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 Soraya, feu dormant

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alpha

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Messages : 305
Date d'inscription : 24/08/2009

Soraya, feu dormant Empty
MessageSujet: Soraya, feu dormant   Soraya, feu dormant EmptyMar 23 Fév - 12:59

Nom :
Delgado

Prénom :
Soraya qui signifie Beauté des étoiles (arabe, perse)

Surnom :
Astria, car pour elle son prénom est celui que Romuald lui a donné.

Age réel :
300 ans environ

Age physique :
22-25 ans, en fonction des gens

Race :
Salamandre, être de feu.

Nationalité :
Alcagienne, l’Alcagie est une île qui est gouverné par un roi où la richesse des courtisans contraste avec la pauvreté des habitants. De vastes régions sont inhabitées, où la nature est reine.

Alignement :
Bon.

Pouvoirs :
Etant une salamandre, le feu est son élément. Il fait parti d’elle, le feu est le sang qui coule dans ses veines. Elle ne peut pas enflammer un objet ou une personne d’un simple regard. Il faut qu’elle se concentre pour créer une flamme au creux de sa main. Ce qui la fragilise. De ces flammes, elle en fait ce que bon lui semble. Mais pas éternellement, car ceci lui demande beaucoup d’énergie. Son corps est plus chaud que la normal, 40° au lieu de 37° pour les humains.

Facultés :
Souple et discrète, malgré une certaine beauté, elle sait passer inaperçu.

Statut :
Célibataire, mais pas à l’abri d’un miracle ou un cauchemar.

Caractère :
Elle a un caractère complexe, cachant une personnalité puissante et pourtant à la fois si déroutée.
Elle a du mal à aller vers les autres, ce qui peut la rendre sauvage au regard des gens lorsque ceci l’aperçoit, car elle peut être discrète et sait passer inaperçu. Elle parait même des fois fragile, et calme. Elle laisse toujours les autres allers vers elle. Romuald la qualifiait de « bombe à retardement ». Car malgré les airs qu’elle se donne, ce feu dans ses veines la pousse à être impulsive, fougueuse et volontaire. Rien en elle ne peut laisser deviner qu’elle est une femme de caractère, qu’elle peut être aussi incisive dans ses propos. Elle ne se montre pas elle-même en société. Elle en blâme le culte des apparences que le monde d’où elle vient lui a appris.
Avec les hommes, elle est exigeante. Elle laisse que peu de place aux sentiments, s’étant laissé persuader par les contes de fées qu’on lui racontait lorsqu’elle était petite qu’on ne peut aimer qu’une seule personne dans sa vie, qu’une seule peut vous comprendre et vous rendre heureuse. Aujourd’hui, des hommes elle s’en amuse, leur promettant la lune un soir et les dénonçant aux autorités un matin. Si par malheur pour un elle passe plus d’une nuit à ses côtés ce n’est que par intérêt. Car selon elle aucun ne mérite l’attachement qu’elle éprouvait pour Romuald. Aucun des hommes qu’elle a à ce jour connu n’a su l’apaiser et lui tenir tête comme il le faisait. Pour elle lui tenir tête est un signe de grande force et de valeur.
Avec les femmes, elle peut paraître froide, orgueilleuse et hypocrite. Mais ces premières impressions laisse des fois place au mot « catin », lorsque certaine la retrouve dans leur lit accompagné de leurs époux. Elle se dit que si elle avait vraiment rencontré « l’attachement », il ne se laisserait pas séduire si facilement. Pour elle, elle leur ouvre les yeux, leur évite des erreurs et se moque que ça leur plaise ou non. Elle pense la plupart du temps qu’elles sont trop faible pour faire face aux hommes.
En générale, elle se lit difficilement avec les gens. Elle y a alors son propre intérêt, ou si cela est sincère, cette personne aura un ange gardien. Car dans ces cas là, elle donnerait sa vie ou tout ce que la personne lui demandera pour la contenter. Mais elle accepte difficilement la trahison, rancunière, elle n’aura qu’un seul but se venger de la personne.
Elle reste dans sa capacité à se donner pour les autres, une enfant, l’enfant, qu’elle était un peu naïve et pourtant tellement forte et caractérielle. Un feu ardant sous un masque de fragilité.


