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  La tente de l'été et ses retardataires...

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AuteurMessage
Azzah-Damara




Messages : 95
Date d'inscription : 24/08/2009

 La tente de l'été et ses retardataires... Empty
MessageSujet: La tente de l'été et ses retardataires...    La tente de l'été et ses retardataires... EmptyJeu 20 Mar - 12:10

Andromède a écrit:
Près du château où habite désormais la nymphe Deliah se dresse désormais un joli chapiteau. L'intérieur y est clair, on y trouve un buffet dans un coin constamment alimenté par les nymphes et leurs amis ainsi que des boissons. Vous trouverez des tables et des chaises où vous assoir, boire, manger et converser. Un orchestre se trouve sur une estrade, il joue en continu mais bien entendu les musiciens se relaient pour être toujours frais dispos, et entraînants. Vous pouvez faire des demandes spéciales pour des musiques que vous souhaiteriez entendre. Le chapiteau est grand ouvert sur les jardins et les alentours sont éclairés par des milliers de petites lanternes. On peut danser dehors et on y trouve quelques bancs et tables. Si vous êtes fatigué ou souhaitez passer un moment plus intime le chateau met à votre disponibilité quelques chambres. Vous trouverez aussi le petit pavillon et un abri végétal. La nymphe Eucalyptus est sortie pour l'occasion de sa retraite et se fera un plaisir de vous acceuillir ou de vous renseigner si vous le souhaitez mais le maître mot est: amusez vous ....


Camaël a écrit:
[align=justify]Si Deliah avait perdu la notion du temps, Camaël quant à lui l'avait perdu depuis un long moment. La vie était longue pour un phénix, autant dire qu'elle n'avait pas de fin à moins que d'avoir une descendance ce qui n'était pas son cas, car égoïstement il avait refusé ce plaisir à celle qu'il aimait. Il n'était donc pas la peine de compter sur lui pour vous rappeler qu'il était temps de se séparer et chacun courir à ses affaires. Car d'affaires il n'en avait plus guère que celle de courir par monts et par vaux, et parfois au gré d'une rencontre, s'étendre en paroles plus qu'il n'était nécessaire. Hors la compagnie de la demoiselle lui était d'un bel agrément et pour l'instant il ne comptait pas s'en séparer. Bien que son caractère soit primesautier et qu'il pu comme la tourmente changé d'avis. Il aurait fallu dans ce cas qu'elle fut particulièrement désagréable et il avait bien remarqué en la testant qu'elle était d'un très bon naturel. Qui plus est extrêmement intelligente avec qui il pouvait discourir et même regarder les choses d'un angle nouveau, alors, pourquoi aurait-il pensé un seul moment à lui rappeler que le temps coulait et que la vie passait en dehors d'eux.

"Et bien, cet enfant je dirais qu'il regarde sa création évolué, je penserais plus pour la sagesse de ceux qu'il a créé parce dès lors l'équilibre se trouve en eux et non plus en lui. forcément vous avez .... un peu raison ... Si on remet cet enfant à Dieu, ce qu'il a fait venir au monde en sont d'autres. Mais tellement occupés à se tirer dans les cheveux que les plus petits ... comme vous. Et ne croyez pas que je ne vous donne pas d'importance, mais eux non, s'en vont à la dérive sans plus aucune exemple et livrés à eux mêmes ..."

Il remarqua alors une étrange silence autour d'eux et son regard voyagea dans l'espace un peu comme à la poursuite d'une étoile filante. Il eut le temps de voir disparaître juste devant lui le dernier couple qui dansait. Juste comme ça, sans préavis et sans explications. Encore une histoire de magie ou les démons avaient du mettre leur nez. Il se laissa aller en arrière très intrigué par tout cela et tout en même temps pris par la conversation qu'il avait avec la nymphe.

"Quoi que dans votre cas c'est un mauvais exemple... vous êtes l'antithèse de quelqu'un qui a dérivé et n'a plus aucune valeur dans la vie"

Ca lui allait bien tiens de parler de valeurs, tantôt il allait lui faire la morale, ceci dit ça ressemblait déjà un peu à cela depuis un petit moment. Fallait dire qu'il aimait à la taquinée et la provoquée car ça la rendait absolument adorable et il appréciait ce spectacle à sa juste valeur. Tout autant qu'il aurait voulu en savoir davantage sur ce qui venait de se passer mais il laisse passer le moment de courir derrière les deux disparus. Il aurait pu, par ses capacités les retrouvés, partir aussi rapidement qu'ils s'étaient rencontrés. Il l'aurait fait certainement s'il n'avait apprit à connaître un peu mieux Deliah, maintenant il ne pouvait plus car il ne tenait pas à la froissée. Ce qu'il avait recherché avec force démonstrations au départ pourtant.

