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Un monde ou toutes les races se côtoient, vous pouvez être n'importe qui, venez partagé l'expérience sans foi ni loi.
 
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 --Steven--

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alpha

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Messages : 305
Date d'inscription : 24/08/2009

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MessageSujet: --Steven--   --Steven-- EmptyMar 23 Fév - 12:48

Prénom(s) : Steven

Nom de Famille : Saemon

Surnoms que ses proches lui donnent : Fox

Pseudo sous lequel il est connu : La Fouine

Sexe : Masculin

Race : Humain

Âge véritable (l'âge exacte de tous en nombre d'années) : 26


Alignement (Bon, Mauvais, Neutre): Neutre

Nationalité : Américaine

Statut (En couple, célibataire,...) : Célibataire

Pouvoirs (Sachez vous limiter) : Steven est capable de visualiser n'importe quel objet, dans sa totalité ou chaque partie le composant, et ce simplement en le regardant. Il n'a pas à se concentrer ni y faire attention.

[bon maintenant je peux expliquer un peu plus le pourquoi du comment :]

Il y a quelques années Lors de ses 16 ans, Steven participa au développement d'un projet les plus ambitieux de son temps : l'étude des champs électromagnétiques. En se basant sur

les découvertes récentes, impliquant la découverte d'une nouvelle énergie présente autour de chaque objets ou corps composés de plusieurs éléments, Steven et son équipe ont confectionné un appareil se logeant de le cerveau et succeptible de percevoir ces champs. Les objectifs à terme de l'expérience était multiples mais découlait principalement des résultats. Entre autres il y avait :
-Développer de nouvelles armes et protections (comme toujours)
-Prévenir les maladies se développant par ses champs, hypotétiquement( ça s'écrit pas comme ça) le cancer et le sida.
-Développer le sixième sens humain.

Le premier prototype a mal tourné, lorsque l'appareil fut enclenché, le sujet sombra dans un coma profond d'où lequel il sortit que six mois après. Néanmoins, les témoignages du testeur encouragèrent l'équipe à Développer un prototype gérant les signaux du cerveaux et en remédiant au troubles possibles en envoyant des pulsions électriques dans les zones
gérant l'adrénaline, l'endo-morphine, afin de maintenir le cerveau stable. Steven s'est désigné volontaire pour l'essayer. (et l'argent de papa a fait le reste).

L'expérience a eut des résultats différents que ceux prévus, mais non inexploitable. Au lieu de percevoir tout les champs électromagnétiques (que d'autres appelle aura) il perçoit (pour l'instant ou de manière définitive ça je verrais) que ceux des objets.

Ce pouvoir est en train de le tuer. Il vient d'un monde avec un champs électromagnétique à fréquence faible (monde pollué et sans magie) avec lequel il s'est harmonisé partiellement lorsque le projet scientifique a été activé. Il arrive dans un monde fantastique à la fréquence très différente. Son organisme ne supporte pas le changement.

Je pense que d'ici 6 mois s'il n'a trouvé une solution il mourra

Capacité : Intelligent et éduqué il applique son enseignement en réparant des bécanes, réveils et objets mécaniques.

Famille : Fils unique d'une riche famille avec laquelle il avait des liens superficiels. Croyant qu'en arrosant leur fils de cadeaux et qu'en assouvissant ses caprices il serait heureux, la famille Saemon ne réalisa pas que Steven se mit à les haïr pour ça. Il réalisa en effet qu'aucun de ses problèmes ne serait résolus s'il ne s'y appliquait pas. Sa famille Républicaine et Conservatrice (appelons-les BadWolf) le deshérita lorsqu'ils apprirent sa lacheté au combat. Il ne les a pas vu depuis et ne le souhaite pas.

Description Physique : 1m84, 67 kg Il est Brun avec un bouc, les yeux marrons. Il a une belle gueule arrogante, mais c'est vrai qu'il en a vu des choses, et qu'il a du être fort. Il en a tiré de la fierté dans le regard, de l'assurance.Il Marche lentement, les épaules baissés, Se trainant plutot. Son baggy traine sur le sol.

