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 === Avalyn ===

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AuteurMessage
Hoël
Ψ Ω Diable de fée Ω Ψ
Hoël


Messages : 93
Date d'inscription : 24/08/2009

=== Avalyn === Empty
MessageSujet: === Avalyn ===   === Avalyn === EmptyMar 23 Fév - 10:51

=== Avalyn === 1774101112488c5c0de2035

Prénom : Avalyn

Nom de Famille : A présent tombé dans l’oubli.

Surnoms que ses proches lui donnent : Elle n’a pas de proches. Avant, on la surnommait Lyn.

Pseudo sous lequel il est connu : Elle n’a pas de pseudos à proprement parler, mais on lui donne diverses appellations, comme la mariée en deuil, ou la Dame blanche par exemple.

Sexe : féminin

Race : Autrefois c’était une humaine, mortelle, à présent c’est une âme.

Âge véritable (l'âge exacte de tous en nombre d'années) : Elle est morte à 23 ans et elle n’a pas compté le temps passé depuis.

Âge apparent (pour les immortels et les races non humaines) : 23 ans.

Alignement : Neutre.

Nationalité : Inconnue

Statut : Veuve inconsolable

Pouvoir (s) : Un seul de ses baisers est fatal quand elle le veut : elle peut aspirer les âmes vers l’au-delà et ne laisser derrière elle que des corps dépossédés de leur âme, vivants mais comme des coquilles vides. Sinon, comme tout être de son genre, elle peut se dématérialiser et a le don d’ubiquité : l’endroit où elle se dédouble, elle n’est qu’une apparence et ne peut pas faire grand-chose sinon servir d’illusion. Elle peut d’ailleurs créer certaines illusions de bas niveau, plutôt faibles.

Capacité : Elle est très intuitive, au point qu’on pourrait croire qu’elle lit dans les pensées des gens.

Famille : Morte depuis longtemps... de toutes façons, elle ne s'en souvient pas.

Description Physique : Elle est pâle et belle mais éphémère ; on dirait un fantôme (en fait c’en est un), elle porte toujours sa robe de mariée blanche aux longs voiles et ses yeux sont d’un beau gris triste ; ses cheveux d’un noir intense, lisses et longs. Elle semble surréelle, ses traits sont d’une grande douceur et elle dégage beaucoup de fragilité. Elle a un regard fascinant, presque hypnotique. L’absence de couleur sur elle lui donne l’air d’être sortie tout droit d’un vieux film en noir et blanc.

Caractère : Folle à lier. Son histoire a fait d’elle une âme torturée qui n’a plus de but que la vengeance et que l’au-delà se refuse à appeler bien qu’elle soit morte. Elle erre donc dans le monde des vivants, pleine de rage et de frustration, mais surtout de vengeance. C’est une femme hantée. De son vivant, c’était une épouse parfaite, une femme vertueuse, douce et fidèle, sans l’once d’une méchanceté, pure de tout vice. Mais à présent c’est une meurtrière psychotique qui, dans ses rares moments d’égarement retrouve son fantôme d’autrefois, c'est-à-dire qu’elle redevient furtivement la jeune femme douce et fragile qu’elle était. Elle ne représente un danger que pour les hommes ou les femmes volages, ou tous ceux qui s’opposent aux mariages, elle devient alors une malédiction. Dans le fond c’est un esprit plutôt touchant, qui aime parler de son passé lorsqu’elle s’en souvient, mais généralement personne ne prend la peine de la connaître car ils sont soit victimes de sa malédiction, soit ils ne sont nullement concernés par elle et elle se désintéresse d’eux.

Savoir : Elle est capable de deviner sans faute si quelqu’un est fidèle ou non. En fait c’est un peu une justicière à sa façon, même si elle ne se proclame et ne se voit pas comme telle.

Talent : Disparaître comme elle est apparue.

Armes : aucune.