"Bien sur moi, j'ai été jeune et fou, est-ce aussi difficile à concevoir ?" lui demanda t'il avec amusement.

D'un coup il se sentait vieux, se disant - au diapason sans le savoir - qu'il était gâteux de ne plus se rappeler ce qui dans leurs échanges les avait amenés à deviser de ce sujet là. Il ne savait plus vraiment ce qu'il avait voulu démontré, ou alors elle avait percé un trou dans ses certitudes et il allait devoir remettre tout cela en ordre dans son esprit. Tout en intégrant les réflexions de la jeune femme à ses propres pensées. La preuve en étant que tout être peut vous apprendre quelque chose même un nymphe ( Wink)

"Parce que ..." les yeux dans le vague il revint à la jeune fille oubliant complétement ce qu'il avait vu un peu plutôt, ce qui donnait l'impression qu'il cherchait sa réponse au petit bonheur la chance "... tous les êtres ne sont pas radicalement différents, certains ont les mêmes envies, les mêmes espoirs ou les mêmes fantasmes. Vous le savez ... non ... vous le voyez, les gens se regroupent, se protègent, se donnent des codes et imposent leurs frontières. Et parmi eux ils s'en trouvent parfois des solitaires. Comme vous ... comme moi. Pour des raisons différentes"

Non leur vision de s'annulaient pas mais il n'allait pas si facilement l'avouer, car si il le faisait peut être qu'elle serait blasée et estimerait que la conversation n'avait plus d'intérêt. Non il ne la pensait pas frivole, bien que ses lèvres s'ouvrirent pour tenter de lui donner ce défaut "aussi". Mais il s'en abstint, il savait aussi, parfois, ou s'arrêter quand il commençait à ressentir "l'esprit" de quelqu'un. Malheureusement - ou son opposé - avec Deliah, certaines frontières avaient été franchies, parce qu'il l'avait bien voulu, parce qu'elle faisait en sorte - sans artifice - de retenir son attention et que maintenant il ne pouvait pas revenir en arrière. Et ce "frivole" aurait été de trop, surtout qu'il avait eut tout le loisir de voir que ce n'était absolument pas le cas.

"Bien sur moi, vous avez une grande chance de ne pas avoir visité tous ces états demoiselle nymphe"

Bien sur il ne pouvait complétement renoncé à la moquerie ou à la provocation mais ca c'était un long apprentissage de la fuite. il en était expert ou il le croyait parce qu'en cet instant ca aurait été la meilleur option et pourtant il ne la tentait même pas.


"Oui ... c'est triste"

Il en convenait et il baissa la tête regardant le sol, ses long cheveux argentés recouvrant son visage, dissimulant les sentiments que ses yeux - habitués à la présence de Deliah - n'auraient pu complétement taire. La sympathie de la jeune venait jusqu'à lui mais ça ne rendait pas la douleur meilleur ou plus douce et ce ne serait jamais possible. Il avait été un bel idiot et il ne pourrait jamais se racheté aussi bien avait il été enfermé pendant si longtemps, et torturé, il ne le prenait pas comme un rachat. C'était lui qui l'avait tué, c'était pour ce qu'il était qu'on le poursuivait, et l'équation était simple = c'était ce qu'il était qui avait rendu son crime possible. Il n'y avait pas de pardon pour cela et il ne pouvait le demander à quiconque. Il releva la tête alors sans que rien ne transparu dans son expression, il n'était pas encore assez attaché pour ne pas avoir se caché. Cette histoire l'avait ramené à la réalité mais il ne pouvait pas lui en vouloir, après tout il avait accepté de la raconter.

"ouvert ... oui, Et bien, ce .... de rien"

Il avait ouvert la bouche pensant être maître de lui et finalement il n'avait fait que balbutié, si son visage ne l'avait pas trahi c'était les mots qui s'en étaient chargés et pour la première fois il fut vraiment déstabilisé ce qui fit que le phénix au fond de lui rejailli un instant et ce fut comme si soudainement ils étaient entourés de flammé tant la lumière qui émanait de lui était forte et brulante mais ça ne dura qu'un instant.