Caractère : Steven est effacé. En retrait, sauf quand il faut agir. Il sait que si on se montre on porte l'attention sur soi et il a rencontré trop de gens hostiles. Par réflèxe il ne parle pas de lui, La résistance M'voyez, mais il ne cache pas ses erreurs. Il essayera d'éviter de raconter ses succès sauf s'il a besoin d'argument pour la science. Il n'a pas le contact humain facile. Le laboratoire, les recherches scientifiques l'ont séduit plus que les jeux en réseaux, les filles et les beuveries entre copains. D'une nature calme, il s'énerve contre l'injustice où l'asservissement, mais même là, il évite de tuer (ou blesser) si possible. Il écoute et réfléchit, propose des solutions pour tous et n'est satisfait que quand ça marche. Il est souvent dans ses pensées, même s'il n'est nostalgique. Steven regrette son monde et son exil. Quand il y pense celà l'atriste et le révolte

Philosophie : Après sa désertion, Steven s'est réfugié à San Francisco, il y a croisé des artistes, des libres penseurs, il a découvert des gens simples qui vivait mieux. Ils ont changés sa vie, Ils lui ont appris à trouver du plaisir dans les ballades au coins du feu, dans les soirs d'été autour d'un ancien qui raconte le passé, dans les virées en Harley avec des loubards, même s'ils sont pas toujours net. Parce que le monde est brut, et qu'il faut tailler de la joie où l'on peut.
S'il est ouvert aux rencontres, Steven n'est pas naïf pour autant : le monde n'est pas blanc ou noir. Il est un prisme : un polygone a plusieurs facettes qui questionné par la lumière de la vérité, se décompose en multiples fragments de réponses. Alors il observe, reste sur ses gardes, et n'accorde jamais vraiment crédit avant d'avoir la preuve que son interlocuteur est digne de confiance.
Fier défenseur du genre humain, il pense que chacun vit avec le potentiel de rendre le monde meilleur s'il fait les bons choix. Toutes ses décisions prennent en compte ce principe, et il cherche à le respecter du mieux qu'il peut. Il a néanmoins des difficultés a l'appliquer avec les femmes qui affichent un interêt pour le matérialisme. Elles sont pour lui, trop déconnecté du monde.
Parce qu'il n'a pas eut d'autres options que de compter que sur lui même, Steven c'est forgé une personnalité en acier. Sûr de ses acquis et de ses choix, il est autoritaire lorsqu'il pense avoir raison car chacune de ses actions est mûrement réfléchie.
Steven veut savoir. Il veut comprendre et expérimenter. Même au dessus d'un gouffre,d'un danger,ou d'une inconnue, Il ne cesse d'être curieux, d'avoir "Cette pulsion,cette étrange petite pulsion, cette méchante voix qui ne cesse de dire : continue. continue. Allez, vas y continue !"

Et cette voix guide sa vie ...

Savoir : Etudiant surdoué, Il a complété ses études de Physique et mécanique avant de partir pour son service militaire. Il a apprit à tirer, à tuer, à fuir et se cacher.

Talent : La physique et les mathématiques sont des domaines d'expertises pour Steven. Il a apprit de ses amis les fonctionnements rudimentaires pour monter un réseau de communication.
Il est débrouillard (mac Gyver serait pour lui, ce que Denis la malice est à Eric CARTMAN : un guignol Very Happy ), bricoleur et doué de sûrcroit. Il sait faire un bon café (meilleur que grand mère)

Armes : Un Glock 18

Passé du Personnage :

[Afrique, Egypte, Cairo. 27 juin 2003]



Il a chaud. Allongé sur le sable, sa main tatonne et cherche la crosse métallique. Il y a la sueur du corps, le soleil dans les rues, et la peur de mourir. Le bruit est partout mais dans le lointain. Une alarme siffle constamment dans sa tête. C'est la guerre.
Sa main aggripe quelque chose de solide et chaud : son arme.

*Kaboul, Les démons dans la rue, L'explosion ! Lève toi vite !*
Il est debout et a les yeux ouvert. Des gravas roulent sur son corp et tombent. La jeep est renversée, flanc contre terre, éventrée.
-Sergent, Steven est revenu à lui.grésille sa radio
Il vacille. Le choc a été dur. Un projectile très proche éclate sur le métal. Le son est menaçant. Trois autres armes crachent la mort.

