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 Psychose House - chez Mad Hatter -

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Serleena

Serleena


Messages : 372
Date d'inscription : 25/08/2009
Age : 35

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MessageSujet: Psychose House - chez Mad Hatter -   Psychose House - chez Mad Hatter - EmptyLun 22 Fév - 13:40

[align=justify]Le grand échiquier, qui appartient à Mad Hatter, se trouve être un lieu clos qui donne une impression de grande liberté. Cet immense lieu qu'il a un jour partagé avec Alice pour avoir cette possibilité de faire une perpétuelle partie d'échec contient le coin personnel du Chapelier fou et ceux qui sont cinéphiles auraient l'étonnante surprise de découvrir au milieu d'une herbe verte et d'une soleil brillant "Psychose House". Clin d'oeil à Hitchock - un homme si particulier qui en son temps fréquentait Wonderland - qui a tourné son fameux film "Psychose" en ces lieux. La maison que l'on visite sur terre n'en est qu'une pale reconstitution.

D'ailleurs il serait inutile de tenter de décrire cette Maison légèrement biscornue et si troublante par son aspect. Au dessus de ce qu'on appellerait une "petite" colline, après avoir monté des marches épuisantes se trouve les "lieux" personnels de Mad Hatter. Et personne n'y rentre à moins d'être convié...

Une fois à l'intérieur .... ce sera votre découverte.


Psychose House - chez Mad Hatter - Medium_Psychose
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Serleena

Serleena


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MessageSujet: Re: Psychose House - chez Mad Hatter -   Psychose House - chez Mad Hatter - EmptyLun 22 Fév - 13:42

Mad hatter a écrit:

[align=justify]Mad après s'être émancipé de son père et avoir rejoint le chat, le lièvre et le lapin avait vécu bien des histoires hautes en couleur. Longtemps il s'était laissé porté au gré des aventures rencontrant bien des personnes hors du commun, à l'intérieur et l'extérieur de Wonderland. Et bien qu'il fit un quatuor parfait avec les autres larrons il se senti un jour une âme de solitaire et parti à la recherche de l'endroit qui ne serait qu'à lui. Ainsi créa t'il plus ou moins en emportant avec lui quelques bribes de vérité le jeu d'échec. Et ce dernier engloba le salon de thé qui fut sa première demeure de coeur. Quelques endroits furent englobés dans sa création par erreur, par envie ou même par demande de leur propriétaire - par exemple Caterpillar ( dit aussi la chenille ) -, et ainsi fut fait. Ce qui était à lui était aussi aux autres, ceux qui y vivaient même si aussi silencieux qu'il fut il en restait le maître.

Malgré tout il ne se considérait pas comme telle mais plutôt comme un hôte qui jouait avec ses invités, tout en continuant à à se rendre aux rendez vous du salon de thé ou il retrouvait le plus souvent qu'il pu ceux qu'ils considéraient comme sa famille. Il n'avait plus aucune nouvelle de sa vraie famille et il en pensait pas qu'il fut utile d'en donner. Il avait un esprit étrange, sa famille restant sacrée, il l'avait pourtant rayé à jamais de sa vie. Pour il n'était important que le chat, le lièvre et le lapin. Et .... Alice. Peu importait qu'elle fut la vraie, la fausse ou la double .... car il y avait plusieurs Alice mais celle qui comptait c'était la jeune fille à qui il avait donné un double de la clef. La clef du jeu d'échec .... ce qui la rendait elle aussi maîtresse de l'endroit .... disons qu'ils étaient colocataires.

Il lui avait donc donné la clef, pour des raisons que personne ne pourrait jamais expliquées, ni lui. Mais il n'était pas dans la nature de Mad de s'expliquer ou de justifier aucun de ses actes. Il avait envie, il faisait et c'était très suffisant pour les autres. Après si il se justifiait lui même ça restait en dehors de toute oreille humaine ou inhumaine. D'ailleurs Alice avait très peu utilisté cette clef et même on pourrait dire jamais car elle était occupée à maintes choses qui lui demeuraient inconnues et au sujet desquelles il ne posait aucune question. Elle avait d'ailleurs complétement disparue depuis que la malédiction de wizardend avait été rompu. Il aurait pu lui-même d'ailleurs se rendre dans twotf mais il ne l'avait pas fait. Un jour peut-être ...


En attendant il était resté auprès de ses hôtes qui pas plus que lui ne s'était précipités au dehors, à la différence de certains autres wonderlandais. eux plus vieux, plus sages, presque des légendes attendaient leur moment.