"Je ferais en sorte à présent de ne plus jamais blessé quelqu'un de cette manière"

Il avait répondu - en parti et sans le savoir - à la question que se posait justement la jeune femme. Il ne s'attarda pas non plus sur ce qu'elle exprima après parce que le juste milieu et lui ... Il n'était pas certain de jamais le trouver et il pensait que pour cela il devait avoir quelqu'un qui sut le contrebalancé le moment venu. Mais qui aurait la patience de supporter un phénix un aussi long moment. Il savait bien, par ses frères, et pour en être un lui même que leur caractère flamboyant mettait à mal la plus grande des patiences. De fait, il admettait que c'était souvent voulu, car si il décidait d'être calme, tranquille et poli il savait l'être jusqu'à ce qu'il décida que ça cesse et non pas parce qu'on essayait de le faire sortir de cet état. Il devait vouloir c'était bien là tout le problème.

"Une découverte" murmura t'il à son oreille en se penchant vers elle.

Bien entendu, il avait eut la facétie de ne pas répondre exactement à sa demande, a elle d'interpréter la chose comme il se devait. Il remarqua que la musique c'était tue, il ne restait que la tente, leur table et les deux chaises sur lesquelles ils étaient assis. Un bal fantôme, mais il fallait dire qu'ils avaient prit le temps d'arrivé et que le temps passait même si l'un et l'autre avaient décidés de ne pas en tenir compte. Mais il aimait cette atmosphère un peu intime ou l'on devinait que des êtres s'étaient croisés et avaient peut être échangés des secrets. Il appréciait la discrétion de celui ou celle qui avait pris soin de l'événement et n'était pas venu les rappelés à l'ordre. Du coup il ne le fit pas non plus et remarquant la bouteille de champagne - ou cidre ? ou hydromel ? - sur la table il en servit dans les verres qui se trouvaient en face d'eux.

"Non pas, vous êtes particulière .. VOUS ... vraiment" appuya t'il en lui tendant un verre.

Camaël remarqua alors qu'elle frissonnait légèrement et il était vrai qu'il faisait froid, l'hiver était arrivé et il ne l'avait pas vu. Mais lui il ne craignait pas la froidure, et ne ressentait pas les morsures du gel. Dans un geste irréfléchi il enleva le gilet chamarré qu'il portait et le posa sur les épaules de la demoiselle tout en l'écoutant parlé.

"d'accord, pas rusée je vous l'accorde mais curieuse et particulière et je ne ferais pas une concession de plus. Moi intriguant ? ho non, je suis joueur surtout mais intriguant ... Si ?"

Il semblait réellement étonné de ce qu'elle lui disait et avait pris un air penaud - qui n'était qu'une taquinerie - alors qu'il trempait ses lèvres dans la délicieuse boisson inconnue que leur avait laissé la nymphe. Il espéra intérieurement que ce n'était pas un genre de drogue qui le rendrait fou, il voulait bien laisser le bénéfice du doute à Delhia mais pas à l'autre aussi bonne hôtesse qu'elle fut. il reposa donc le verre en se léchant les lèvres.


Mais maintenant ils dansaient et toutes ces histoires n'avaient de poison n'avaient au fond par d'importance. Il laissa encore le temps les submergés, longtemps, alors qu'elle avait posée sa tête sur son épaule. il avait alors ralenti pour qu'elle ne trébuche pas alors que la musique s'était tue depuis longtemps mais raisonnait encore à leurs oreilles sans fin. Il avait le temps lui, il voulait bien danser jusqu'à bout de sa vie. Il sentait l'odeur de ses cheveux et il l'aimait. Il savait aussi que si ils se séparaient maintenant il en garderait à jamais le souvenir, de cette nuit, de cette conversation et de cette fille. C'est pourquoi au lieu de poser la question qui lui trottait dans la tête il préféra la serrer plus tendrement et ne pas briseer cet instant jusqu'à ce qu'elle même le désire.[/align]