-Soldat flanc 2 ! commande son supérieur tandis qu'il se réfugie derrière la carcasse métallique. Son coeur bat à cent à l'heure. Il a mal et ses jambles tremblent. Les salves frappent la jeep. Sa main touche quelque chose de liquide et tiède. Le rouge est sur ses doigts, et tandis qu'il s'approche du visage tourné face contre terre, il murmure :
-Charley ?
-Soldat, nous sommes à votre gauche, Flanc 2. Dépéchez vous ! continue le sergent
Il tourne son corps qui fuit, et elle semble paisible comme quand elle dort. Dans la fumée noire et l'odeur de brulé, la belle brune latino pourrait presque n'être qu'endormie si elle n'avait pas ses longs cheveux imbibés de sang et une plaie béante. Son estomac, lui, a fait un bond
-Merde ! Putain Charleyyyy ! se lamente-il.
-Soldat ! ils viennent sur vous, Retirez-vous de là, Eloignez vous du Fuel qu'on puisse vous couvrir.
-Sergent, Ils ont eut Charley...
-Steven !! Tires-toi de là ou ils t'ajoutent sur la liste ! crie le Sergent.
Steven se lève et regarde autour. *Ces démons nous ont choppé juste au tournant les chiens.* La colère et le chagrin l'assaille en même temps. La Jeep est en plein Carrefour, et ses frères d'armes barricadés derrière une épave, 20 m à gauche. Il s'élance et cours. Aussitôt les balles fusent. Il fait trois foulées et puis est emporté par le feu.
Deux bras le relèvent alors qu'il fume encore. La Jeep s'est élevée dans les airs et s'est écrasée sur deux des monstres, le troisième git dans une flaque noire. Plus loin, sur le sol, d'autres sont immobiles. Deux soldats de la Liberté surveillent le carrefour tandis qu'ils se retranchent.

-Ce type c'est le plus chanceux des mecs que j'ai jamais vu ! Deux explosions et il s'en sort vivant.
L'homme qui parle a de l'amertume dans la voix, quelque part peut être, un peu de jalousie. Steven ne comprend pas pourquoi. A vrai dire il ne comprend pas grand chose. Il entend comme un battement dans sa tête, un rythme mécanique. Il est fatigué. Celui qui le traine est un pote. Un mec pas toujours sympa mais il est droit et juste. Steven sourit pendant que ses pieds marquent le sable de deux sillons. Il sourit mais il n'y comprend rien. Il est perdu.
*Pourquoi ? Merde mais pourquoi ? Des démons pour de vrai ?*
[i]Lui qui pensait que ce n'était que des métaphores sensées représenter la perfidie des Talibans. Il était parti au front pour défendre la Liberté et puis... pour autre chose aussi. Cela lui échappait mais c'était aussi pour une autre raison.
Il ferme les yeux et se remémore ce démon qui dans les montagnes qui était seul dans sa maison. Deux yeux rouges vifs brulant de haine l'ont dévisagé, prêts à faire du mal. Il avait des griffes rouges, des ongles noirs, sa peau faite de piques et Bleuâtre. Steven l'a tenu en joue, hésitant. La confrontation l'estomaquait. Alors il l'a tué, avec l'idée qu'il faut juste détruire ce qui ne doit pas être. Pourtant maintenant il se souvient que jamais le démon n'a baissé les bras ni bougé.

*Pourquoi ? Pourquoi ce démon avait peur ? et ce rythme...*
Tic Tic Tic Tac
Tic Tic Tic Tac
Le ciel lui fait face. Il est bleu et sans nuages comme pour l'inciter à laisser tomber. A s'arreter, se reposer un peu... juste un peu...
SOn pote qui le tire, parle pour essayer de le tenir eveillé. Il apprécie l'effort.
-... Comment t'as fait pour ne pas être brulé dans l'explosion ? Tu étais à moins de 5m. L'explosion t'as happé !
-...mon gilet.[i] Sa voix était faible. il avait du mal à réfléchir.

-Ceux donnés par les Anges ? Charley en portait un, ça ne l'a empêché...
-Non... mon gilet... à moi.Que c'était pénible. Et ce maudit rythme
Tic Tic Tic Tac

-Steven, Merde Steven, reste avec nous la grosse tête ! t'entends ...


Quelque part dans la pièce, bourdonne une mouche. Le climatiseur est en panne.