Passé du Personnage :

Son histoire est des plus tragique malgré un aspect peut-être ordinaire… Jeune vivante, elle aimait éperdument un beau jeune homme à qui elle s’était promise. L’histoire est alors plutôt banale : ils s’aimaient, ils étaient heureux et l’avenir leur souriait. Elle avait une meilleure amie qui, comme toutes les femmes dans l’ombre d’une autre, plus belle, plus gentille, plus appréciée, la jalousait terriblement sans jamais le lui montrer. Avalyn, dans sa bonté presque naïve et sa douceur candide, n’en devina rien ; elle appréciait tendrement son amie et se montrait très généreuse envers elle. Mais son amie tomba amoureuse du jeune homme qui devait s’unir à Avalyn et elle en vint à détester celle-ci dans le plus grand secret. Elle ruminait un plan pour se venger après maintes tentatives vaines de séduction et eut une idée machiavélique. Elle ne pouvait supporter l’idée qu’Avalyn l’emporterait encore une fois sur elle, c’était la fois de trop. Si elle ne pouvait l’avoir, personne ne l’aurait.

Le jour du mariage, Avalyn, radieuse dans sa magnifique robe, avançait à pas lent vers son futur mari, si élégant, tout sourire lui aussi. Elle le rejoint, puis le prêtre commença son office. Elle l’écoutait à peine, n’avait d’yeux que pour son aimé, attendant patiemment le moment du « Oui » solennel.
Mais alors le curé posa la question fatale, demandant si quelqu’un dans l’assistance souhaitait s’opposer au mariage et sinon, qu’il se taise à jamais. L’assistance en question n’était guère nombreuse, les deux amants l’avaient voulu simple et seuls les gens qu’ils appréciaient réellement étaient présents. Mais c’est à cet instant que la jeune amie d’Avalyn se leva et déclara solennellement :
« Je suis désolée de te dire ça le jour de ton mariage, Lyn ; je comptais ne rien te dire mais je ne peux pas me taire. Tu fais une grosse erreur. » Elle pointa son doigt vers le futur marié : « Il n’est pas fidèle, il t’a trompé. » Interloquée, Avalyn ne comprit pas, ne le crut pas. Aussitôt son aimé démentit avec force, mais le doute était semé. Avalyn ne savait qui croire : son amie n’avait pas de raison de lui mentir et son amour était fidèle, elle en était certaine.
« Qui est la jeune femme qui me l’aurait dérobé ? » demanda-t-elle alors à son amie. « Je l’ignore, mais je t’en apporterai la preuve ! ». L’assurance et la détermination firent frissonner Avalyn, les larmes aux yeux. Elle se tourna vers son promis, qui tenta de la rassurer : « Elle ment. Je n’aime que toi… Cette fille est perfide et te jalouse depuis des années. Elle a de nombreuses fois tenté de me séduire. » Avalyn ne savait que penser, mais son cœur tendait vers son amour. Lorsqu’on ne sait que croire, le plus souvent c’est la solution que nous préférons que nous adoptons. Elle se tourna vers son ancienne amie, furieuse et triste :
« Tu n’es plus la bienvenue ici. Va-t-en. »
La jeune femme eut un sourire machiavélique, et ce qu’elle murmura, seule Avalyn le devina sur ses lèvres : « Je t’en apporterai la preuve ». Puis elle s’en alla et le mariage continua. Le cœur d’Avalyn ne put apprécier cette journée qui, entre toutes, aurait dû être la plus belle. Le doute s’était insinué en elle, ainsi que la tristesse d’avoir perdu quelqu’un qui lui était cher. Le nouveau mari, soulagé, passa les mois qui suivirent à redoubler d’attention pour ne jamais accentuer le doute qui était né en elle, et, petit à petit, celui-ci disparut. Puis, un beau jour, Avalyn reçut un étrange courrier. En l’ouvrant, un médaillon tomba. C’était le médaillon que son bien-Aimé lui avait offert. Elle l’avait perdu un beau jour, et en avait été très affectée. Mais pour la rassurer, il lui avait offert une bague. Accompagnée d’une demande qu’elle ne pouvait refuser. C’était le même, elle le reconnaissait à la petite rayure sur le côté : il avait autrefois appartenu à la grand-mère, puis à la mère du jeune homme, et elle se souvenait encore de l’histoire de cette rayure. Dans l’intérieur du médaillon, il avait placé un portrait de lui. Et à côté… elle eut un haut-le-cœur et lâcha le médaillon. Il lui avait toujours promis qu’un jour, il ferait graver son Amour dans le médaillon. Mais étourdi, il avait longtemps oublié, jusqu’à ce qu’elle le perde. A présent on lisait ceci « A Mary, la seule que j’Aime ». Les larmes rendirent sa vue floue. A aucun moment elle ne songea qu’on avait pu lui voler le médaillon et le graver à son insu : le doute était revenu, plus fort et plus sûr que jamais. Elle eut du mal à cacher ses émotions à son mari, mais le fait qu’il ne remarque rien renforça ses doutes. Tout devint alors sujet à l’accuser ; quand il rentrait plus tard ou qu’il se faisait beau pour aller en ville. Ces rêves étaient teintés de cauchemars où elle le voyait avec une autre ; elle devenait folle. Un jour, elle trouva un cheveu blond sur son manteau. C’en fut trop pour elle. Dans le dîner du soir, elle glissa du poison et le regarda agir sur lui, lentement mais sûrement, le cœur brisé, plein de haine. Il mourut sous ses yeux, sans comprendre, sans un mot.
Trois jours plus tard, lors de l’enterrement, elle repéra une silhouette connue. Son ancienne amie se tenait là, un grand sourire aux lèvres.
Elle s’approcha d’elle et lui susurra à l’oreille :
« Je savais que je gagnerais, tôt ou tard. Je t’ai manipulée. C’est moi qui t’ai volé le médaillon peu avant qu’il ne te demande en mariage, moi qui y ai mis une inscription. J’ai distillé mon poison, et, petit à petit, il a fait son effet. »
Elle continua à sourire en regardant le cercueil en terre.
« Intoxication alimentaire, hein ? J’ai toujours su que tu ne pourrais pas le tuer directement. »
Avalyn, effondrée, folle de douleur, se jeta sur elle en lui tirant les cheveux. Elle griffa, gifla, jusqu’à ce qu’on les sépare. On la ramena de force chez elle, elle ne réagit pas, le regard vide, l’air hagard. Dès qu’elle fut seule, lentement, très lentement, elle revêtit sa robe de mariage, puis elle s’empara d’un poignard et se l’enfonça en plein cœur, pour rejoindre son Aimé. Mais morte, elle ne rejoignit pas le néant auquel elle aspirait et ayant tout oublié sauf sa vengeance, elle hanta son ancienne amie jusqu’à la rendre folle et la faire se jeter du haut d’une falaise.