Physique :
Ses cheveux sont d’un châtain aux reflets roux-miel, ondulés et très fins. Son visage rond halé où des yeux marrons très clair aux reflets orangés, couleur de feu, lui confèrent un regard légèrement envoutant et mystérieux. Ce visage la fait passer pour une personne fragile. Elle a les doigts fins et les ongles longs le plus souvent sales à force de trainer dans le sable et la terre. Le centre de la paume de ses mains est d’un blanc contrastant avec le hale de sa peau. Ses pieds sont marqués de nombreuses cicatrices à force de marcher les pieds nus. Elle à des cicatrices également sur les deux épaules trace des nombreux coups de fouet de son enfance. Une tache de naissance brune se trouve dans le bas de son dos, elle la décrit comme un cœur déformé. Comme elle. Elle porte toujours son alliance au bout d’une longue chaine d’argent noirci par le temps.
Pour ses vêtements, elle affectionne le noir, le blanc, le beige et le rouge. Souvent habillée d’un simple tissu drapé en robe longue lui frôlant les pieds qui lui donne un aspect filiforme et longiligne. Quand elle voyage une longue cape à capuche est alors sur ses épaules tachée de terre sèche. On peut des fois l’apercevoir habillée de vêtement plus près du corps mais dans ses cas là, il faut imaginer qu’elle a une idée en tête.