-Le bélier, Trois deux un...
La porte craque et cède.
-Allez GO GO GO !
Deux soldats pénètrent dans le poste de sécurité. Il braque son arme et entre à son tour. Steven couvre l'escalier de l'entrée, s'accroupit et attend que les autres entre la salle principale. Sa main gauche touche le mur. Il ferme les yeux. Tic Tic Tic Tac. Le rythme s'installe. Son Arme est à canon simple, lunette, et laser acrochée au mp5, un seul chargeur, 13 balles, et le dispositif des anges permettant aux armes de passer la carapace des démons. Il voit dans son esprit : l'objet assemblé et chaque partie le composant, indépendemment de l'assemblage. Il sent l'escalier, il sent le mur et la porte d'en haut. Il sent le sol de l'étage et ce qu'il y a dessus : Une table, deux chaises autours, une ribambelle d'autres contre les murs, un tapis, trois commodes,huit pieds donc quatre ennemis : deux dans chaques pièces. Au rez de chaussée, ses équipiers sont entrés dans le centre des opérations, trois consoles informatiques. A terre, il y a déjà trois vaincus. Steven ne sait pas d'où lui vient cette sensation. Il se fiche du pourquoi, Il sait juste qu'il ressent l'espace, comme l'ouïe ressent les sons. Il prend une profonde inspiration et ouvre les yeux tandis qu'il sent une pression contre la poignée. il appuie sur la détente. Des traits rouges criblent l'entrée et le démon. Il expire et monte de six marches. 5 balles restantes. Tic Tic... Il cligne des yeux, un autre approche et quand il fait feu, Steven pense qu'il n'était qu'à une seconde de perdre la vie. Une seule balle.
-Salle de contrôle Sécurisé, John est à Terre.entend-il par sa radio.
Il investit l'étage et sort son colt 18 mm. Le sien. Une confiance l'emporte alors qu'il sort son "joujou" personnel. Il ne dispose peut être pas de la puissance de feu des anges, mais Steven est sur de percer la peau écailleuse des créatures abyssales. *Aussi sur que j'ai bossé plus de 200 heures dessus.*
L'étage possède un bureau, un Compaq allumé sur la table, deux fauteuils trois armoires à dossier Il y a même un tapis bleu à motifs. La pièce du fond abrite deux hommes. Celà devait être le bureau du directeur, avec sa salle d'attente. La porte du bureau est ouverte. Il s'avance. Six mètres. Tic Tic... Le démon attend derrière le mur d'entrée, sûrement avec une arme à la main. L'autre est contre un coin. Steven ferme les yeux et sent la pression qu'excerce le dos contre le mur. Tic Tic Tic Tac. Il fait feu sur le centre de la silhouette qu'il tache de visualiser. Le son est assourdissant et le recul impressionnant. La balle arrache le mur, pénètre la chair, la déchire. La douleur pousse son hurlement.

-Soldat est ce que tout va bien ?questionne son sergent.
Steven, alerte, se rapproche en se décalant pour voir par l'ouverture. Le démon bleu est couché. Son abject sang noir, coule de son estomac qu'il tient de ses mains. Il hurle et gémit tandis que le dernier ennemi est à genous, les mains jointes, murmure des formules. Steven s'avance encore et il se sent puissant. La technologie qu'il avait développée égalait ce curieux dispositif des "Anges", ces aliens qui étaient venu soutenir l'Amérique pour faire tomber les démons. Trop complexe pour qu'il puisse comprendre son fonctionnement exact, c'était ce dispositif qui ajoutait l'énergie exploitant la vulnérabilité des démons. Lui avec la connaissance des humains pouvait également tuer les Habitants de la lointaine planète Abyssa. Il marche, victorieux. Un autre son attourdissant retentit.

-Soldat, répondez ! s'alarme la radio. Quelques secondes passent.
-Trois démons abattu et un autre en joue Monsieur ! finit par répondre Steven. Sa voix était tremblante. Il avait la nausée.
-Alors faites feu soldat, et revenez ici !
-Monsieur, vous devriez venir voir. Steven avait de la peine à articuler. Les mots ne lui venait pas aisément. Il continua :
-l'un des cadavres s'est changé en humain.



Il fait encore chaud , mais ce n'est pas grave car la nuit est calme et étoilée. La mouche à cesser de bourdonner. L'homme se tourne sans cesse. Il s'agite. Une main lui touche la joue et une voie légère s'élève dans l'air.
Me Voy a cantar por tu sueño
[i]Tic Tic Tic Tac

para hace cambiado
Tic Tic Tic Tac
Tic Tic Tic Tac

Porque suele caminar solo
Tic Tic Tic Tac. Tic Tic...

mientras "too much time" americano
... Tic Tac...