Il était donc revenu chez lui, et même si tout le jeu était à lui, c'était exactement ici que commençait son "chez" lui. ici que n'entrait que les amis et il ne s'en comptait que trois, plus la chenille. Jusqu'alors personne d'autre n'y était entré et n'y avait été convié mais il n'était pas contre le faire à propos certaines personnes, simplement elles ne s'étaient jamais présentées jusque là. Aujourd'hui, le temps était chaud, et la brise rafraîchissante, il avait été retardé par certaines affaires et n'avait su se rendre au salon de thé. aussi s'assit sur la première marche de l'escalier tout en haut de la montée. Tranquille, il avait un livre dans les mains, un viel exemplaire d'"american gods" de Neil gailman qu'il avait ouvert et lisait avec passion. en dehors du monde, de wonderland, son esprit voyageait ....[/align]

Alice a écrit:

Alice était entrée subrepticement dans Wonderland comme un lapin entre dans son terrier. Pour beaucoup, parvenir à l'échiquier du Chapelier était une véritable épopée; pour elle, ce n'était qu'une formalité. La mer de larmes était issue de ses propres larmes - enfin, celles de sa jumelle, mais c'était du pareil au même. Et puis elle avait les clés, confiées par le Chapelier depuis bien longtemps mais dont elle se servait rarement - notamment parce qu'elle avait quitté Wonderland pour la première fois il y avait de ça quelque temps, au moment où le bal d'été commençait... Et elle n'aurait pas été forcée d'en sortir si l'autre petite sotte n'était pas arrivée tout chambouler dans sa vie et lui casser les pieds. Car Alice était assez casanière, avant que la tête blonde ne vienne s'immiscer dans sa charmante vie rythmée de tasses de thés et de passionnantes conversations avec ses amis.
Elle rentrait donc enfin, encore passablement furieuse de sa décevante rencontre avec le maître des Enfers. Elle gravit les quelques marches qui la séparaient du perron de la maison de son ami où elle le vit, lisant avec concentration. Il ne semblait pas l'avoir entendu tant il était absorbé, et elle le rejoignit avant de s'asseoir à ses côtés, lissant les plis de sa robe tout en étendant ses jambes sur les marches, les yeux fermés, le visage tourné vers le ciel.
Elle soupira avec force pour se signaler, et croisant les jambes, murmura d'un ton las, les yeux toujours clos:

"Mon ami, si vous saviez... rien ne vaut le confort de votre demeure; les gens là-dehors sont bien fâcheux..."

C'était un euphémisme bien sûr, mis à part le serpent à plume elle n'avait rencontré que des gens bizarres ou désagréables, mais en face de son compagnon, elle choisissait avec soin ses mots pour ne pas offenser sa culture. Et puis elle aimait bien s'exprimer ainsi avec lui; ça collait bien au côté un peu collet-monté des salons de thé qu'elle prisait tant. Non, rien ne valait des amis et un bon thé. Un bon livre, aussi.
Elle ne savait même plus si le Chapelier savait ou non tout ce qui l'avait amené au-dehors: il avait certes déjà croisé sa jumelle blonde, mais elle ne lui avait pas fait part du détail, non pas qu'elle eut rien à lui cacher, mais elle considérait sa jumelle trop peu digne d'intérêt pour en parler. Elle était la seule, vraie Alice et n'était pas sûre qu'il aurait compris qu'elle veuille se débarrasser de l'autre non plus. Mais tant qu'il ne lui poserait pas de questions, elle n'en parlerait pas.
Puis, elle se redressa pour fixer en biais le titre du livre qu'il lisait, sourit et l'interrogea:

"Est-ce que c'est un bon livre?"

Elle le regardait d'un air rieur, encore resplendissante de sa récente rencontre avec Aether, et semblait lui demander, à sa façon toute particulière, comment il allait et quelles étaient les nouvelles.
Elle était si contente d'être de retour! Inspirant profondément pour se rappeler à quel point elle se sentait bien, chez elle, ici, et nulle-part ailleurs, elle laissa le sourire flotter sur ses lèvres d'un air rêveur, sans rien dire. Elle ne s'était pas jetée sur Mad Hatter pour le serrer dans ses bras, et conservait les convenances qui étaient de mises, mais elle n'en pensait pas moins.

Mad Hatter a écrit:

[align=justify]Mad avait entendu arrivé Alice, ou il l'avait deviné, mais il n'en avait rien montré. Ce n'était pas qu'il soit indifférent ou aima jouer un rôle mais plutôt il ne savait pas encore l'attitude à prendre envers elle. Mad n'était pourtant pas un indécis, mais sa vie était si .... étonnante ou différente de la plupart des gens. Et même il était à lui tout seul un paradoxe de Wonderland. Ainsi il n'avait pas vraiment idée des relations humaines, il savait que son père et sa mère c'était aimé mais le tableau qu'il avait de leur vie était noir et plaisait pas à notre chapelier. Ce n'était pas pour autant qu'il imagina une vie idyllique dans un parterre de fleur multicolore avec des enfants se tenant la main et chantant "A la claire fontaine". Non il n'avait tout simplement pas idée de ce qui pouvait l'attendre si il s'engageait envers Alice de quelques façon que ce soit. Il n'avait pas peur non plus, rien ne faisait peur au jeune homme, car n'avait-il pas résisté à des années de tortures ? sans jamais cédé ?. C'était vrai aussi qu'il n'y avait rien à céder mais ça l'avait endurci et du coup il ne craignait pas grand chose.