Histoire :
Elle a été retrouvée dans le sud de l’Alcagie, dans une vieille ferme en ruine qui avait pris feu.
De l’autre côté d’un mur de pierre, un champ appartenant au roi, certains de ses domestiques accoururent en entendant un bébé pleurait, affolés par les flammes commençant à dévaster les arbres autour.
Parmi les domestiques se trouvaient Romuald Delgado jeunes commis aux cuisines qui ce jour avait été envoyé aux champs. Car il exaspérait par son romantisme son « père » comme il l’appelait. Il n’avait jamais connu ses vrais parents, et on lui avait toujours caché leur identité. Même si certain s’amusait à dire qu’il était le fils du roi et que sa mère était une de ses maitresses qui mourut en lui donnant naissance.
Les flammes étaient trop fortes pour qu’il fût possible de faire quelque chose. Les domestiques durent se résigner à laisser mourir l’enfant. Quelques heures plus tard, il restait plus que des décombres et des cendres qui étaient encore chaudes. Mais le bébé pleurait toujours, personne n’y croyait. Pensant être attaqué par une démence causait par la fumée. Mais le jeune Delgado alla chercher l’enfant. Ses souliers étaient brûlés et la chaleur des cendres lui brûlait les pieds mais il voulait en avoir le cœur net. Il trouva la petite fille près de la cheminée sous beaucoup de cendres, il la prit et sorti des décombres. Personne n’en croyait ses yeux, l’enfant avait réellement survécu.
Elle fut recueillie par une des suivantes de la reine, mais elle ne faisait que pleurer, refusant de s’alimenter, le jeune homme fut alors obligé de s’en occuper. La suivante ne lui avait pas encore donné de nom, il la baptisa Soraya, car ce prénom lui faisait penser au mot soleil.
Elle grandit normalement. Il essaya de multiple fois de la faire s’intéresser à la couture. Elle préférait courir dans les jardins, s’allonger et se rouler à terre. Elle était toujours couverte de poussière bien qu’il fasse tout pour la rendre présentable. Plus il se mettait en colère, plus elle en faisait qu’à sa tête.
Ce qui ne s’arrangea pas en grandissant, elle devenait sauvage et franche avec les courtisans, ce qui valait à Romuald des remontrances quasi quotidiennes des proches de la famille royale ou des autres domestiques et elle des coups de fouet.
Lorsqu’elle eu dix ans, elle prit conscience de son attachement pour Romuald et commença à devenir plus calme et discrète. C’est ce que voulaient les autres, elle commença à se cacher derrière ces masques. Seul Romuald la voyait comme elle était pétillante et caractérielle. Devant les autres, elle semblait à présent fragile et triste, semblant perdre ce dynamisme débordant qu’on lui connaissait.
En grandissant, elle devenu la suivante d’une des princesses, apprenant à s’habiller correctement, et à se tenir correctement. A cette époque, elle était devenue façonnable.
Vers quinze ans, Romuald commença à lui chercher un époux, lui ne s’étant jamais marié étant resté seul, pour élever cette fille. Il lui trouva pour mari, un riche propriétaire terrien du sud de l’Espagne. Lorsqu’elle le rencontra elle le trouvant bedonnant, vieux, moche et ignare. Elle refusa cet homme qu’on voulait lu imposer, il était mou, simplet et avait aucun courage.
Romuald la corrigea violemment et compris qu’il ne pourrait recommencer. Il s’était plus qu’attacher à Soraya, il l’aimait. Il était plus jeune que cet homme navrant. Elle l’épousa. Elle tomba rapidement enceinte mais l’enfant était mort né. Romuald, lui mourut seulement après deux ans d’union.
Elle fui alors l’Espagne, et les tenues dite correcte au sein du château. Marchant de nombreuses années sans savoir où elle allait. Elle alla dans une taverne un jour pour manger. Elle essaya de fuir sans payer. Mais le patron la rattrapa, ne la dénonça pas, il avait vu ce regard mystérieux et envoutant. Mais il lui donna un travail, elle devait séduire les hommes pour qu’il vienne à la taverne. C’est à cette époque là qu’elle commença à se jouer des hommes, comprenant le pouvoir que sa beauté avait sur eux. Elle resta à la taverne quelques années là-bas, s’apercevant que contrairement aux autres elle ne vieillissait pas physiquement.
Elle fui alors de nouveau, dormant le plus souvent dehors sur le sol, une soirée elle se bagarra avec une femme dont elle avait séduit le mari, elle vit des flammèches jaillirent dans ses mains avant s’évanouir, elle ne comprenait pas cela lui était jamais arrivait.
Elle alla voir une voyante qu’il lui dit que d’avoir perdu une personne l’avait détruite et fait d’elle un monstre. Elle le cru. Décida d’en finir, les larmes qui coulaient de ses yeux ruisselaient sur ses mains, faisant apparaitre le feu qui était en elle. Elle cria pour que tout ça s’arrête. Que « ses » flammes la laissent tranquille. Elles devenaient de plus en plus grosses. Elle s’évanoui, elle se sentait vidée de son énergie.