Ils sont venus à lui. Les "Anges" d'une autre galaxie. Dans les cols afghans, ils l'ont aperçu qui fuyait la guerre. Ils sont venus par les cieux se poser à quelques mètres de lui. Ils n'ont rien dit quand il les aperçus. Ils n'ont rien dit non plus quand il se mit à genoux et qu'il leur demanda, les yeux suppliants :
-Pourquoi ? Ils Se sont contentés de fixer l'horizon. Leurs ailes sont déployées, leurs traits parfaits. Leurs demi-sourires, leurs visages si serein, ne se sont jamais perturbés tandis que Steven s'acharnait à leur arracher des réponses. Leurs Halos dorés n'ont jamais tremblés tandis qu'il exposait ses déductions. Ils n'ont fait qu'attendre qu'il est fini:
-C'était dans les gilets. Vous aviez mit ça dans les gilets aussi. Pas seulement les armes mais les gilets.
Sa voix est devenu moins assuré, il ne voulait pas y croire.
-Ce fameux dispositif, Il ne servait pas absolument pas à percer la carapace des démons, n'est ce pas ? Non ! En fait il servait plutôt à camoufler le fait que nous combattions des humains !
Il leva son regard qui déployait du liquide lacrymale. Steven avait en général, du mal à combattre autant d'indifférence. Il poursuivit d'une voix tremblante.
-Et les armes c'était pour qu'il conserve leur apparance une fois mort. Il a avalé difficilement ça salive asséché par la chaleur. Mais vous qui disiez vouloir nous aider ! Si vous nous avaient menti Pour qu'elle raison jouer double- ?
Ils sont restés imperturbables. Alors Steven s'est tut et le soleil est descendu derrière les montagnes, lentement. Il est resté là. Il a couché son regard sur le sol rocailleux et les Anges n'ont pipés. Il a attendu sans trop savoir quoi. A bout de force par les combats des derniers jour, par la fatigante fuite, il s'est sentit perdu et petit. Pendant un moment, il n'eut rien d'autre que le vent Afghan dans les montagnes et le rythme incessant. Puis l'un des anges a parlé et sa voix était double : l'une grave l'autre non.
-Cendre... Carnage...
-qu'est ce que ... ?lance Steven
-Terreur...Décès... continuent ils ensemble.
-c'est quoi, un décompte ?
-Linceul... Néant.
Ils ferment les yeux, le visage toujours tourné vers l'horizon.
Tic Tic Tic Tic Tic Tic Tic Tic Tic Tac
Tic Tic Tic Tic Tic Tic Tic Tic Tic Tac
Le rythme s'emballe. Il perçoit le sol, les plaines afghannes, la capitale : Kaboul. Il sent Kaboul. Il est à dix Kilomètres et il perçoit Kaboul en entier.
*Incroyable ! Qu'est ce que...AAAAAOàoouuWW* Il a mal, et a l'impression que son crâne est en ébullition.
-A toi combien de survivant ? dit l'un des Anges
-Dés-ter, J'ai Dés-ter humains-talibans restant. Toi ?
-Dés-sin humains-américain, j'ai gagné. C'est donc moi qui m'occuperait de moscou.
Tic Tic Tic Tac
Tic Tic Tic Tac
Steven est prit de panique. Des monstres, il y a des monstres en face de lui

-Et cet humain qui en sait trop, comment compte il ? Ils détournent le regard sur lui.
-Il est hors de la zone de jeu, il ne compte pas.
*Celà n'était donc qu'un jeu. Les Anges sont des démons aux ailes blanches qui jouent avec l'humanité* Il se releve, décidé à combattre pour sa vie. Il braque son arme, luttant contre la douleur hurlante de son cerveau. Ce rythme, Kaboul, ce rythme, Kaboul... Il sent Kaboul qui s'écrase. Il regarde l'horizon qui s'illumine, incrédule. il entend comme mille volcans qui explosent de concert. Il sent Kaboul qui se brise et qui disparait en poussière. Il sent chaque meuble se disloquer, chaque mur s'émietter. Devant cette puissance de feu, il est tétanisé par le choc. Il a peur. Les Anges le sentent et s'approchent. Un franc sourire sur le visage cette fois ci. Sa peur devient terreur. Ses jambes tremblent.
-Sa peur est grande et appétissante.
-Il est un festin.
-Assouvissons notre soif éternelle.
Leurs mains glacées l'ont touché et il s'est raidit. Il a hurlé sans pouvoir émettre un son, s'est débattu sans pouvoir bouger. Il a finit par arreter et il l'ont laissé s'écrouler contre le sol. Il a fermé les yeux. C'était fini.
Tic Tic Tic...





Sa main écrase l'insecte et le bourdonnement cesse. Il fait toujours chaud
Tic Tic Tic Tac
Steven ouvre les yeux et réentend pour la première fois depuis le rythme mécanique.
Tic Tic Tic Tac
Il se souvient.