"Mais la compagnie de ces affreuses personnes vous a cependant rendu rayonnante"

Il avait dit cela, mais il n'avait pourtant pas levé le nez de son livre, il ne l'avait même pas regardé. Mais qui savait ce que savait exactement distingué des autres Le chapelier. Il avait une compréhension du monde et des autres si particulière et relative à lui même qui même si il avait souhaité en donner la clef peu de gens y aurait vu un langage clair et compréhensible. Et si il était heureux de voir Alice - et il l'était - Il n'y avait rien qui en montra un seul signe. Et d'ailleurs après avoir prononcé sa phrase il resta une ou deux minutes silencieux avant de brusquement fermé son livre tout en regardant vers l'horizon.

"j'ai l'impression que nous avons perdu le loir" fut sa première remarque.

Il avait pourtant bien entendu la question d'Alice et elle faisait son chemin dans les méandres étranges de son cerveau. Son amie faisait parti de leur petit cercle et il pensait important de l'avertir que l'un des leurs ne montrait plus le bout du nez depuis un petit moment. Peu après le départ de cette dernière d'ailleurs mais il ne le précisa pas. Il fallait suivre le chapelier dans sa logique, il donnait trop ou pas assez de renseignement et il pouvait être ou très silencieux ou bavard comme un pie. tout dépendait de l'instant. Finalement il consenti à se lever tendant une main à Alice pour qu'elle fit de même.

"Ma chère c'est une bonne surprise de vous voir, ne préféreriez vous pas venir à l'intérieur ou vous me donneriez des nouvelles de vos aventures autour d'une tasse de thé ..."

Il n'avait pas envie de partager ses retrouvailles avec la jeune femme, voilà une chose dont il était certain et cela impliquait donc un tête à tête. Ce que n'aimait pas forcément Mad, de plus ... il l'invitait - de façon obscure - à pénétrer chez lui et ce serait bien la première fosi qu'une présence féminine viendrait délogé tous les esprits frappeurs et moqueurs de l'étrange demeure. mais soit ... Il tentait le coup.

"Et puis oui c'est une très bonne lecture"[/align]

Alice a écrit:

Le Chapelier n'était pas une personne que l'on pouvait qualifier de façon simpliste de "mauvaise" personne. Il était donc difficile de comprendre pourquoi Alice s'était entichée de lui, et surtout, pour quelle mystérieuse raison, à ses côtés, elle était toujours rayonnante. Pas de cette même beauté dangereuse et foudroyante que pouvait appeler le Maître des Enfers quand elle avait été en sa présence, ou n'importe quel être sombre et cruel; c'était bien plus subtil, à peine visible, et pourtant quelque chose autour d'elle émettait un permanent rayonnement diffus qui la rendait charmante.
Elle ne savait pas bien ce que Mad pensait d'elle, mais elle se plaisait en sa compagnie, et comme il ne l'avait jamais repoussée, elle aimait y rester. De toute façon, elle était rarement grave ou sérieuse et prenait toujours les choses à la légère, aussi ne se posait-elle pas vraiment de questions sur eux deux, au delà de la simple certitude que sa compagnie lui était plaisante et agréable.
A sa remarque, elle répondit par un sourire éblouissant, ce qui semblait être une petite courbette (petite manie qu'elle avait souvent) et ajouta:

"Je vous remercie, cher ami."

Alice n'avait même pas fait attention au fait qu'il n'avait pas encore levé les yeux sur elle - il faut aussi rappeler qu'elle même était Wonderlandaise de pure souche et que souvent, ce qui aurait pu choquer, étonner, surprendre ou laisser perplexe bien des gens ne lui faisait aucun effet.
Elle le laissa donc lire pendant quelques minutes en silence; le temps qu'il lui faudrait pour, s'il y consentait, revenir à elle. Ce qu'il fit après avoir refermé le livre dans un bruit sec tout en faisant un commentaire si hors contexte que seule Alice pouvait comprendre immédiatement de quoi il s'agissait.
Elle écarquilla légèrement les yeux et s'écria aussitôt:

"C'est bien vrai? Si soudainement? Avez vous tenté de le retrouver?"

Troublée, elle le regarda d'un air surpris, car comme elle auparavant, le petit cercle d'habitués qu'ils constituaient étaient casaniers et routiniers, et ne mettaient pas le nez dehors, habituellement.
Elle fronça les sourcils, finissant par déclarer, sans attendre de réponses:

"J'espère qu'il ne lui est rien arrivé."

Elle saisit la main que le Chapelier lui tendit pour l'aider à se relever, épousseta une fois de plus sa robe une fois debout, tout en répondant:

"Avec plaisir."

Alors qu'elle même avait oublié sa question, bien que férue de littérature, et s'apprêtait à le suivre à l'intérieur, le Chapelier lui répondit laconiquement, et, de la même façon, elle conclut:

"Il faudra que je le lise, alors."
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