Camaël a écrit:
Longtemps n'avait pas une grande signification pour le phénix, car il était sur terre depuis plus que « longtemps » et il aurait difficilement trouvé un mot qui puisse quantifier cette durée. Probablement que la nymphe avait aussi une durée de vie plus conséquente que la plupart des humains. Tout dépend aussi du point de vue d’où l’on se trouve, Pour Camael il pouvait très bien converser des années sans y voir le plus petit inconvénient tant qu’il y prenait du plaisir. Rien ne l’attendait nulle part, ni personne et le mien dans tout ça il n’avait aucun compte à rendre – du moins il aimait à le penser -. Mais il n’était plus si capricieux qu’avant et si la plupart des personnes qu’il croisait lui restaient indifférentes de par sa propre nature, désormais quand il nouait un lien il se mettait à éprouver des sentiments envers ceux qui les avaient déclenchés. Un peu comme si on parvenait à l’apprivoiser dans cet immense univers peuplés de tant d’anonymes. Alors il ne se permettait plus de s’envoler comme un oiseau moqueur et imprévoyant. Certainement donc il ne mesurait pas ces instants de la même façon que Deliah mais pour lui ils avaient malgré tout la même saveur et au fond c’était bien tout ce qui importait.

« Et si, car nous savons comme les dieux, ou dieu, est ou sont inconséquents et fantasques, comme ils aiment cassés leur jouets, si d’un coup, d’un seul ils décidaient que le jeu n’est plus amusant que se passerait-il, atterririons nous au fond d’un placard tout noir ? Serions-nous jetés dans une poubelle, cassés ? déboités ? déchiquetés ? abandonnés ? Dieu se moque au tréfonds de lui du bien être de son jouet quand il en est fatigué. Il en invente ou va simplement en chercher un autre et nous serions bien présomptueux de croire que nous en ferions partis, pensez-y, notre vie ne tient qu’à un fil et je pense que c’est bien un miracle que d’avoir duré jusque maintenant »

Il avait parfois ses moments sombres car aussi joyeux, taquin ou flamboyant qu’il pouvait être il portait en lui de sombres heures de tortures que même la mort n’avait pu lui éviter car toujours il revenait. Il savait bien ce que la jalousie et la versatilité des grands de ce monde pouvait cacher. Il n’avait pas voulu amener la jeune femme sur un chemin trop désespéré – et c’était ce qu’on pouvait lire à t travers les mots qu’il prononçait - , il ne songeait pas à assombrir ces instants presque radieux pour lui mais soudainement ça lui avait échappé et il s’en mordit presque les lèvres.

« Mon passé » et cela pouvait recouvrir tant de choses – qu’elle ne connaissait pas il est vrai – dans son sens comme à contresens que bien sur elle avait raison. Et bien entendu elle parlait d’une chose bien précise qu’il avait lui-même évoqué « oui, et a rejoint aussi ce que j’ai pu dire : j’ai agi de façon inconstante et arbitraire par seul égoïsme. Bien que je ne pensai pas que cela en fut, c’est quand j’ai tout perdu que je me suis interrogé sur mes actes. Mais … »

Et il se tourna vers elle le regard interrogateur avec une lueur si forte que quelques instants elle fut difficile à supporter pour tous les yeux humains ou magiques.

« Croyez-vous véritablement que là-haut ils s’interrogeront un tant soit peu sur leurs agissements ? Ils créeront un autre plus à leurs goûts tout simplement »

Peut-être en cet instant était-ce la culpabilité qui le faisait parler d’une façon aussi acerbe. Ce n’était pas l’image qu’il donnait habituellement mais sur l’échelle de la surprise c’était à nouveau un autre côté de lui parmi tant d’autres. Il fallait savoir suivre un phénix mue par le soleil, qui comme cet astre peut rester tranquille un moment puis cracher des envolées de feu si puissantes qu’elles détruisent tout sur leur passage. Il était sujet à ce genre de mouvement depuis toujours ce qui le rendait déjà instable par nature et comme il cultivait ce fait beaucoup de ceux qui avaient croisés sa route n’avaient pas pu soutenir le rythme. Mais malgré ce qu’on pouvait croire il avait réussi à maîtriser tout cela sinon lui-même serait très certainement devenu fou. Il savait quand il devait être réellement agressif, méchant et tout simplement odieux. Aussi avec Deliah à aucun moment il n’avait perdu son sang-froid, même si il avait pu la provoquée. Il adorait comme elle devisé, et malgré toute sa méfiance envers le genre humain et toute autre sorte de personnage existant il se trouvait ravi quand il pouvait deviser d’égal à égal. Il tenait donc en très haute estime la demoiselle – oui très haute -, et le temps passé avec elle n’avait pas un seul instant été gaspillé, bien au contraire. Rien ne lui avait échappé tout en donnant l’impression qu’il restait en surface. Mais il savait aussi qu’elle avait très bien comprît son jeu et qu’elle ne s’en offusquait pas. C’était peut-être bien cela la meilleure façon de pouvoir « traiter » avec lui. D’ailleurs il suffisait d’écouter ce qu’elle venait de dire pour savoir qu’à défaut d’être intelligente – et elle l’était encore plus que ça – Elle était extrêmement fine et intuitive face aux comportements des autres.

