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 Mélisandre

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alpha

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Date d'inscription : 24/08/2009

Mélisandre Empty
MessageSujet: Mélisandre   Mélisandre EmptyMar 23 Fév - 12:57

Prénom(s) : Mélisandre

Nom de Famille : Sulican

Pseudo sous lequel il est connu : Mélisandre

Sexe (Féminin, Masculin, Hermaphrodite): féminin

Race : magicienne

Âge véritable (l'âge exacte de tous en nombre d'années) : 27 ans

Âge apparent (pour les immortels et les races non humaines) : 27 ans

Alignement (Bon, Mauvais, Neutre):neutre, c'est-à-dire du côté le plus avantageux pour elle

Nationalité (Twotfien, Terre, autre...): Les Terres du Vents l'île d'Udhor

Statut (En couple, célibataire,...) :célibataire

Pouvoirs : Le vent est son ami, elle sait le diriger, en obtenir des informations, et son souffle peut être redoutable.


Capacité : Observatrice

Famille (Morte, enfant unique,...?): La mère de Mélisandre était une magicienne renommée de l’île d’Udhor, elle est décédée dans le cataclysme qui a ravagé l’île. Son père a disparu en mer voici maintenant sept ans. Il était marin, et barde à ses heures perdues. Une rumeur dit qu’il vie encore dans l’île des Sirènes où il est prisonnier. Mélisandre a un frère aîné de deux ans. Il est libraire à la capitale du royaume.

Description Physique : Ses cheveux roux flottent sur ses épaules. La peau pâle et les yeux violets, Mélisandre a tout à fait le type Udhorien. Plutôt mince, elle est plus petite que la moyenne (1m58). Sa tenue se compose d’une robe violet sombre, d’une cape bleue marine à capuche, et de bottes en cuir. Elle possède tous les accessoires de la panoplie « magicienne basique », à savoir : une besace à potions, un grimoire familial, un bâton, et un médaillon étrange. Les baguettes magiques ne sont plus à la mode depuis vingt ans, et les sorts se lancent avec les mains, cela fait plus archaïque, plus puissant. Mélisandre à une cicatrice au mollet gauche, (souvenir d’une attaque gobeline), ce qui la fait parfois boitée lorsqu’elle a marché trop longtemps.

Caractère : Cette magicienne est assez impulsive, et cela lui est parfois défavorable. UN grain de folie l'habite, et ses avis changent comme le vent tourne. Elle est cependant très sociable.

Savoir (Connaissance particulière): Lire et écrire, c'est une pesonne cultivée

Talent (Talent caché, ex. chant, guérison, dessin, etc.): Elle sait raconter des histoires et joue de flûte comme personne.


Armes (s'il en a):couteau dans la botte droite


Passé du Personnage : Elle était chez son frère lorsque son île Udhor a été détruite par un cataclysme. Le vent y a soufflé avec une terrible violence, et il ne reste plus rien de l’île, sinon un désert. Grâce à son médaillon, qui n’est autre qu’un laissez-passer pour le monde d’Twotf, elle arrive dans ce royaume. Elle est un peu déboussolée, sans maison et sans amis.

Tic (s) : Elle compte le nombre de passants lorsqu’elle est stressée.


Espoir dans le futur : Mélisandre veut voyager afin de découvrir et apprendre plus de choses sur la magie. Elle rêve de reconstruire la guilde des Tournants, communauté qui a maintenant disparue avec l’île d’Udhor.


Comment la Guilde des Tournants fut créée

Une légende raconte qu'Uldho, le dieu du Vent, Fatigué d'aller en tout sens, vint se reposer sur la plus haute montagne d'une île du Sud. Il nomma cette montagne Alta l’Heureuse.

Alors qu’il sommeillait, les vents se turent dans Terranemoï. Les Hommes ne pouvaient plus naviguer par la voile, ni faire tourner leurs moulins, les enfants pleuraient devant leurs cerfs-volants au sol. Alors ils se réunirent dans les temples et les sanctuaires, ils prièrent sur les autels consacrés au dieu du Vent, et leur cri s’éleva. Etra, la déesse de l’Air à la robe immense, leur porta secours et fit que l’appel alla jusqu’à Uldho.