[Usa, Floride, Jacksonville. 13 septembre 2005]

-Et puis tu vois avec le récessionise et la crise mondiale c'est de leur faute à ses bâ%*^=rds si les gens ont peur pour l'avenir. Les Twins, le pétrole qui grimpe et la misère ça leur suffisait pas, il a fallut qu'il explose la tête de la statue de la liberté ces fils de #§@. C'est pour ça que j'aime ce pays parce qu'il ont prit la décision qu'il fallait, allez leur rendre la monnaie de leur pièce, les faire payer pour nos souffrances ! Dieu et ses Anges bénissent l'Amérique.

Un quart d'heure qu'il ressassait les mêmes phrases, et en plus il puait de la gueule.

-Moi j'pourrais pas y retourner Gamin,a cause, tu vois... d'mon oeil,même si j'en crève d'envie. Mais toi t'as l'air d'un vaillant ptit gars qui pourrait aller botter le cul de ses Démons de Talibans.

le Borgne patriôte jusqu'à porter sa bierre pour l'oncle Sam, et qui l'avait happé dans la conversation, s'arreta un moment, probablement perturbé par l'idée d'une gardechiourne qui l'attendait à la maison. Steven en profita pour interpeller le Barman
-Je peux avoir un Gin ?
Le Chauve au bouc graisseux possesseur du ventre des acros de l'houblon, haussa le regard par dessus son journal :
-C'est la crise mec. Whisky ou Vodka à double tarif pour te souler fort, bierre pour rentrer chez toi, c'est tout ce que j'ai.
-Bierre, C'est quoi les news du monde ?
-Les Russes sont des vampires.dit-il d'une voix méprisante et en refermant le journal et Steven put voir la couverture.
-"Staline revient d'entre les morts pour gouverner la russie", c'est sérieux ça ?dit-il.
-"New York Times" d'il y a deux semaines, apporté par le ravitaillement d'hiver. Blonde ou brune ?
-Blonde.
Saleté de monde qui part en couille, pensa t'il, et dire que ça commencé dans l'ombre de Roswell. Progressivement les envahisseurs avaient envahi les hautes sphères mondiales et avaient pourri le monde de l'interieur. Il pensait à l'accélération du réchaument climatique, l'apauvrissement du monde et l'accentuation des conflits dans le monde. L'Evénement qui a tout déclenché ce fut l'Effondrement des Twins Towers par Deux monstres ailés que les autorités ont appelées les dragons de L'enfer. Faut dire que ça c'était balèze. Deux monstres de 40 m d'envergurent qui firent s'écrouler ces deux tours pleines de symboles, et qui rasèrent Manhattan en une après-midi. A leur départ il ne restait de la pomme, que la mort et la cendre. Il avait dix neuf ans et à l'époque il ne pouvait pas savoir qu'il venait d'assister à la déclaration de guerre contre l'humanité. Maintenant il savait.Il savait que le monde entier subissait les mêmes dévastations. Il se souvint de Sydney où entendit que l'Inde avait été frappé par les Yomas, des démons du folklore japonnais. Il se remémora les mots empreint d'angoisse de cette sibérienne qui le craignait parce qu'elle était convaincue que les américains aidés du dieu Surt et des Ifrits avait fait tomber le météore sur Moscou.
-C'est écrit partout dans les journaux, les américains ont défié la grande Russie !et autour tout les quotidiens de prestiges, même internationnaux vérifiaient ces dires. Le Times : "Le Météore de Surt et des USA efface Moscou". The Dehli Post "Les Communistes déclarent la chasse au loups" a "la russie aidés des Valkiries d'Odin décident de risposter".En voyageant, il a percé Une gigantesque manipulation à l'échelle du monde qui sévit depuis des années. Affamés, agressés de partout, les américains jadis si forts et fiers, vivent désormais dans la peur et dans l'ocstracisme. Il en va de même pour les autres pays qui subissent quelques choses de similaire. Le doute n'est plus permit lorsqu'on fait un peu attention à l'irradiation massive de Paris, là c'est vraiment...
-... Eh c'est bien entendu eux qu'il faut saigner à blanc comme des porcs tu comprends ?! hein ? T'es pas d'accord ? Les Russes C'est bien les pires ¤£*§, n'est ce pas ?
-...flagrant.
-Ouais c'est pour ça qu'on doit...
-Ecoute mec, prend cette bierre et dégage de mon air tu veux ?
-Bill arrête de faire chier les clients appuya le chauve aux pieds étendus sur le comptoir
-Oh ça va, ça va moi j'informe juste, c'est tout.
-Les seuls infos que tu possèdes viennent des cafards que tu héberges, bill piqua le tenancier tandis que Steven marcha vers la banquette embarquant son sac et son par-dessus. Il s'y assit et étira ses bras, puis ses jambes. évacuant ainsi une lassitude acquise avec les longs voyages.
Son escale, jusqu'à ce que la tempête cesse, était un ancien resto qui auvait été classe reconvertit depuis en rade de paumé, pour les miséreux et les désabusés de la vie. La poussière sur le sol, les tâches incrustées au bois du comptoir , les trois pauvres lampes frémissantes, les cafards dans les coins et le tout arrosé par la pale lumière d'un gris morose, c'est un lieu propice au désespoir. Pour celui qui n'y désespère pas totalement, la vue qu'offre les baies vitrées crasseuses de pexiglas brisent le moral des plus nostalgiques. Disparu le soleil qui illuminait les plages de Floride, fini l'insouciance qui reignait ici, de cette si attirante contrée il ne reste que des cotes balayés par le vent, des ruines délaissées et des palmiers brisés, aussi abattus que les rêves d'une grande Amérique. En plus il pleut à torrent.