Soudainement il lui saisit la main avec douceur suite au léger balbutiement qu’elle avait exprimée et la serra très doucement avant de la retourner tout en examinant sa paume et la caressée d’une façon distraite, comme si il était absent alors que regardant le sol il lui disait ces quelques mots qu’on aurait pu croire étouffés par l’émotion.


« Ne soyez pas désolée, je vous en prie continuez, je ne me suis pas gêné de mon côté et ne le ferais pas si j’en avais envie, à moins que je ne vous vois éclatée en sanglots »

Puis il releva un visage plus rieur et des yeux qui n’avaient plus rien de sombre tout en libérant sa main. Il n’était absolument pas contrarié qu’elle parla ainsi de lui, de part ce qu’ils avaient tissés il lui octroyait ce droit car même si il en savait peu sur elle, il ne pouvait absolument plus la considérée comme une inconnue Et il ne souhaitait pas – ou plus -, revenir en arrière n’était pas son genre, comme elle semblait le dire par la suite avec le temps il savait prendre ses responsabilités et ne pas niés ses erreurs. Ce qui aurait été beaucoup plus facile mais aurait aussi fait de lui une proie bien aisée à piégée et revivre des années de souffrance il se le refusait.

« Non certainement, comme tous j’ai été jeune, de plus j’avais été mis dans une situation où je pouvais me permettre pas mal de choses, on peut dire que d’une certaine façon j’ai été cet enfant qui joue avec ses jouets mais qui n’en a aucune considération, je pourrais même vous dire que mon prénom que je n’ai jamais changé est un indice pour vous mettre sur la voie de ce que j’ai pu faire ou être »

Un indice, un pan de sa vie ou il avait joué les samaritains qu’il ne s’était jamais senti être. Maintenant peut-être aurait-il été beaucoup plus indiqué pour cette place mais pour tout l’or du monde il ne l’aurait plus voulu. Être loin des puissants était la seule chose récurrente et incontournable pour laquelle il ne ferait pas machine arrière. Et s’il arrivait qu’il fasse encore un petit bout de chemin avec Deliah – il le souhaitait – autant qu’elle sache de quoi il retournait et marche pas à l’aveugle à ses côtés. Elle pourrait ainsi se retirée quand elle le voudrait et il ne lui en tiendrait pas rigueur.

Mais voilà qu’à nouveau elle perçait un trou dans sa carapace chamarré, et il senti pour la première fois ou alors depuis si longtemps qu’il ne s’en rappelait cette impression que quelque chose le prenait la gorge, serrait son cœur et remontait jusque-là haut dans son cerveau pour faire finir par piquer ses yeux qu’il gratta soudainement intensément. Rencontrant les doigts de la jeune femme il releva son visage dans un moment de surprise pour s’apercevoir qu’il y coulait quelques larmes et avança ses longs doigts fin à son tour pour les essuyées.

« Merci »

C’est tout ce qu’il sut dire car à son tour les sensations traîtresses qui envahissaient son corps rompirent le pont et des perles dorées coulèrent sur ses joues. S’évaporant à la chaleur qu’il dégageait et provoquant comme un mini feu d’artifice doré autour d’eux. Une larme de phénix ça ne se rencontre pas souvent et il aurait bien aimé dire tout en faisant preuve d’une mauvaise foi flagrante que ça n’existait pas, mais il avait été pris sur le fait et il ne voyait pas comment réagir sans que soudainement tout ait l’air particulièrement dramatique. Il détestait ces films – il connaissait la terre et ses cinémas – ou tout finit bien, tout le monde pleur, la vérité éclate et les méchants sont punis. Parce que ce n’était que de fausses histoires et que les humains – et tout ce qui bouge – sont bien trop égoïstes pour faire preuve d’aussi bons sentiments qu’on visionne dans ces histoires dégoulinantes de bonheur.