Le dieu aux longs soupirs s’éveilla, et il cherchait une solution lorsqu’une jeune fille s’avança de l’Ouest. « Belle, lui dit-il, ne craint pas ma présence ni ma vue, et écoute. » La jeune fille se nommait Vinvelia. Ses cheveux étaient de feu, et son regard vert et doux. Elle allait par les chemins, racontant des histoires. « Que me veux-tu, ô Toi qui suis chacun de mes pas ? » Le dieu sourit et lui répondit : « Tu es jeune et forte, je veux te montrer comment faire souffler les vents de l’Ouest, afin que je puisse me reposer. » Vinvelia la Rousse accepta et devint Vinvelia la Magicienne, l’Anëor de l’Ouest.

Uldho ne voulait toujours pas se lever, et il se disait qu’il serait bienheureux s’il trouvait un mage ou une magicienne pour les autres grandes directions du monde. C’est alors que s’avancèrent en même temps Hôlo et Selvia. Le jeune homme vint de l’Est, et Selvia du Nord. Ils se rencontrèrent au sommet de la montagne et s’aimèrent pour le restant de leurs jours jours. Uldho donna les vents du Nord à Selvia et ceux de l’Est à Hôlo. Depuis ce jour, les magiciennes des du Nord et les mages des vents de l'Est sont en grande amitié.

Puis vint la nuit, et les trois Grands Anëor aidaient les Hommes dans leurs travaux. Mais il manquait un dompteur pour les vents du Sud, et Uldho s’inquiéta. Il ne parvint à s’endormir qu’au petit matin.

C’est alors qu’enfin se présenta Fariël. Sa peau était brune et ses cheveux d’or. Elle marchait d’un pas dansant et sa voix chantait. Uldho l’accueillit par de douces paroles car elle lui redonnait l’espoir. Il lui transmit les vents du Sud et dansa avec elle. Lorsqu’elle fut partie, Uldho retourna auprès d’Etra à la robe immense et il reprit son rôle divin. Car si les Anëor savaient manier les vents, lui seul avait le pouvoir de les créer.

C’est ainsi que les quatre Anëor reçurent leurs pouvoirs. Chacun créa son clan dans l’île qui fut appelée Uldhor, en l’honneur du dieu aux longs soupirs. Lorsque les quatre Anëor se rencontrèrent au sommet d’Alta l’Heureuse, ils décidèrent de créer la Guilde des Tournants.

Voilà l’origine du clan qui habite Uldhor l’île des magiciennes. Que ceux qui m’ont écouté me crois, que ceux qui m’ont entendu lancent aux vents mes paroles.


Passé :

Venez écouter l’histoire de Mélisandre d’Uldhor, cette magicienne des vents de l’Ouest ! Sa vie n’est pas finie, mais comme tout à chacun elle a un passé.


L’île d’Uldhor est entièrement dédiée au culte et aux pratiques du dieu Uldho, divinité du Vent. C’est là qu’est née Mélisandre, dans le petit village marin d’Arëlia, à l’Ouest de la montagne Alta. Petit village par la taille certes, mais non pas par la renommée. Il était une des étapes principales de la procession des Anemoïnanes. La légende racontait que là était née Vinvelia, l’Anëor de l’Ouest.

Notre magicienne vit le jour à cette période de l’année où le vent se lève et fait tomber les feuilles dans la lumière dorée du soleil déclinant. L’herbe était verte, les arbres rouges, et l’air doux et frais. La tradition veut qu’une magicienne soit seule pour donner naissance, afin que l’enfant ne puisse être touché en premier lieu que par sa mère où un élément de la nature. C’est ce que fit Beltëa lorsqu’elle mit au monde Mélisandre. Elle s’éloigna dans les montagnes, et le lac de Coldwake reçu son second enfant. Car il convient de noter à cet endroit du conte, que son fils premier né a pour nom Bogdan. Ainsi naquit Mélisandre. De l’eau elle passa à l’air, et une brisa l’accueillit. Sa mère l’éleva dans le souffle, car par ce geste, Uldho l’avait choisie pour magicienne.