-Sinon Gamin, Qu'est ce que t'es venu faire dans ce coin perdu ? interpella le patron
-C'était sur la route.
-Tu vas où ? questionna Bill
-San Fransisco, un ami va m'héberger et je l'aiderai pour son travail. Je réparerai des trucs j'aiderai l'humanité.
Le barman se permit un petit rire discret
-Alors bonne chance Gamin, y'a pas mal de personne qui veulent rejoindre la cote Ouest et y'aura pas de place pour tout le monde.
-Ouais en plus à c'qui parait ils ont l'eau courante, alors pour sûr que les autres vont vouloir y'aller. Completa Bill.
Les deux hommes commençaient à le tanner sérieusement et quand la tempête serait fini, il s'en irait pressément.
Il sortit à moitié de son sac, afin de ne pas le découvrir, son ordinateur portable, et se mit à travailler.

*La seule façon de défaire une manipulation et d'en éventer les secrets et de les révéler,pensa t'il et comme je ne connais personne d'autre ayant approché l'un de ses foutus anges...Franchement quelle merde !*
Il inspira profondément et commença à visualiser ses mots, imaginer des phrases percutantes. Il allait raconter ce qu'il avait découvert de ses voyages. Il allait dévoiler la menace au monde entier. Il relisa les deux précédents numero de ce que ses amis et lui avait baptisé "LA FOUINE". Un Journal non périodique qui se chargerait de révéler la supercherie. 1er Tirage à 50 000 exemplaires, second 150 000 exemplaires, ce à travers le monde entier et par delà les blocus grace à la resistance. Distribuant ce feu de Prométhée qui enflamme les espoirs de chacun, elle permet d'avoir une veilleuse dans ce monde de cauchemar.
Les Premières pages était assez éloquentes d'elle même mais Steven savait qu'il ne pourrait faire bouger les choses s'ils ne publiaient pas de preuve. 3 Ans qu'ils parcouraient tous le globe en cherchant un indice. Trois longues années à parcourir l'immensité du monde par voie maritime et terreste, récoltants les informations, les transmettants en évitant soigneusement internet et tout les autres réseaux désormais trop surveillés. Steven a passé près d'un millier de couchers de soleil à vivre comme une ombre. Lui et des dizaines d'autres ont cherché si ardemment la vérité sans rien obtenir. Beaucoup avait perdu espoir et puis tout désir de lutter, ils avait quitté la résistance, pour "vivre avec nos familles le temps qu'ils nous reste". Steven comprenait ce sentiment, mais après avoir vu le monde et sa souffrance, il ne pouvait se résoudre à ne rien faire.

*De plus, abandonner alors que l'inconnue reste inconnue, n'est pas acceptable, pensa t'il.
Il sourit en pensant qu'à tout Homme qui s'acharne obtient ce qu'il cherche. Steven savait qu'ils allaient trouver quelque chose mais ne se doutait pas que ça serait lui qui mettrait la main dessus. La Fouine se rassemblait dans 3 semaines pour décider de la façon d'agir. San Fransisco, une chouette ville épargnés par les désastres, pauvre comme partout, est le Haut Lieu de la Résistance mondiale, après la destruction du QG de Marseille en France. Il partira après la pluie, trouvera un véhicule avec assez d'essence, et roulera vers l'Ouest. Jusqu'alors, il devait continuer son journal de voyage. Il tapa briévement :


[Rapport de l'activiste Fox : jour 1009, lieu Jacksonville]
La Floride est devasté : Ouragans et raz de marée successifs.
Rationnement faible mais bonne image des "Anges" --> implantation FOUINE possible mais délicate.
Indice Présence Autorité (IPA) : 6
Quantités exemplaires laissés : 50 (n°1 et 2)

Il éteigna le portable et attendit la fin de la Tempête.