Mais le fait est qu’il pleurait et que s’il avait eu un quelconque pouvoir sur le temps il aurait rembobiné la pellicule pour effacer le moment qui avait pu provoquer tout cela. Il n’en avait cependant pas et il ne servait à rien de s’apitoyer sur soi. Puisqu’il prenait conscience d’une autre c’est qu’elle aussi versait des larmes et qu’il ne savait pas pourquoi. Et à côté de cela sa dignité au fond n’avait qu’une lointaine importance. De ses deux mains il attrapa le visage de la jeune demoiselle et la regardant avec une intensité ou il était même difficile de tenir son regard il prononça quelques mots dont la gravité rejoignait l’expression de son regard.

« Je suis vraiment désolé qu’il vous soit arrivé une telle chose »

Il n’osa pas demandé quoi, il ne se croyait pas assez proche pour avoir le droit de le faire, surtout après l’avoir tant charriée. Il n’était pas dans son intention de devenir un doux agneau, d’ailleurs même elle ne l’aurait pas cru, mais il avait intensément touché par ses larmes qui étonnamment pour une raison qu’il ignorait avaient rejoint les siennes. Et puis le moment passa, parce qu’il était un phénix, parce qu’il rebondissait vite et que son caractère n’était que mouvements incessants. Quelques petites lumières dorées les entouraient encore et il claque des doigts faisant apparaître une multitude papillons qui voletèrent autour d’eux et dont les couleurs multicolores semblaient éclairés la tente ou ne demeurait absolument plus personne alors qu’il semblait bien se préparer un orage à l’extérieure.

« J’ai découvert qu’il existait encore des personnes qui ont un cœur » dit-il d’une manière un peu frivole comme si il venait d’énoncer un simple avis sur le temps.

Ce n’était pas que tous ces étranges sentiments l’aient quitté, non plus qu’il n’essaya de les combattre mais plutôt de les comprendre. Il ne lui semblait pas en avoir jamais éprouvé de pareil et mettre un mot sur eux de résumait à trouver le fin mot d’une énigme. D’ailleurs leur danse était devenue comme une histoire racontée au fil des notes silencieuses qui résonnaient dans leur cœur. Ils s’arrêtaient, se parlaient, reprenaient, tantôt l’un prenait la main de l’autre puis l’autre essuyait les larmes de l’une et la ronde reprenait avec pour tous spectateurs quelques écureuils et oiseaux dont la curiosité avait été éveillé par cet étrange manège. La nymphe qui avait organisé l’évènement avait disparue, d’ailleurs soudainement tout le petit peuple qui les dévisageait sans raison particulière se mit à prendre la poudre d’escampette. Le phénix le remarque alors que d’étranges échos furieux se répercutaient dans son cœur sans qu’il sache si c’était dû à un événement qui se préparait ou à ce qu’il vivait présentement.

Une révélation tranquillement prenait le chemin de son cœur mais il n’eut pas le temps de l’écouter car d’un coup les événements se déchaînèrent et il sut tout de suite que se mettre à l’abri serait quasiment inutile. C’était la colère de la terre et nul ne s’élève contre celle-ci sans en pâtir encore plus, ce qui l’avait provoqué il l’ignorait et ça n’aurait de toute façon servit à rien qu’il le sut. Deliah s’était serrée contre lui et il passa ses bras autour d’elle pour bien l’entourée. Il semblait presque en feu et les coups de vent qui arrivaient se détournaient généralement d’eux. Il avait senti la protection dont avait été doté les jardins se pourquoi il ne s’inquiétait pas trop pour eux mais une fuite était toujours possible et il ne se pardonnerait pas si il arrivait quoi que ce soit à la nymphe même si il ne lui avait jamais promis de la protéger ou de prendre soin d’elle. C’était devenu comme naturel. Par contre il se douta que partout ailleurs dans les lieux qui ne bénéficiaient pas de soutien et, ou, ce soutien n’était pas assez fort cela devait être cataclysmique et que les vies devaient s’envolées comme rien. Ils avaient de la chance d’être là, maintenant à cet instant.


« Asseyez-vous quelques minutes pour vous remettre et nous irons voir ensemble par la suite si vous le désirez »

Il ne souhaitait pas non plus ‘s’arracher tout de suite à cet endroit, leur danse, leur conversation, tout ce qui venait de se passer en lui et qui s’était révélé presque aussi puissant que cette « catastrophe ». De plus il n’était pas véritablement intéressé par le reste des individus de l’endroit se disant que c’était assez égoïste mais qu’il se trouve des moments ou parfois c’est bon Del ‘être. Cependant il ferait l’effort d’aller voir si la nymphe qui – il ne pouvait plus le nier – avait un cœur d’or le désirait.

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