapota de ses longs ongles sales où on pouvait voir de la poussière d’un marron terre sur ses cuisses fermes. Elle ajouta alors à l’attention de l’ange.

« On va peut-être enfin dire nos prénoms, le mien Soraya et le votre ? »

Elle se tue quelques et se décida à clarifier un point : « Je vous ai en aucun cas pardonnez pour avoir failli m’écraser mais le temps semble bien faire les choses alors j’accepte de vous parler. »


Moebius a écrit:
Si Moebius avait le don de trouver des gens aux endroits où il s'y attendait le moins, il avait aussi visiblement le don de trouver les gens qu'il énerverait au premier regard. Et malgré son talent indéniable du sourire rassurant, il savait qu'il n'y avait pas grand chose qu'il pouvait faire pour remédier à cet état de fait. Comme il était encore un peu hébété de sa chute, il passa sa main à travers la flamme qui trônait au centre du Triskel. Comme il aurait dû s'y attendre, il se brûla. Il regrettait amèrement le temps où lui aussi maîtrisait parfaitement le feu.... Cela dit, la brûlure sur sa main disparût aussi rapidement qu'elle était apparue, en ne lui laissant que le souvenir de la blessure.
A la manière dont elle avait prononcé le mot "homme", il comprit qu'il était plus condamné à cause de son genre qu'à cause de sa propre personne. Il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, s'il avait réagi de manière violente, il aurait aussi pu détester le genre féminin dans l'immédiat, vu les revers qu'il avait subi récemment. Heureusement, il n'était pas du genre à condamner l'intégralité des semblables de ceux qui l'avaient déçu. Et il devina que l'inconnue, malgré son accueil tout sauf chaleureux, ne mangeait pas non plus vraiment de ce pain-là.
Et puis il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir de ne pas l'accueillir les bras ouverts, elle était en méditation, et il l'avait interrompue bruyamment. Lui aurait été au minimum grognon si on lui avait fait la même chose. Ainsi il décida d'adopter une attitude humble.


"Aïe" dit-il en grimaçant "Désolé de vous avoir interrompue, je sais à quel point c'est désagréable, j'aime aussi pouvoir me retrouver seul pour réfléchir."

Malgré sa réticence à le laisser approcher, Soraya - comme elle venait de le lui apprendre - se résout finalement à le laisser la déranger, ce qui le ravit. Pour ne pas la faire poireauter, il décida enfin de se présenter.

"Enchanté Soraya, je m'appelle Moebius"

Il se fendit d'une très légère révérence. Pas du genre ridicule au point de manquer de toucher le sol, mais un signe qu'il la respectait, et éviterait de la déranger outre mesure.

"Je vous remercie de me laisser m'immiscer dans votre havre de paix. J'aurais moi aussi bien besoin d'un coin de calme en ce moment."

Il se retourna vers Soraya, et tenta de lui adresser un sourire convaincant.

"Voulez-vous partager ce que vous avez sur le cœur?"
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