Elle fui de nouveau se décidant à éviter au maximum les gens, vivant comme une mendiante, volant la nuit dans les fermes de quoi se nourrir. Elle apprit au fil de longues années à contrôler les flammes qu’elle pouvait produire au creux de ses mains au prix de son énergie. Mais le sachant, elle s’arrêtait instinctivement à temps et ne s’évanouissait plus. Elle était décidée à cacher au monde cet affreux talent. Mais comment elle pourrait cacher qu’elle ne vieillissait plus depuis de nombreuses années. Dans ce monde les gens restait tellement peu de temps jeunes et beaux comparés à la vie qu’elle aurait. Elle s’installa une nuit dans une taverne, tout le monde la regarder elle était sale et ses vêtements s’approchaient plus de guenilles. Elle pu se laver, elle en reparti au matin, habillé d’un drap propre. En marchant, elle rencontra des voyageurs, un des hommes l’accosta, trouvant étrange de la façon qu’elle était accoutrée. Elle resta quelques années avec eux, jusqu’au moment où elle fut surprise dans le lit du mari d’un autre. Elle se décida que c’était le moment de les quitter avant qu’ils s’aperçoivent qu’elle ne vieillissait pas. Elle sauta en marche de la carriole.
Elle fit la tournée des tavernes de la ville apaisant sa soif et son envie de chaleur … pas seulement masculine. Se soulant en pensant à Romuald et à ces pales copies qu’elle essayait de trouver en chacun des hommes avec qui elle passait quelques heures ou quelques minutes cela dépendait.
Elle entendit un jour dans une de ces nombreuses tavernes qu’elle visita que des êtres ayant des pouvoirs étranges vivaient au centre de la grande forêt du nord. Peut-être alors un espoir qu’il y ait là-bas des gens comme elle. Même si elle n’y croyait pas vraiment. Elle se décida quand même à y aller. La grande forêt était à une vingtaine de jours de marche.
Une fois là-bas elle fut surprise de ne voir aucune fondation, pas de maison, rien à part de grands arbres fiers, les uns à côtés des autres non pas alignés, comme ceux d’où elle venait mais ceux-ci avaient l’air d’avoir décidaient leur place dans un ordre anarchique. Elle se sentait observée quand elle s’avança sous la voute des arbres. Les êtres qui peuplaient la forêt ne se montraient pas, restant discret. Elle aperçu les feuilles bouger, et elle entendit courir, elle se mit alors à courir après cet être qui s’enfuyait. Mais elle ne réussit jamais à l’attraper. Elle resta de nombreuses nuits à dormir à l’ombre de ces arbres sans arrêt observée.
Un jour quelqu’un l’aborda, lui demandant ce qu’elle voulait, car les rares personnes à venir ici étaient perdues ou espérait un miracle. Elle ne répondit pas se concentrant juste des flammes apparurent alors au cœur de sa main. Certains furent surpris. Celui qui l’avait abordé, lui demanda depuis quand elle avait ce don. Sa seule réponse fut « Longtemps ». Il lui demanda alors si elle savait ce qu’elle était. Sa réponse ne fut pas plus élaborée, un simple mot « Non ». Il lui répondit qu’elle était une salamandre, un être de feu et que ici vivait en harmonie, les êtres de l’eau, les êtres de l’air, et les êtres de la terre. Lui était un sylphe, un être de l’air, le roi des êtres de l’air.
Alors sorti des buissons, la reine des êtres de feu. Sa voix à elle était grave pour une femme. Elle lui demanda comme si cela avait un ordre : « D’où viens-tu ? ». Jamais aucun être de la nature n’avait vécu en dehors de la forêt. Elle lui expliqua, certain furent offusqués. Un être de feu cria « Astria ». Tous se regardèrent, comme si cela pouvait être possible.
Un jour un pauvre mendiant était venu chercher la fortune, ayant entendu que les êtres qui peuplent la forêt étaient des magiciens. Les êtres lui dirent que cela était impossible. En représailles, il kidnappa un bébé. Lorsqu’il vu ce dont elle était capable, il l’abandonna, enflammant la vieille ferme où il venait de la déposer. Et, il fui loin. Car des salamandres le poursuivaient, il fut ramené dans la forêt et torturé mais jamais il ne dit où était l’enfant, il mourut de ses blessures. Les salamandres n’avaient plus l’espoir de retrouver l’enfant.
Ce qui se passait en ce jour était un miracle. Elle apprit que sa mère était morte de chagrin, et qu’elle lui ressemblait. On lui présenta son père à ce moment là, elle répondit qu’elle avait qu’un seul père Romuald. On lui expliqua qu’elle était de sang royal, la fille de la demi-sœur de la reine. De cela elle s’en moquait, elle ne se considérait pas comme faisant parti de ce monde.
Elle vécu néanmoins quelques années avec eux. Elle alla voir un jour celui qu’on appelait le shaman, que les êtres protégés. Elle lui demanda s’il pouvait l’aider à rejoindre Romuald, il lui dit non. Mais lui répondit qu’il pouvait l’aider à se retrouver. Il lui donna une fiole, elle ne comprenait pas, mais elle la bu, elle se réveilla dans une clairière devant un grand portail en fer. Elle était arrivé à Twoft.


Aime :
La douceur des flammes sur sa peau, Romuald, faire fondre la neige en s’allongeant dessus, sentir le sol sous ses pieds, l’alcool brulant qui coule dans sa gorge.

N’aime pas :
Le vent qui vient éteindre la flamme avec laquelle elle s’amuse, l’eau froide qui lui donne l’impression qu’on lui crible le corps de fines aiguilles.

Envies :
Elle aurait envie d’être elle-même, de revoir Romuald.
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