Elle continue aujourd’hui à errer, ne pouvant rejoindre l’au-delà : elle fait partie de ces fantômes forcés à rester sur terre à cause d’une œuvre inachevée : elle pensait la résoudre en se vengeant, mais peut-être qu’en vérité elle ne sera pas apaisée tant qu’elle n’aura pas vengé tous ceux qui auront vécu son histoire et ce serait alors pour cela que la mort ne la rappellerait pas à elle… qui sait…


Goûts : Elle aime : Son défunt mari. Autrefois, elle adorait les fleurs blanches et tant d’autres choses mais aujourd’hui elles ne lui évoquent plus rien, son passé a filé entre ses doigts et elle chérit les seules choses qui lui en reste ; le reste n’a plus d’importance pour elle.

Elle n’aime pas : Une seule chose : les mariages brisés, les tragédies, l'infidélité.

Tic (s) : Elle joue avec son alliance, souvent.

Possession(s) : Aucune, il ne lui reste rien sinon sa robe et son alliance.

Lieu de vie : Nulle part en particulier, elle erre comme une âme en peine.

Signe(s) Particulier(s) : Morte, ce qui signifie qu’on peut la blesser de toutes les manières possibles, cela ne changera rien pour elle. Ce qui signifie aussi que son apparence est inaltérable ; par exemple si elle se coupe les cheveux ils retrouveront immédiatement la taille qu’elle avait au moment de sa mort.

Espoir dans le futur : Elle n’a pas de futur et aucun espoir, son seul but est la vengeance... et de rendre justice à toutes les femmes bafouées.
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=== Avalyn ===
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