-Salut Bill ! Salut Barney ! la porte s'ouvre et un homme s'engouffre pressement à l'intérieur tandis que les deux hommes lui répondent d'un "Salut Roger" de politesse, l'un dans son journal, l'autre contemplant le fond de son verre.
-Franchement Quel Merde ! L'Hiver en septembre, Foutu monde déréglé !Il manquerait plus qu'il neige.
-Ouais sauf qu'il peut pas neiger Nazebroc, on est trop près de l'océan.
-Barney franchement, arrete d'insulter tes clients ou tu vas les perdres dit le nouveau venu en s'asseyant au comptoir
-Pourtant je le fais chaque jour et qui je revois le lendemain ? celui qui râle contre le temps quand les russes sont des suceurs de sang.
-T'es le seul à avoir le chauffage...
-Ouais, C'est pour ça que toute la bande de looser de Jacksonville se retrouve chez moi à la tombée de la nuit. Ce qui fait de moi un mec malin, et de toi un nazebroc.
Bill borgne et ivrogne pouffa et récolta un coup dans l'épaule
-Eh !
-Ta Gueule Bill, Qu'est ce que je te sers Roger ?
-Donne moi un café. Je suis gelé.
-Demande au type à la banquette qu'il t'en file un peu, je lui ai filé le bocal de la cafetière.
Roger se retourne et déclare en montrant la banquette inoccupé :
-Le type imaginaire qui répond à Bill quand il est trop raide ?
Barney le chauve leva ses yeux de son journal et regarda. il se leva d'un bond se précipitant
-Le Chien ! il m'a rien réglé ! Attend un peu que je le rattrape ! Qu'est ce que.. ?
Arrivant à la table il constata deux piles de livres, enlacé dans de la ficelle. Il sortit son couteau et coupa les liens. Un silence se fit tandis qu'il parcourait les lignes.







Citation :
LA FOUINE N°1
Dévoile
LA SUPERCHERIE MONDIALE

Qui est la Fouine ? ---------------------------------------------- Edito
Un Complot généralisé et mit en place depuis Roswell-------------- Page 2
La Crise Pétrolière : Geler les transports, Affamer le monde ! --- Page 6
Le Plan Machiavélique : Diviser pour mieux frapper --------------- Page 7


Citation :
LA FOUINE N°2
Dévoile
LA SUPERCHERIE MONDIALE

Qui est la Fouine ? ------------------------------ Edito
Les Anges/Loups-Garous de l'Amérique. ------------ Page 2
L'Europe, vers la fin de l'Humanité ? ------------ Page 4
Le Pacifique, Premier à Morfler -------------------Page 6

Il sourit progressivement
-Alors Barney ? c'est quoi ce truc ?questionna Roger
-ça j'ai entendu dire que c'était le torchon de la pseudo resistance.
-Resistance à quoi ? demanda Bill
-J'en sais foutrement rien. Puis Barney le Chauve aperçu le bocal de café sur le sol, et glissé en dessous, vingt beaux dollars. Il les ramassa ainsi qu'un exemplaire de la Fouine. Puis retourna a son siège, calmé. Mais, il est réglo et sympathique : j'avais presque fini mon journal et un récit de paumé ça me branchait . Les votres sont vraiment trop chiant à force.




Goûts : Aime : Les Optimistes

N’aime pas : Les taxis

Tic (s) :

Possession(s) :

Lieu de vie :

Signe(s) Particulier(s) :

Espoir dans le futur :


Tic Tac --> en cours... : Histoire 66% Le reste 1%... non allez 2%, pour être précis.

Pour les pointilleux : mon espagnol est loin d'être parfait, mon ortographe non plus.

Pour les attentifs la citation est tiré de docteur who de la planète du diable partie 2, série anglaise qui date d'avant les années 80 et réedité version 2003 (pour la saison 1 je crois). Série mortelle dont je suis grand fan.
Je suis intarissable sur le sujet parlez en moi !!!!
(d'ailleurs si certains ont des anciens épisodes old scool, donnez les moi que je les sous titres !! pitié)
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--Steven--
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