La suite du conte ne dit rien de son enfance. On sait seulement que son père lui enseigna l’art de raconter et de chanter les légendes de Terranemoï. Il était marin et ces longues absences apportèrent à Mélisandre la patience et une certaine tristesse. Elle avait douze ans lorsqu’il disparu en mer. Beltëa décida alors d’aller s’installer à Uldha. Cet endroit était le cercle sacré qui entourait la montagne Alta. Ce n’était pas une ville à proprement parlé, mais plus un immense sanctuaire qui se diviserait en quatre arcs de cercle. On y trouvait tout ce qui constitue un lieu d’habitation, mais en plus clairsemé. Beltä et Mélisandre s’installèrent sur la partie Ouest d’Uldhina, arc dévolu aux magiciennes des vents de l’Ouest. C’est à cette période que Bogdan partit pour Braniane.


Mélisandre perfectionna sa maitrise de la magie. Lorsque vingt années furent passées depuis le jour de sa naissance, elle partie en quête des autres vents. Ainsi elle acquit des compétences dans le savoir des trois autres Anëor. Elle était la deuxième magicienne à entreprendre ce périple. Les autres clans lui apprirent ce qu’elle désirait, mais gardèrent le secret des tempêtes trop puissantes. Certaines choses ne doivent pas être connues par trop de gens. Cette soif de savoir avait étonnée, mais Mélisandre avait su rassurer et restée mesurée. Ce qui n’avait pas été le cas pour la précédente exploratrice des vents.

La première magicienne à avoir appris des quatre Anëor fut Arcalia, celle que l’on nomme aujourd’hui la Dame Grise. Elle fut terrible et l’est encore. Trop de secrets lui furent révélés, et la Guilde des Tournants le paya au prix fort. Mais revenons à Mélisandre, car la Dame Grise est le thème d’un bien plus sombre conte, et rien ne sert de trop l’honorer.

A la fin de sa quête, Mélisandre revint vivre un temps auprès de sa mère, puis retourna à Arëlia. Un an passa et ce fut l’attaque du Sombre Hiver. Les gobelins des forêts de Kalimar donnèrent l’assaut à Uldhor. Leurs raids furent dévastateurs pour les habitants des ports. Ils attaquaient de nuit, et les vents ne furent d’aucun secours face à la violence des attaques. C’est au cours de l’une d’elle que Mélisandre fut blessée. Elle en ressent encore la douleur après une trop longue marche.

Cette sombre période s’acheva lorsqu’une expédition fut envoyée contre la flotte gobeline, et que la Guilde des Tournants remporta la victoire de la Mer Verte.


Mélisandre avait pris goût à la mer, et s’embarqua comme souffleuse sur un navire marchand. Ce rôle consiste à faire se gonfler la voile selon la nécessité du voyage. Sa mère pleura de voir sa fille suivre les traces de son mari disparu. Mais Mélisandre partit et voyagea sur toutes les mers, et posa le pied dans de nombreuses îles. Elle y apprit de nouvelles chansons, de nouvelles langues, et une toute autre façon de vivre.


Mélisandre rendait visite à son frère à Braniane, lorsqu’elle apprit qu’une tempête avait engloutie Uldhor. Les marins parlaient de magie, et les sages d’une sorcière évadée. La Dame Grise s’était libérée des geôles de Phuliak, une île de la Mer Périeuse. Sa vengeance avait été radicale. Ansi Mélisandre décida d’aller contempler ce qui restait d’Uldhor. Il ne subsistait que des morts et des débris. Alcalïa avait tout détruit. Mélisandre allait s’en retourner, quand un nuage sombre s’avança. La Dame Grise était là, elle avait sentie la puissance de la magicienne, et elle venait combattre.

Mélisandre n’était pas prête pour cet affrontement. Après un combat acharné, elle sentie sa force défaillir, et au moment où tout vacillait, elle s’échappa. Saisissant le médaillon protecteur que lui avait donné sa mère, elle récita l’incantation et disparue de Terranemoï.

Elles se retrouveraient, elle en était certaine, mais son heure n’était pas encore venue. Depuis ce jour Alcalïa est notre terrible tyran.


Le conte de Mélisandre ne s’achève pas ainsi, car elle vie encore. Certains disent qu’elle reviendra nous libérer de la Dame Grise. Celui qui espère est un sage, ou peut-être un fou. Que ceux qui m’ont écouté me crois, que ceux qui m’ont entendu lancent mes paroles aux vents.
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